NOUMÉA, 15 septembre 2014 (AFP) - Les deux experts chargés par Manuel Valls d'une mission d'écoute en Nouvelle-Calédonie ont commencé lundi leurs entretiens avec les acteurs locaux, dans la perspective, d'ici 2018, de la tenue dans l'archipel d'un référendum d'autodétermination.
Alain Christnacht et Jean-François Merle, deux connaisseurs de la question calédonienne, ont été chargés mi-juillet par le Premier ministre d'une mission "d'écoute et d'analyse" car "l'Etat doit jouer pleinement son rôle de partenaire de l'accord de Nouméa (1998)".
"Notre rôle consiste à écouter la société calédonienne, dans toutes ses composantes (...) et de réfléchir avec elles aux formes que peut prendre la fin de l'accord de Nouméa", a déclaré Jean-François Merle, ancien haut-fonctionnaire proche de Michel Rocard.
"Nous sommes aussi chargés de conseiller le gouvernement (...) sur les solutions qui paraissent le plus raisonnables", a-t-il ajouté.
L'accord de Nouméa a mis en oeuvre un processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie, où d'ici 2018 un vote sur l'indépendance doit être organisé.
Les missionnaires ont également précisé que leur tâche ne consistait "ni à négocier, ni à se substituer aux autorités politiques et administratives".
Jusqu'au 20 septembre, MM. Christnacht, conseiller d'Etat, et Merle vont s'entretenir avec les responsables politiques, économiques, sociaux et coutumiers de l'archipel.
Le Rassemblement-UMP, présidé par le sénateur Pierre Frogier, a toutefois refusé tout rendez-vous, dénonçant "le manque de pluralisme de cette mission".
"Nous sommes dans l'incompréhension de ce refus", a déclaré Alain Christnacht, rappelant comme l'a souhaité M.Valls, qu'un groupe de travail de députés et sénateurs de la majorité et de l'opposition serait associé aux discussions sur la Nouvelle-Calédonie.
Les deux experts remettront un rapport au Premier ministre dans la perspective de la tenue début octobre à Matignon du comité des signataires de l'accord de Nouméa, qui a lieu chaque année.
Mi-novembre, le président François Hollande doit par ailleurs effectuer sa première visite en Nouvelle-Calédonie.
Alain Christnacht et Jean-François Merle, deux connaisseurs de la question calédonienne, ont été chargés mi-juillet par le Premier ministre d'une mission "d'écoute et d'analyse" car "l'Etat doit jouer pleinement son rôle de partenaire de l'accord de Nouméa (1998)".
"Notre rôle consiste à écouter la société calédonienne, dans toutes ses composantes (...) et de réfléchir avec elles aux formes que peut prendre la fin de l'accord de Nouméa", a déclaré Jean-François Merle, ancien haut-fonctionnaire proche de Michel Rocard.
"Nous sommes aussi chargés de conseiller le gouvernement (...) sur les solutions qui paraissent le plus raisonnables", a-t-il ajouté.
L'accord de Nouméa a mis en oeuvre un processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie, où d'ici 2018 un vote sur l'indépendance doit être organisé.
Les missionnaires ont également précisé que leur tâche ne consistait "ni à négocier, ni à se substituer aux autorités politiques et administratives".
Jusqu'au 20 septembre, MM. Christnacht, conseiller d'Etat, et Merle vont s'entretenir avec les responsables politiques, économiques, sociaux et coutumiers de l'archipel.
Le Rassemblement-UMP, présidé par le sénateur Pierre Frogier, a toutefois refusé tout rendez-vous, dénonçant "le manque de pluralisme de cette mission".
"Nous sommes dans l'incompréhension de ce refus", a déclaré Alain Christnacht, rappelant comme l'a souhaité M.Valls, qu'un groupe de travail de députés et sénateurs de la majorité et de l'opposition serait associé aux discussions sur la Nouvelle-Calédonie.
Les deux experts remettront un rapport au Premier ministre dans la perspective de la tenue début octobre à Matignon du comité des signataires de l'accord de Nouméa, qui a lieu chaque année.
Mi-novembre, le président François Hollande doit par ailleurs effectuer sa première visite en Nouvelle-Calédonie.
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