MONTPELLIER, 30 août 2014 (AFP) - Un ancien pâtissier de Frontignan (Hérault), près de Montpellier, est menacé d'une procédure de recouvrement par l'organisme qui gère ses prestations sociales pour la modique somme de... 22 centimes d'euros.
Le 20 août, Jean-Louis Micalet est tombé des nues en recevant un courrier de relance du Régime social des indépendants (RSI), qui gère les prestations sociales des indépendants pour le compte de la Ram (Réunion des assureurs maladie) : le RSI lui réclame le remboursement de la somme de 0,22 euro, "versée à tort", relate le Midi Libre sur son site internet.
Evoquant une première lettre réclamant ce remboursement, le RSI le menace: "Vous n'avez pas souhaité utiliser les voies de recours proposées dans ce courrier. Sans règlement de votre part, nous serions dans l'obligation d'engager une procédure de recouvrement".
"Je n'ai pas reçu ce premier courrier", assure l'ancien pâtissier. "Sinon, j'aurais payé... en échelonnant la dette", explique-t-il en souriant au Midi Libre. "Bon, je sais que tout ça est automatisé mais que cela échappe à tout contrôle ! Envoyer ce courrier coûte plus cher que 0,22 euro!".
"La France, c'est le pays des moulins à vent", peste-t-il encore dans le quotidien, tout en garantissant qu'il va s'acquitter de sa dette.
Du côté de RSI, joint par le Midi Libre, on explique assurer une "mission de service public": "On gère un système d'assurance-maladie pour le compte de la Sécurité sociale et on se doit de récupérer ces sommes payées à tort qui, multipliées par des millions d'assurés, peuvent être élevées".
Le 20 août, Jean-Louis Micalet est tombé des nues en recevant un courrier de relance du Régime social des indépendants (RSI), qui gère les prestations sociales des indépendants pour le compte de la Ram (Réunion des assureurs maladie) : le RSI lui réclame le remboursement de la somme de 0,22 euro, "versée à tort", relate le Midi Libre sur son site internet.
Evoquant une première lettre réclamant ce remboursement, le RSI le menace: "Vous n'avez pas souhaité utiliser les voies de recours proposées dans ce courrier. Sans règlement de votre part, nous serions dans l'obligation d'engager une procédure de recouvrement".
"Je n'ai pas reçu ce premier courrier", assure l'ancien pâtissier. "Sinon, j'aurais payé... en échelonnant la dette", explique-t-il en souriant au Midi Libre. "Bon, je sais que tout ça est automatisé mais que cela échappe à tout contrôle ! Envoyer ce courrier coûte plus cher que 0,22 euro!".
"La France, c'est le pays des moulins à vent", peste-t-il encore dans le quotidien, tout en garantissant qu'il va s'acquitter de sa dette.
Du côté de RSI, joint par le Midi Libre, on explique assurer une "mission de service public": "On gère un système d'assurance-maladie pour le compte de la Sécurité sociale et on se doit de récupérer ces sommes payées à tort qui, multipliées par des millions d'assurés, peuvent être élevées".
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