PAPEETE, 12 septembre 2014 – Edouard Fritch est le nouveau Président de la Polynésie française. Il accède vendredi à cette fonction institutionnelle par un suffrage indirect où sa candidature a recueilli le soutien de 48 représentants sur les 57 que compte l'Assemblée territoriale. Interrogé après son élection, il a souhaité rendre hommage à son mentor politique, Gaston Flosse, tout en regrettant que son accession à la Présidence du Pays se fasse en conséquence de la démission d'office de son prédécesseur.
Dans votre discours, vous avez indiqué votre différence avec Gaston Flosse.
Edouard Fritch : Au Tahoera’a, ça commence à se savoir de toutes façons. J’ai bien dit : « Gaston c’est Gaston et Edouard c’est Edouard ». (…) Nous avons beaucoup travaillé ensembles, je l’ai beaucoup observé, j’ai beaucoup appris de lui et ça a forgé ma personnalité que de vivre à côté d’une telle personnalité. Mais heureusement que j’ai une réflexion, je me remets en cause de temps en temps. Cela me permet d’avoir une vision légèrement différente, pour les mêmes objectifs.
Une passation de pouvoir dans ces conditions, n’est-ce pas un peu difficile pour vous ?
Edouard Fritch : J’ai plus d’émotion à cause de cela parce que, comme je l’ai rappelé dans mon discours, ce sont des événements extérieurs à nous, même si on s’y attendait un petit peu. Et j’aurais quand même voulu gagner cette place par la force d’un combat ou accéder à cette fonction parce que j’aurais été porté, vraiment, avec tout le monde derrière moi. Et là, c’est un peu compliqué pour moi. Il y a beaucoup d’émotion.
Pensez-vous que la légitimité populaire vous manquera dans votre action ?
Edouard Fritch : Non, non, non… Ce n’est pas une question de légitimité personnelle. Nous la portons à deux cette légitimité. Ce sont les mêmes électeurs, c’est le même travail, ce sont les mêmes avis.
Quels sont les dossiers sur lesquels vous allez axer votre effort, dans l’immédiat ?
Edouard Fritch : La liste est longue.
Dans votre discours, vous avez indiqué votre différence avec Gaston Flosse.
Edouard Fritch : Au Tahoera’a, ça commence à se savoir de toutes façons. J’ai bien dit : « Gaston c’est Gaston et Edouard c’est Edouard ». (…) Nous avons beaucoup travaillé ensembles, je l’ai beaucoup observé, j’ai beaucoup appris de lui et ça a forgé ma personnalité que de vivre à côté d’une telle personnalité. Mais heureusement que j’ai une réflexion, je me remets en cause de temps en temps. Cela me permet d’avoir une vision légèrement différente, pour les mêmes objectifs.
Une passation de pouvoir dans ces conditions, n’est-ce pas un peu difficile pour vous ?
Edouard Fritch : J’ai plus d’émotion à cause de cela parce que, comme je l’ai rappelé dans mon discours, ce sont des événements extérieurs à nous, même si on s’y attendait un petit peu. Et j’aurais quand même voulu gagner cette place par la force d’un combat ou accéder à cette fonction parce que j’aurais été porté, vraiment, avec tout le monde derrière moi. Et là, c’est un peu compliqué pour moi. Il y a beaucoup d’émotion.
Pensez-vous que la légitimité populaire vous manquera dans votre action ?
Edouard Fritch : Non, non, non… Ce n’est pas une question de légitimité personnelle. Nous la portons à deux cette légitimité. Ce sont les mêmes électeurs, c’est le même travail, ce sont les mêmes avis.
Quels sont les dossiers sur lesquels vous allez axer votre effort, dans l’immédiat ?
Edouard Fritch : La liste est longue.
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