NOUMÉA, 11 septembre 2014 (AFP) - Les deux experts missionnés par Manuel Valls pour "écouter et conseiller" les élus calédoniens, sur le devenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, sont attendus lundi à Nouméa, où les polémiques avec l'État se multiplient.
Mi-juillet, le Premier ministre a confié à Alain Christnacht et Jean-François Merle, deux fins connaisseurs du dossier calédonien, "une mission d'écoute, d'analyse et de conseil" dans la perspective du référendum d'autodétermination, qui doit se tenir d'ici à 2018, en vertu de l'accord de Nouméa (1998).
Cette initiative de l'État intervient après le renouvellement des assemblées locales lors d'élections provinciales en mai dernier, qui ont à nouveau mis en lumière les profondes divisions au sein de la droite non indépendantiste et des indépendantistes.
Député UDI, Philippe Gomes s'est déclaré "très favorable à la mission" de l'État.
"Tout ce qui peut contribuer à organiser le dialogue est une bonne chose", a-t-il déclaré à l'AFP, accusant le Rassemblement-UMP de "vouloir instrumentaliser le dossier calédonien au plan de la politique nationale".
Président du Rassemblement UMP, le sénateur Pierre Frogier s'est en effet déclaré "opposé à cette mission", exigeant "qu'une personnalité de droite y soit intégrée".
Il a en outre mis en question son opportunité compte tenu des élections présidentielles de 2017. "J'espère qu'il y aura un changement de majorité", a déclaré M. Frogier.
Dans un communiqué publié jeudi, le Haut commissariat de la République a rappelé qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une "mission de négociation" mais "d'écoute". MM. Christnacht et Merle seront présents sur le Caillou jusqu'au samedi 20 septembre.
Dans les rangs indépendantistes, plusieurs formations sont en outre en conflit avec l'État, au sujet de la composition du corps électoral.
En début de semaine, l'Union Calédonienne (UC) et le parti Travailliste ont claqué la porte d'une réunion consacrée à l'élaboration du corps électoral pour le référendum, restreint aux personnes présentes en Nouvelle-Calédonie depuis 1994. Ces partis contestent également la composition du corps électoral spécial des provinciales.
"Les révisions des listes n'ont pas été faites dans le cadre de la loi mais dans celui de la colonie de peuplement", a dénoncé le secrétaire général de l'UC, Gérard Reignier.
L'UC menace de ne pas participer au comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévu début octobre à Matignon, si elle ne reçoit pas "des assurances" sur ce sujet.
Mi-juillet, le Premier ministre a confié à Alain Christnacht et Jean-François Merle, deux fins connaisseurs du dossier calédonien, "une mission d'écoute, d'analyse et de conseil" dans la perspective du référendum d'autodétermination, qui doit se tenir d'ici à 2018, en vertu de l'accord de Nouméa (1998).
Cette initiative de l'État intervient après le renouvellement des assemblées locales lors d'élections provinciales en mai dernier, qui ont à nouveau mis en lumière les profondes divisions au sein de la droite non indépendantiste et des indépendantistes.
Député UDI, Philippe Gomes s'est déclaré "très favorable à la mission" de l'État.
"Tout ce qui peut contribuer à organiser le dialogue est une bonne chose", a-t-il déclaré à l'AFP, accusant le Rassemblement-UMP de "vouloir instrumentaliser le dossier calédonien au plan de la politique nationale".
Président du Rassemblement UMP, le sénateur Pierre Frogier s'est en effet déclaré "opposé à cette mission", exigeant "qu'une personnalité de droite y soit intégrée".
Il a en outre mis en question son opportunité compte tenu des élections présidentielles de 2017. "J'espère qu'il y aura un changement de majorité", a déclaré M. Frogier.
Dans un communiqué publié jeudi, le Haut commissariat de la République a rappelé qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une "mission de négociation" mais "d'écoute". MM. Christnacht et Merle seront présents sur le Caillou jusqu'au samedi 20 septembre.
Dans les rangs indépendantistes, plusieurs formations sont en outre en conflit avec l'État, au sujet de la composition du corps électoral.
En début de semaine, l'Union Calédonienne (UC) et le parti Travailliste ont claqué la porte d'une réunion consacrée à l'élaboration du corps électoral pour le référendum, restreint aux personnes présentes en Nouvelle-Calédonie depuis 1994. Ces partis contestent également la composition du corps électoral spécial des provinciales.
"Les révisions des listes n'ont pas été faites dans le cadre de la loi mais dans celui de la colonie de peuplement", a dénoncé le secrétaire général de l'UC, Gérard Reignier.
L'UC menace de ne pas participer au comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévu début octobre à Matignon, si elle ne reçoit pas "des assurances" sur ce sujet.
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