PAPEETE, le 28 août 2014. Depuis de nombreux mois, Tahiti se prépare à accueillir les championnats du monde de pétanque, (du 23 au 26 octobre), mais la survenue de l'épidémie d'Ebola sur le continent africain est venue compromettre, ces dernières semaines, cette organisation. En effet, sur les 48 pays sélectionnés à participer à ces Mondiaux de pétanque à Tahiti, on compte huit pays du continent africain. Toutefois seulement trois de ces pays (Guinée, Côté d'Ivoire et Sénégal) sont situés en Afrique de l'Ouest où l'épidémie d'Ebola est déclarée et un seul pays, la Guinée, est véritablement atteint par l'épidémie. Pour l'OMS, en effet quatre pays de l'Afrique de l'Ouest sont confrontés à cette épidémie d'Ebola : la Guinée, le Sierra Leone, le Libéria et le Nigéria.
Pour ne pas mettre en danger les Polynésiens et ne pas ternir la réputation de paradis touristique du territoire, les autorités du Pays s'interrogent sérieusement sur les options possibles face à cet événement sportif mondial avec l'arrivée prévue en Polynésie de délégations venues d'Afrique de l'Ouest. Depuis quelques jours des discussions ont été entamées. Le président polynésien a écrit un courrier au président de la Fédération internationale de pétanque pour lui faire part de ses inquiétudes ; les discussions sont ouvertes également avec les responsables de la santé et même avec l'Etat.
Aucune décision n'a été prise pour l'instant et ne devrait pas être prise avant la semaine prochaine, au plus tard dans 15 jours. De fait, il n'y a que quelques options possibles parmi lesquelles un report de ce championnat mondial à une date ultérieure à 6, 8 mois voire un an ; la possibilité éventuelle de la Fédération internationale de ne pas laisser les "pays à risque" participer à cette compétition; l'organisation de vérifications médicales à l'arrivée des compétiteurs sur le territoire mais les détecteurs thermiques ne pourront évaluer efficacement que les personnes ayant déjà de la fièvre. Or, Ebola est un virus à incubation lente, les premiers symptômes peuvent n'apparaître que 21 jours plus tard.
Pour le Pays c'est un véritable casse-tête, mais la solution préconisée ne sera prise qu'après avoir recueilli toutes les informations nécessaires. Le but est d'éviter l'entrée éventuelle de ce virus très mortel. L'an dernier, la connexion avait été faite par certains de l'arrivée du virus du zika avec les délégations africaines des équipes venues disputer le championnat du monde de beach soccer à Tahiti. Cette corrélation n'a jamais été avérée par les services de santé du Pays mais la rumeur court toujours. Dans le cas du zika, il s'agissait néanmoins d'un virus bénin. Ebola est un virus autrement plus inquiétant.
Pour ne pas mettre en danger les Polynésiens et ne pas ternir la réputation de paradis touristique du territoire, les autorités du Pays s'interrogent sérieusement sur les options possibles face à cet événement sportif mondial avec l'arrivée prévue en Polynésie de délégations venues d'Afrique de l'Ouest. Depuis quelques jours des discussions ont été entamées. Le président polynésien a écrit un courrier au président de la Fédération internationale de pétanque pour lui faire part de ses inquiétudes ; les discussions sont ouvertes également avec les responsables de la santé et même avec l'Etat.
Aucune décision n'a été prise pour l'instant et ne devrait pas être prise avant la semaine prochaine, au plus tard dans 15 jours. De fait, il n'y a que quelques options possibles parmi lesquelles un report de ce championnat mondial à une date ultérieure à 6, 8 mois voire un an ; la possibilité éventuelle de la Fédération internationale de ne pas laisser les "pays à risque" participer à cette compétition; l'organisation de vérifications médicales à l'arrivée des compétiteurs sur le territoire mais les détecteurs thermiques ne pourront évaluer efficacement que les personnes ayant déjà de la fièvre. Or, Ebola est un virus à incubation lente, les premiers symptômes peuvent n'apparaître que 21 jours plus tard.
Pour le Pays c'est un véritable casse-tête, mais la solution préconisée ne sera prise qu'après avoir recueilli toutes les informations nécessaires. Le but est d'éviter l'entrée éventuelle de ce virus très mortel. L'an dernier, la connexion avait été faite par certains de l'arrivée du virus du zika avec les délégations africaines des équipes venues disputer le championnat du monde de beach soccer à Tahiti. Cette corrélation n'a jamais été avérée par les services de santé du Pays mais la rumeur court toujours. Dans le cas du zika, il s'agissait néanmoins d'un virus bénin. Ebola est un virus autrement plus inquiétant.
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