
Tahiti, le 14 juin 2021 - Le conseil des ministres a validé lundi une hausse de 600 à 1 800 Fcfp, à partir du 1er juillet, des tarifs d’Air Tahiti pour les vols aller-retour entre Tahiti et les douze aérodromes polynésiens de la zone de libre concurrence.
Air Tahiti l’annonce déjà depuis plusieurs jours : A compter du 1er juillet “une taxe de solidarité de 1 800 Fcfp par aller-retour” sera à ajouter à ses tarifs pour les vols entre Tahiti et les aérodromes de la zone de libre concurrence que sont Fakarava, Rangiroa, Tikehau, Hiva Oa, Nuku Hiva, Bora Bora, Huahine, Raiatea, Maupiti, Rurutu et Tubuai). Ce surcoût devrait être de 600 Fcfp pour les vols aller-retour entre Tahiti et Moorea. Un ensemble de hausses tarifaires auquel le gouvernement a donné son feu vert, en conseil des ministres lundi. Cette augmentation du prix des billets d'avions vers ces douze destinations avait pourtant été placée sous réserve par le ministre en charge des transports aériens interinsulaires. Lors d’un point presse donné début juin, Jean-Christophe Bouissou la relativisait en expliquant qu’elle devait d’abord être "homologuée" par le gouvernement et qu’il serait de "bonne pratique" commerciale pour la compagnie aérienne d’absorber la Contribution de solidarité de la continuité territoriale du transport aérien interinsulaire (CSCTAI), compte tenu de l’arrivée prochaine de la concurrence pour la desserte des douze aérodromes concernés.
La CSCTAI répercutée
Cette nécessaire homologation gouvernementale a été actée lundi. "Le trafic des passagers dans cette zone de libre concurrence est encore en dessous du niveau statistique de 2019, (…) du fait de la crise sanitaire", justifie le gouvernement dans un communiqué diffusé dans l'après-midi. "Air Tahiti accuse donc encore, comme en 2020, un résultat déficitaire d’exploitation qui ne l’autorise pas à faire un effort d’absorption de la CSCTAI dans son prix actuel."
La CSCTAI entre en vigueur dès le 1er juillet. Elle sera de 900 Fcfp pour les vols de plus de 100 kilomètres et de 300 Fcfp pour les distances plus courtes. La compagnie aérienne se borne donc à répercuter son montant sur ses tarifs. Notons que cette taxe sera prélevée sur chaque billet d’avion inter-île dès le 1er juillet dans le cadre de la réforme de l’organisation du transport aérien interinsulaire. Sa vocation : alimenter le fonds public de péréquation qui entre en vigueur à cette date, afin de soutenir financièrement la desserte des 34 destinations de désenclavement identifiées au fenua. Des destinations elles-mêmes l’objet de délégation de service public jusqu’en juillet 2026.
Air Tahiti l’annonce déjà depuis plusieurs jours : A compter du 1er juillet “une taxe de solidarité de 1 800 Fcfp par aller-retour” sera à ajouter à ses tarifs pour les vols entre Tahiti et les aérodromes de la zone de libre concurrence que sont Fakarava, Rangiroa, Tikehau, Hiva Oa, Nuku Hiva, Bora Bora, Huahine, Raiatea, Maupiti, Rurutu et Tubuai). Ce surcoût devrait être de 600 Fcfp pour les vols aller-retour entre Tahiti et Moorea. Un ensemble de hausses tarifaires auquel le gouvernement a donné son feu vert, en conseil des ministres lundi. Cette augmentation du prix des billets d'avions vers ces douze destinations avait pourtant été placée sous réserve par le ministre en charge des transports aériens interinsulaires. Lors d’un point presse donné début juin, Jean-Christophe Bouissou la relativisait en expliquant qu’elle devait d’abord être "homologuée" par le gouvernement et qu’il serait de "bonne pratique" commerciale pour la compagnie aérienne d’absorber la Contribution de solidarité de la continuité territoriale du transport aérien interinsulaire (CSCTAI), compte tenu de l’arrivée prochaine de la concurrence pour la desserte des douze aérodromes concernés.
La CSCTAI répercutée
Cette nécessaire homologation gouvernementale a été actée lundi. "Le trafic des passagers dans cette zone de libre concurrence est encore en dessous du niveau statistique de 2019, (…) du fait de la crise sanitaire", justifie le gouvernement dans un communiqué diffusé dans l'après-midi. "Air Tahiti accuse donc encore, comme en 2020, un résultat déficitaire d’exploitation qui ne l’autorise pas à faire un effort d’absorption de la CSCTAI dans son prix actuel."
La CSCTAI entre en vigueur dès le 1er juillet. Elle sera de 900 Fcfp pour les vols de plus de 100 kilomètres et de 300 Fcfp pour les distances plus courtes. La compagnie aérienne se borne donc à répercuter son montant sur ses tarifs. Notons que cette taxe sera prélevée sur chaque billet d’avion inter-île dès le 1er juillet dans le cadre de la réforme de l’organisation du transport aérien interinsulaire. Sa vocation : alimenter le fonds public de péréquation qui entre en vigueur à cette date, afin de soutenir financièrement la desserte des 34 destinations de désenclavement identifiées au fenua. Des destinations elles-mêmes l’objet de délégation de service public jusqu’en juillet 2026.
DSP : "l’offre négociée" d’Air Tahiti retenue
Air Tahiti était seule en lice pour répondre à l’appel d’offres du Pays. Dans sa réunion de lundi, le conseil des ministres a approuvé "l’offre négociée" de la compagnie aérienne pour la desserte de 32 des 34 aérodromes polynésiens de désenclavement. La procédure n’est pas encore achevée, mais selon toute vraisemblance à compter du mois prochain, Air Tahiti devrait être le délégataire de service public pour la desserte de Ahe, Anaa, Apataki, Aratika, Tureia, Arutua, Faaite, Fakahina, Fangatau, Vahitahi, Hao, Hikueru, Katiu, Kauehi, Totegegie, Kaukura, Makemo, Manihi, Mataiva, Tatakoto, Napuka, Niau, Nukutavake, Puka Puka, Takaroa, Pukarua, Raroia, Reao, Takapoto, Takume, de Rimatara et Raivavae.
A noter que la délégation de service public pour la desserte de Ua Huka et Ua Pou aux Marquises a été convenue avec la compagnie Tahiti Air Charter, une filiale du groupe Degage. Pour le transport public vers ces 34 destinations de désenclavement, le gouvernement a négocié des baisses tarifaires comprises entre 5 et 9% par rapport aux prix actuels avec ses deux délégataires de service public.
A noter que la délégation de service public pour la desserte de Ua Huka et Ua Pou aux Marquises a été convenue avec la compagnie Tahiti Air Charter, une filiale du groupe Degage. Pour le transport public vers ces 34 destinations de désenclavement, le gouvernement a négocié des baisses tarifaires comprises entre 5 et 9% par rapport aux prix actuels avec ses deux délégataires de service public.
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