PAPEETE, le 3 septembre 2014. A peine créé, le Conseil en réformes stratégiques du gouvernement polynésien vient d’être formé. Il compte sept membres, dont deux femmes. A sa tête, Michel Paoletti, le conseiller spécial de Gaston Flosse. Le Conseil des réformes stratégiques s’est mis au travail immédiatement. La délibération créant le Conseil des réformes stratégiques (CRS) de Polynésie française a été adoptée le 25 août et publiée au journal officiel une semaine après. Deux jours plus tard, les sept membres de ce conseil ont été nommés par le président du Pays en personne : ils se sont mis au travail dans l’après-midi qui a suivi leur nomination. Comme toujours sur les sujets qui lui tiennent à cœur, le président du Pays veut agir vite. Pourtant, pour le CRS il a dû attendre. «C’est la concrétisation d’un engagement de notre programme pris il y a deux ans» indique Gaston Flosse. Michel Paoletti rappelle que la gestation de ce CRS est même beaucoup plus ancienne et que son origine est à trouver autour des réflexions de la Charte Tahiti Nui 2005.
Les sept membres nommés sont selon Gaston Flosse «sept personnalités dont le profil et l’expérience se complètent». Cinq hommes et deux femmes qui participent déjà chacun à leur façon au développement du pays, avec une prise directe dans des secteurs économiques : le commerce, la perle, l’agriculture, le BTP, le transport, ou juridiques. Pour chacun d’eux, le président a un mot particulier. «Je souhaite que ce conseil travaille vite. Les rapports qui seront rédigés seront remis au Président, et à lui seul». Pris d’un élan de lyrisme, le président avance : «ensemble nous réussirons ou ensemble nous échouerons».
Pour tenter de convaincre les sceptiques et tenter de couper court aux critiques, Gaston Flosse que ce Conseil des réformes stratégiques est là pour prendre de la hauteur quand les ministres ont la tête dans le guidon. «Nous sommes là pour contribuer à alimenter la vision et l’ambition du président de Polynésie française» précise Michel Paoletti, le président du CRS. Nommés par le président pour quatre ans, renouvelables, rien n’est dit dans la délibération adoptée à l’Assemblée de Polynésie sur les modalités de remplacement partiel ou total de ces têtes pensantes, avant le terme de leur mandat.
Tous hésitent en tout cas sur la définition exacte de ce CRS. Pour le président Flosse, le Conseil des réformes stratégiques est un «outil parmi d’autres». Pour Michel Paoletti qui le préside, «c’est un organisme». Il se réunira au moins six fois par an. Très probablement plus souvent selon les membres qui y participent.
Les sept membres nommés sont selon Gaston Flosse «sept personnalités dont le profil et l’expérience se complètent». Cinq hommes et deux femmes qui participent déjà chacun à leur façon au développement du pays, avec une prise directe dans des secteurs économiques : le commerce, la perle, l’agriculture, le BTP, le transport, ou juridiques. Pour chacun d’eux, le président a un mot particulier. «Je souhaite que ce conseil travaille vite. Les rapports qui seront rédigés seront remis au Président, et à lui seul». Pris d’un élan de lyrisme, le président avance : «ensemble nous réussirons ou ensemble nous échouerons».
Pour tenter de convaincre les sceptiques et tenter de couper court aux critiques, Gaston Flosse que ce Conseil des réformes stratégiques est là pour prendre de la hauteur quand les ministres ont la tête dans le guidon. «Nous sommes là pour contribuer à alimenter la vision et l’ambition du président de Polynésie française» précise Michel Paoletti, le président du CRS. Nommés par le président pour quatre ans, renouvelables, rien n’est dit dans la délibération adoptée à l’Assemblée de Polynésie sur les modalités de remplacement partiel ou total de ces têtes pensantes, avant le terme de leur mandat.
Tous hésitent en tout cas sur la définition exacte de ce CRS. Pour le président Flosse, le Conseil des réformes stratégiques est un «outil parmi d’autres». Pour Michel Paoletti qui le préside, «c’est un organisme». Il se réunira au moins six fois par an. Très probablement plus souvent selon les membres qui y participent.
Qui sont-ils ? Combien ça coûte ?
Michel Paoletti, conseiller spécial du président, ancien représentant de la Polynésie française au Conseil économique social et environnemental (CESE) à Paris.
François Quinquis, avocat
Aline Baldassari-Bernard, présidente de la Tahitian pearl association of French Polynesia (TPAFP), représentante du CESC
Joël Allain, P-dg de la compagnie Air Tahiti Nui
Yvette Temauri, présidente de la chambre d’agriculture
Jimmy Ly, gérant de commerce
Daniel Palacz, chef d’entreprise, représentant du CESC, administrateur provisoire de la CPS.
Il est prévu un budget annuel d’un peu plus de 4 millions de Fcfp pour faire fonctionner ce Conseil des réformes stratégiques. Les conseillers percevront 13 000 Fcfp par heure de travail effectif lors des réunions en séance plénière. Le président recevra en plus une indemnité mensuelle de 50 000 Fcfp.
Michel Paoletti, conseiller spécial du président, ancien représentant de la Polynésie française au Conseil économique social et environnemental (CESE) à Paris.
François Quinquis, avocat
Aline Baldassari-Bernard, présidente de la Tahitian pearl association of French Polynesia (TPAFP), représentante du CESC
Joël Allain, P-dg de la compagnie Air Tahiti Nui
Yvette Temauri, présidente de la chambre d’agriculture
Jimmy Ly, gérant de commerce
Daniel Palacz, chef d’entreprise, représentant du CESC, administrateur provisoire de la CPS.
Il est prévu un budget annuel d’un peu plus de 4 millions de Fcfp pour faire fonctionner ce Conseil des réformes stratégiques. Les conseillers percevront 13 000 Fcfp par heure de travail effectif lors des réunions en séance plénière. Le président recevra en plus une indemnité mensuelle de 50 000 Fcfp.
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