PAPEETE, le 1er septembre 2014. Le 3e instrument financier est l’une des dotations de l’Etat au Pays qui sert exclusivement à financer des investissements sur les équipements routiers, maritimes, aéroportuaires ou la lutte contre la montée des eaux. En 2014, l’Etat a prévu d’investir plus de 6 milliards de Fcfp sur le territoire. Une première tranche de 5 milliards de Fcfp vient d’être actée. Ce sont des crédits qui arrivent directement de l’Etat via le ministère des outremers. Fin 2013, au moment du vote du budget attribué aux outremers, l’Etat avait validé une enveloppe globale de 16 milliards d’euros au profit de l’investissement dans les 15 territoires ultramarins. La Polynésie mobilisait plus du tiers de cette dotation avec 6,1 milliards accordés pour 2014 : une enveloppe en hausse de 1,2 milliards de Fcfp.
Au cours de différents arbitrages qui ont eu lieu en janvier et en juin dernier, 89 projets ont été déterminés entre l’Etat et le Pays pour utiliser ces crédits là où ils seront les plus utiles. La répartition géographique montre que l’enveloppe 2014 de ce 3e instrument financier vont pour 66% du total aux Îles du Vent, 11% aux Îles sous le Vent, 10% aux Marquises, 7% aux Tuamotu Gambier, 2% aux Australes. 4% des opérations réalisées relèvent en revanche de plusieurs archipels. Dans un arrêté du Haut commissariat, publié le 26 août dernier, il est précisé que «au regard de la disponibilité des autorisations d’engagement, l’engagement financier de l’Etat s’effectuera en plusieurs tranches». La première tranche qui a fait l’objet d’une convention est de 5 milliards de Fcfp. Les engagements restants à réaliser viendront s’ajouter à cette première convention.
Au cours de différents arbitrages qui ont eu lieu en janvier et en juin dernier, 89 projets ont été déterminés entre l’Etat et le Pays pour utiliser ces crédits là où ils seront les plus utiles. La répartition géographique montre que l’enveloppe 2014 de ce 3e instrument financier vont pour 66% du total aux Îles du Vent, 11% aux Îles sous le Vent, 10% aux Marquises, 7% aux Tuamotu Gambier, 2% aux Australes. 4% des opérations réalisées relèvent en revanche de plusieurs archipels. Dans un arrêté du Haut commissariat, publié le 26 août dernier, il est précisé que «au regard de la disponibilité des autorisations d’engagement, l’engagement financier de l’Etat s’effectuera en plusieurs tranches». La première tranche qui a fait l’objet d’une convention est de 5 milliards de Fcfp. Les engagements restants à réaliser viendront s’ajouter à cette première convention.
89 opérations pour 8,6 milliards de Fcfp
Au titre du dispositif du 3e instrument financier, les opérations choisies sont financées à 80% par l’Etat, le reste étant à la charge du Pays. Pour l’année 2014, la part de l’Etat représentera, comme pour les années 2011, 2012 et 2013, une somme de 6 123 245 823 Fcfp. Avec la participation du Pays, la somme globale de ses investissements est de 8,6 milliards de Fcfp répartie en 89 opérations différentes.
Dans cette enveloppe globale, 75% du montant est attribué pour des travaux routiers, soit 6,5 milliards de Fcfp. 14% du montant va aux travaux effectués pour la défense contre les eaux, soit 1,2 milliard. 8% pour le secteur maritime 689,5 millions et 244 millions de Fcfp pour l’aéroportuaire (3% du montant total).
Au titre du dispositif du 3e instrument financier, les opérations choisies sont financées à 80% par l’Etat, le reste étant à la charge du Pays. Pour l’année 2014, la part de l’Etat représentera, comme pour les années 2011, 2012 et 2013, une somme de 6 123 245 823 Fcfp. Avec la participation du Pays, la somme globale de ses investissements est de 8,6 milliards de Fcfp répartie en 89 opérations différentes.
Dans cette enveloppe globale, 75% du montant est attribué pour des travaux routiers, soit 6,5 milliards de Fcfp. 14% du montant va aux travaux effectués pour la défense contre les eaux, soit 1,2 milliard. 8% pour le secteur maritime 689,5 millions et 244 millions de Fcfp pour l’aéroportuaire (3% du montant total).
Quelques uns des investissements listés
Financement d’études ou réalisations concrètes, les crédits du 3e instrument financier peuvent être utilisés de diverses manières mais uniquement dans les quatre secteurs prioritaires définis et ils incluent une participation de 20% du Pays aux opérations financées. Quelques exemples choisis dans la liste : l’aménagement d’une mise à l’eau pour les pêcheurs à Hao, des études pour l’aménagement de la traversée de Papara ou de Mahina, l’aménagement et le revêtement routier du front de mer de Papeete, études pour l’aménagement du carrefour de Tipaerui, la mise à deux fois deux voies de la RT2 entre Papeete et Arue ; de nombreuses mises aux normes des balisages des aérodromes dans les archipels, l’aménagement de quais aux embarcadères de Papetoai et de Paopao, la réhabilitation de la marina de Maupiti, la construction d’abris dans les îles menacées de submersion en cas de cyclones.
Financement d’études ou réalisations concrètes, les crédits du 3e instrument financier peuvent être utilisés de diverses manières mais uniquement dans les quatre secteurs prioritaires définis et ils incluent une participation de 20% du Pays aux opérations financées. Quelques exemples choisis dans la liste : l’aménagement d’une mise à l’eau pour les pêcheurs à Hao, des études pour l’aménagement de la traversée de Papara ou de Mahina, l’aménagement et le revêtement routier du front de mer de Papeete, études pour l’aménagement du carrefour de Tipaerui, la mise à deux fois deux voies de la RT2 entre Papeete et Arue ; de nombreuses mises aux normes des balisages des aérodromes dans les archipels, l’aménagement de quais aux embarcadères de Papetoai et de Paopao, la réhabilitation de la marina de Maupiti, la construction d’abris dans les îles menacées de submersion en cas de cyclones.
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