PAPEETE, le 29 aout 2014 - Ce sont 5 jeunes femmes et 7 jeunes hommes qui ont reçu ce vendredi leurs diplômes de Cadets de la République et leurs insignes d’adjoints de sécurité, après un an de formation. Ce programme permet à des jeunes avec peu de diplômes de se former et de tester le métier de policier.
La quatrième promotion polynésienne des Cadets de la République a reçu ce vendredi 29 août ses diplômes validant une année de formation, et leurs insignes d’adjoints de sécurité. Les 12 jeunes âgés de 18 à 30 ans, cinq femmes et sept hommes de toute origine ou niveau social, vont maintenant intégrer la Direction de la Sécurité Publique ou la Direction de la Police aux Frontières. Avec les trois promotions précédentes, ce sont 37 jeunes qui ont ainsi reçu la possibilité de s’insérer professionnellement dans les métiers de la sécurité publique.
Le commandant de police Tamatea Tuheiava, chef du centre de formation qui s’est chargé de ces recrues, explique qu’un cadet « est un adjoint de sécurité avec un statut particulier puisqu’il bénéficie d’une formation initiale d’une année complète, pour se préparer à son futur métier, mais aussi d’une préparation au concours de gardien de la paix. Ça a permis à cette promotion de bénéficier d’heures d’enseignement général avec le lycée Aorai, et surtout de découvrir des services, des institutions et des organismes dans le domaine de la sécurité. Tous les cadets sont inscrits pour le prochain concours en octobre. Parmi les trois anciennes promotions, une bonne partie est déjà gardien de la paix, ici à Tahiti avec le concours déconcentré, ou au niveau national. Ces derniers devront faire un temps en métropole avant de pouvoir venir sur le fenua à terme. »
Le niveau de cette promotion a été, selon le policier, très satisfaisant, avec une moyenne de 14 sur 20. La major de promo a même atteint les 15,23. Ils ont surtout intégré le code de déontologie de la police, avec ses valeurs rappelées par la directrice de cabinet du Haut-Commissaire Marie Baville : humilité, discipline, esprit d’initiative, respect du droit et des citoyens, et enfin la volonté de progresser.
La quatrième promotion polynésienne des Cadets de la République a reçu ce vendredi 29 août ses diplômes validant une année de formation, et leurs insignes d’adjoints de sécurité. Les 12 jeunes âgés de 18 à 30 ans, cinq femmes et sept hommes de toute origine ou niveau social, vont maintenant intégrer la Direction de la Sécurité Publique ou la Direction de la Police aux Frontières. Avec les trois promotions précédentes, ce sont 37 jeunes qui ont ainsi reçu la possibilité de s’insérer professionnellement dans les métiers de la sécurité publique.
Le commandant de police Tamatea Tuheiava, chef du centre de formation qui s’est chargé de ces recrues, explique qu’un cadet « est un adjoint de sécurité avec un statut particulier puisqu’il bénéficie d’une formation initiale d’une année complète, pour se préparer à son futur métier, mais aussi d’une préparation au concours de gardien de la paix. Ça a permis à cette promotion de bénéficier d’heures d’enseignement général avec le lycée Aorai, et surtout de découvrir des services, des institutions et des organismes dans le domaine de la sécurité. Tous les cadets sont inscrits pour le prochain concours en octobre. Parmi les trois anciennes promotions, une bonne partie est déjà gardien de la paix, ici à Tahiti avec le concours déconcentré, ou au niveau national. Ces derniers devront faire un temps en métropole avant de pouvoir venir sur le fenua à terme. »
Le niveau de cette promotion a été, selon le policier, très satisfaisant, avec une moyenne de 14 sur 20. La major de promo a même atteint les 15,23. Ils ont surtout intégré le code de déontologie de la police, avec ses valeurs rappelées par la directrice de cabinet du Haut-Commissaire Marie Baville : humilité, discipline, esprit d’initiative, respect du droit et des citoyens, et enfin la volonté de progresser.
Keani Madeddu est major de promotion
« Pour être major de promo il faut bucher presque tous les soirs. J’ai dû apprendre les articles du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale par cœur, parce que nos formateurs sont stricts, ils veulent que nous soyons prêt à être dans la police, il n’y a pas d’à peu près.
J’ai 19 ans, et j’ai eu mon bac série littéraire l’année dernière. Un de mes cousins m’a parlé du concours, et je me suis dit : pourquoi pas. Je ne savais pas ce que je voulais faire, et là maintenant que je suis major de promo, c’est un peu un signe ! J’ai une vocation qui est en train de naitre. On est très stricts dans la famille, donc pour moi depuis toute petite il faut respecter la loi. Et j’aime aussi la discipline qu’il y a dans les forces de l’ordre. »
« Pour être major de promo il faut bucher presque tous les soirs. J’ai dû apprendre les articles du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale par cœur, parce que nos formateurs sont stricts, ils veulent que nous soyons prêt à être dans la police, il n’y a pas d’à peu près.
J’ai 19 ans, et j’ai eu mon bac série littéraire l’année dernière. Un de mes cousins m’a parlé du concours, et je me suis dit : pourquoi pas. Je ne savais pas ce que je voulais faire, et là maintenant que je suis major de promo, c’est un peu un signe ! J’ai une vocation qui est en train de naitre. On est très stricts dans la famille, donc pour moi depuis toute petite il faut respecter la loi. Et j’aime aussi la discipline qu’il y a dans les forces de l’ordre. »
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti