PAPEETE, lundi 19 août 2013. C’est le principe des vases communicants dont les répercussions se retrouvent parfois là où on ne les attendait pas. L’an dernier les effectifs globaux des collèges diminuant en Polynésie française, une réduction des postes d’enseignants dans le second degré est officiellement actée. Au final 40 postes d’enseignants sont retirés. Sur le papier tout va bien. Mais la situation de la Polynésie est particulière : ainsi il n’est pas question, par exemple, de supprimer une classe de 6e, même si elle n’a que 15 élèves, dans les îles. Aussi, par ricochet, ces suppressions de postes affectent en majorité les établissements importants de Polynésie française, exclusivement sur l’île de Tahiti.
Nouveauté de cette rentrée scolaire 2013, des classes de 6e comptant 30 élèves ne sont donc pas rares : on en trouve notamment cette année à Paea, Taravao et Papara alors que l’an dernier la norme était plutôt de 27 à 28 élèves. La hausse des effectifs dans les classes de 6e de ces trois communes est à mettre en parallèle avec la situation du collège –voisin- de Hitia’a O Te Ra qui accueille à peine 17 élèves par classe en début de collège. Ce qui démontre une fois de plus la nécessité de construire un nouveau collège à Teva i Uta. Dans les classes de 30 élèves, forcément, l’aide personnalisée à ces tout nouveaux collégiens sera moins ciblée que précédemment. Des effectifs importants, certes, mais qui respectent encore les textes qui autorisent les classes de 6e à accueillir jusqu’à 32 élèves avant que le dédoublement ne soit obligatoire.
Dans les lycées, la situation est bien plus préoccupante. D’autant qu’aucun texte officiel ne régit la cote d’alerte des effectifs en lycée. Ainsi le lycée Gauguin compte des classes de seconde avec plus de 40 élèves cette année, même chose à Aorai. «Là c’est du déjà vu» témoigne une enseignante. «On espère seulement que tous auront une chaise pour s’asseoir !». Enfin, la suppression des 40 postes en Polynésie se fera certainement ressentir dans le courant de l’année quand il sera nécessaire d’assurer les remplacements d’enseignants absents. En effet, la très grande majorité de ces suppressions a porté sur les moyens de suppléance de l’académie qui se retrouve désormais fort dépourvue.
Néanmoins, cette rentrée scolaire est moins difficile que ne l’avait été la précédente. La signature des contrats des professeurs non titulaires a été anticipée dans la très grande majorité des cas, même si tous ces contractuels n’ont pas pu être présents pour la rentée scolaire. Enfin, la restructuration en cours de la DES (direction de l’enseignement secondaire) et de la DEP (direction de l’enseignement primaire) n’a pas de répercussion trop marquée sur le fonctionnement des services.
Nouveauté de cette rentrée scolaire 2013, des classes de 6e comptant 30 élèves ne sont donc pas rares : on en trouve notamment cette année à Paea, Taravao et Papara alors que l’an dernier la norme était plutôt de 27 à 28 élèves. La hausse des effectifs dans les classes de 6e de ces trois communes est à mettre en parallèle avec la situation du collège –voisin- de Hitia’a O Te Ra qui accueille à peine 17 élèves par classe en début de collège. Ce qui démontre une fois de plus la nécessité de construire un nouveau collège à Teva i Uta. Dans les classes de 30 élèves, forcément, l’aide personnalisée à ces tout nouveaux collégiens sera moins ciblée que précédemment. Des effectifs importants, certes, mais qui respectent encore les textes qui autorisent les classes de 6e à accueillir jusqu’à 32 élèves avant que le dédoublement ne soit obligatoire.
Dans les lycées, la situation est bien plus préoccupante. D’autant qu’aucun texte officiel ne régit la cote d’alerte des effectifs en lycée. Ainsi le lycée Gauguin compte des classes de seconde avec plus de 40 élèves cette année, même chose à Aorai. «Là c’est du déjà vu» témoigne une enseignante. «On espère seulement que tous auront une chaise pour s’asseoir !». Enfin, la suppression des 40 postes en Polynésie se fera certainement ressentir dans le courant de l’année quand il sera nécessaire d’assurer les remplacements d’enseignants absents. En effet, la très grande majorité de ces suppressions a porté sur les moyens de suppléance de l’académie qui se retrouve désormais fort dépourvue.
Néanmoins, cette rentrée scolaire est moins difficile que ne l’avait été la précédente. La signature des contrats des professeurs non titulaires a été anticipée dans la très grande majorité des cas, même si tous ces contractuels n’ont pas pu être présents pour la rentée scolaire. Enfin, la restructuration en cours de la DES (direction de l’enseignement secondaire) et de la DEP (direction de l’enseignement primaire) n’a pas de répercussion trop marquée sur le fonctionnement des services.
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