PAPEETE, le 11 septembre 2014 - Ce mercredi, une délégation de la commune de Pira’e a été reçue à Faa’a par Victoire Laurent, 4e Adjointe à l’Education et à l’Emploi ainsi que Ella Tokoragi chargée de l’emploi et de l’insertion. Les invités ont ainsi pu se rendre compte des dispositifs mis en place par la mairie de Faa’a en matière d’insertion et d’aide à l’emploi via l’agriculture.
Le développement de l’intercommunalité est un souhait qui a été émis par un grand nombre de tāvana polynésiens. Aujourd’hui et de plus en plus, les uns rencontrent les autres pour échanger des méthodologies de travail qui peuvent profiter au plus grand nombre dans l’intérêt des administrés. C’est dans cet optique qu’une mission de Pira’e s’est rendue dans la commune de Faa’a qui semble avoir la côte auprès des élus puisqu’elle multiplie les visites d’échanges. Récemment, la capitale de Pape’ete était venue afin de visiter les installations du service des archives de la municipalité, réputée pour être l’une des plus performantes du fenua.
La délégation de Pira’e était composée de Félix Atem (4ème adjoint chargé de l’emploi et de l’insertion) et Heimana Tauraa (6ème adjoint en charge de l’assainissement des eaux usées Pira'e et Arue) et de 5 agents de la cellule de la cohésion sociale, de l’insertion de l’emploi et du service civique.
Le développement de l’intercommunalité est un souhait qui a été émis par un grand nombre de tāvana polynésiens. Aujourd’hui et de plus en plus, les uns rencontrent les autres pour échanger des méthodologies de travail qui peuvent profiter au plus grand nombre dans l’intérêt des administrés. C’est dans cet optique qu’une mission de Pira’e s’est rendue dans la commune de Faa’a qui semble avoir la côte auprès des élus puisqu’elle multiplie les visites d’échanges. Récemment, la capitale de Pape’ete était venue afin de visiter les installations du service des archives de la municipalité, réputée pour être l’une des plus performantes du fenua.
La délégation de Pira’e était composée de Félix Atem (4ème adjoint chargé de l’emploi et de l’insertion) et Heimana Tauraa (6ème adjoint en charge de l’assainissement des eaux usées Pira'e et Arue) et de 5 agents de la cellule de la cohésion sociale, de l’insertion de l’emploi et du service civique.
Objectif : création de jardins partagés et apiculture
Cette visite répond à la volonté du maire de Pira’e, Edouard Fritch, de créer des jardins partagés dans les quartiers prioritaires déjà identifiés, « Nous avons en vue quatre à cinq quartiers prioritaires où nous pourrons envisager la mise en place de ces jardins. » explique Titaina Frebault-Maau, Chef de service de la cohésion sociale communal, également présente dans la délégation. « Les quartiers qui seront choisis seront ceux qui ont déjà une association et à qui la commune mettra à disposition une parcelle de terre. Le but sera de les impliquer dans le projet pour assurer, à terme, l’autosuffisance des familles. C’est pour cela que nous avons rencontrés nos collègues de Faa’a. » Il s’agissait effectivement de recueillir un maximum d’informations sur le montage d’un projet agricole, domaine que maîtrise parfaitement la commune d’Oscar Temaru.
D’autant que, si le projet voyait le jour à Pira’e, certaines conditions peuvent demeurer des obstacles. « Par exemple, on nous expliquait que les bénéficiaires des formations agricoles ne pouvaient avoir la carte professionnelle si, individuellement, ils n’avaient pas de terrain d’une superficie minimum de 2 500 m2. Alors pour leur permettre de vendre leurs fruits et légumes, ils devront se regrouper au sein d’une association. A ce moment-là, la condition du foncier ne se présentera plus. » détaille Emilie Pahauaivevau, Chef de la maison de l'insertion et de l'emploi (MIE).
