PAPARA, le 9 septembre 2014. Bruno Sandras, maire de la commune de Papara a été démis de son mandat par le Haut commissaire vendredi dernier (le 5 septembre), en raison d'une peine de trois ans d'inéligibilité qui lui a été imposée, dans la même affaire des "emplois fictifs" qui vaut à Gaston Flosse, le président polynésien, de perdre ses mandats locaux. Mais pour le tavana de Papara depuis 14 ans, cette éviction des affaires de sa commune, n'est qu'un "incident de parcours". Aussi il compte bien encore se battre pour regagner son fauteuil de premier édile. Dès la fin du mois de janvier prochain, il présentera une nouvelle demande de relèvement de peine devant la cour d'appel de Papeete. "Le fameux délai de six mois depuis le prononcé de la peine sera alors passé : ils ne pourront pas s'arrêter à la simple recevabilité de la demande, mais devront dire le droit sur le fond" estime Bruno Sandras.
Si cette nouvelle parade judiciaire ne permet pas en début d'année 2015 à Bruno Sandras de reprendre son fauteuil de tavana après quelques mois d'interruption, il a déjà une autre stratégie. Celle-ci consiste à provoquer, au terme de son inéligibilité de trois ans, de nouvelles élections municipales à Papara. Rien de plus simple, et les récents exemples locaux à Hitia'a O Te Ra et à Taiarapu Ouest l'ont bien montré : une démission en bloc d'un tiers au moins des conseillers municipaux suffit à provoquer un renouvellement intégral au sein de la commune (article L 258 du Code électoral). "En 2017, il restera encore trois ans de mandat jusqu'aux prochaines élections municipales générales de 2020, il restera encore largement de quoi faire" explique Bruno Sandras. Ce scénario a déjà été discuté et accepté, selon lui, par sa majorité municipale, "cela a été convenu entre nous, car c'était quand même moi en tête de liste en mars dernier, depuis 14 ans comme maire, il existe une relation particulière entre la population et moi" poursuit-il.
En tout cas, durant cette interruption qu'il souhaite momentanée à la tête de sa commune, Bruno Sandras "ne se désintéressera pas de Papara". Il participera aux pré-conseils municipaux avec sa majorité et envisage également de suivre les réunions du conseil municipal, dans le public. "Je serai là, je serai présent, je ne peux pas ne pas suivre les affaires de la commune" insiste encore Bruno Sandras.
L'élection du nouveau maire aura lieu ce vendredi 12 septembre à 10 heures au sein des 33 conseillers municipaux de Papara. L'éviction de Bruno Sandras fait entrer au sein du conseil municipal le dernier candidat de la liste de la majorité (Papara Aia No Te Hau) non élu en mars 2014, à savoir , Alain-Robert Drouet. Le fauteuil de tavana devrait revenir, sans surprise, à Christelle Lehartel, la première adjointe de la commune, la majorité municipale disposant de 22 sièges sur les 33. "Il n'y aura pas de surprise. La population a fait son choix pour cette majorité en mars 2014. Je compte sur l'intelligence des élus de l'opposition pour ne pas profiter de l'occasion" précise Bruno Sandras.
Si cette nouvelle parade judiciaire ne permet pas en début d'année 2015 à Bruno Sandras de reprendre son fauteuil de tavana après quelques mois d'interruption, il a déjà une autre stratégie. Celle-ci consiste à provoquer, au terme de son inéligibilité de trois ans, de nouvelles élections municipales à Papara. Rien de plus simple, et les récents exemples locaux à Hitia'a O Te Ra et à Taiarapu Ouest l'ont bien montré : une démission en bloc d'un tiers au moins des conseillers municipaux suffit à provoquer un renouvellement intégral au sein de la commune (article L 258 du Code électoral). "En 2017, il restera encore trois ans de mandat jusqu'aux prochaines élections municipales générales de 2020, il restera encore largement de quoi faire" explique Bruno Sandras. Ce scénario a déjà été discuté et accepté, selon lui, par sa majorité municipale, "cela a été convenu entre nous, car c'était quand même moi en tête de liste en mars dernier, depuis 14 ans comme maire, il existe une relation particulière entre la population et moi" poursuit-il.
En tout cas, durant cette interruption qu'il souhaite momentanée à la tête de sa commune, Bruno Sandras "ne se désintéressera pas de Papara". Il participera aux pré-conseils municipaux avec sa majorité et envisage également de suivre les réunions du conseil municipal, dans le public. "Je serai là, je serai présent, je ne peux pas ne pas suivre les affaires de la commune" insiste encore Bruno Sandras.
L'élection du nouveau maire aura lieu ce vendredi 12 septembre à 10 heures au sein des 33 conseillers municipaux de Papara. L'éviction de Bruno Sandras fait entrer au sein du conseil municipal le dernier candidat de la liste de la majorité (Papara Aia No Te Hau) non élu en mars 2014, à savoir , Alain-Robert Drouet. Le fauteuil de tavana devrait revenir, sans surprise, à Christelle Lehartel, la première adjointe de la commune, la majorité municipale disposant de 22 sièges sur les 33. "Il n'y aura pas de surprise. La population a fait son choix pour cette majorité en mars 2014. Je compte sur l'intelligence des élus de l'opposition pour ne pas profiter de l'occasion" précise Bruno Sandras.
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