Mais une fois les procédures administratives surmontées, les résultats peuvent être bénéfiques pour les familles, « Nous avons eu l’occasion de rencontrer une māmā qui nous a dit qu’au début elle plantait pour assurer avant tout l’autosuffisance de sa famille, de ses proches. Mais le bouche-à-oreille allant, elle s’est retrouvée submergée de commande ; alors qu’elle n’a pas encore récolté ses légumes. C’est dire où on peut arriver avec des efforts et du sérieux. » se souvient encore Emilie.
Toujours selon le service de la cohésion sociale, le projet « risque d’être mis en place l’an prochain, du fait des diverses autorisations et partenariats à privilégier. » Pour le coût, il se rapprocherait des 3 millions de francs.
Enfin, la commune souhaiterait également l’installation de ruches d'abeilles via un projet d'apiculture qui reprendrait le système des jardins partagés. En 2013, la ville de Pira'e comptait 284 demandeurs d’emplois. Pour cette année, il y a déjà 278 inscrits. Titaina Frebault-Maau termine d’expliquer que « à terme, nous voulons pouvoir laisser les exploitations aux mains des associations, pour les entretenir. L’insertion remplira pleinement sa mission à ce moment-là. »
TP
Cette visite répond à la volonté du maire de Pira’e, Edouard Fritch, de créer des jardins partagés dans les quartiers prioritaires déjà identifiés, « Nous avons en vue quatre à cinq quartiers prioritaires où nous pourrons envisager la mise en place de ces jardins. » explique Titaina Frebault-Maau, Chef de service de la cohésion sociale communal, également présente dans la délégation. « Les quartiers qui seront choisis seront ceux qui ont déjà une association et à qui la commune mettra à disposition une parcelle de terre. Le but sera de les impliquer dans le projet pour assurer, à terme, l’autosuffisance des familles. C’est pour cela que nous avons rencontrés nos collègues de Faa’a. » Il s’agissait effectivement de recueillir un maximum d’informations sur le montage d’un projet agricole, domaine que maîtrise parfaitement la commune d’Oscar Temaru.
D’autant que, si le projet voyait le jour à Pira’e, certaines conditions peuvent demeurer des obstacles. « Par exemple, on nous expliquait que les bénéficiaires des formations agricoles ne pouvaient avoir la carte professionnelle si, individuellement, ils n’avaient pas de terrain d’une superficie minimum de 2 500 m2. Alors pour leur permettre de vendre leurs fruits et légumes, ils devront se regrouper au sein d’une association. A ce moment-là, la condition du foncier ne se présentera plus. » détaille Emilie Pahauaivevau, Chef de la maison de l'insertion et de l'emploi (MIE).
Mais une fois les procédures administratives surmontées, les résultats peuvent être bénéfiques pour les familles, « Nous avons eu l’occasion de rencontrer une māmā qui nous a dit qu’au début elle plantait pour assurer avant tout l’autosuffisance de sa famille, de ses proches. Mais le bouche-à-oreille allant, elle s’est retrouvée submergée de commande ; alors qu’elle n’a pas encore récolté ses légumes. C’est dire où on peut arriver avec des efforts et du sérieux. » se souvient encore Emilie.
Toujours selon le service de la cohésion sociale, le projet « risque d’être mis en place l’an prochain, du fait des diverses autorisations et partenariats à privilégier. » Pour le coût, il se rapprocherait des 3 millions de francs.
Enfin, la commune souhaiterait également l’installation de ruches d'abeilles via un projet d'apiculture qui reprendrait le système des jardins partagés. En 2013, la ville de Pira'e comptait 284 demandeurs d’emplois. Pour cette année, il y a déjà 278 inscrits. Titaina Frebault-Maau termine d’expliquer que « à terme, nous voulons pouvoir laisser les exploitations aux mains des associations, pour les entretenir. L’insertion remplira pleinement sa mission à ce moment-là. »
TP
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti