PAPEETE, 28 août 2014 – La Polynésie française a conclu ce jeudi un accord avec la direction de l’Aviation civile chinoise permettant l’ouverture de liaisons aériennes avec les villes de Beijin, Shanghai et Canton. L’entente prévoit également le bénéfice de la 5e liberté de l’air permettant aux compagnies aériennes bénéficiaires d’utiliser Tahiti et ces trois mégapoles chinoises comme escale commerciale.
L’accord signé ce jeudi matin entre le Pays et le ministre Li Jiaxiang, administrateur de la CAAC, l’Administration Chinoise de l’Aviation Civile, a été qualifié par Gaston Flosse de "moment très fort, peut-être le plus fort jusqu’à présent" dans les relations sino-polynésiennes. Il définit le cadre juridique nécessaire aux compagnies aériennes chinoises pour exercer régulièrement leur activité commerciale en incluant l’escale Tahiti-Faa’a. Il permet aussi en contrepartie à toute compagnie aérienne polynésienne d’envisager la création de routes vers la Chine.
Gaston Flosse a estimé que cet accord était un "préalable nécessaire à l’organisation et au développement de liaisons aériennes plus commodes et plus intenses que celles qui existent actuellement".
Une fréquence de 14 vols réguliers ou chartérisés par semaine est envisagée pour relier directement Tahiti avec les villes de Beijin, Shanghai et Canton.
Le périmètre de l’entente entre la Polynésie française et la direction de l’aviation civile chinoise prévoit également le bénéfice des droits de 5e liberté aux compagnies aériennes utilisant cet accord. Ce privilège, accordé par le Pays à la Chine dans un contexte de services aériens internationaux réguliers, donne la possibilité de débarquer et d'embarquer en Polynésie française du trafic en provenance ou à destination de Chine.
Chaque partie signataire de l'accord a la capacité de désigner deux opérateurs qui pourront opérer "sans limitation dans les vols passagers ou cargo, et avec tout type d’aéronef" a précisé Li Xiajiang. "En plus, chacune des parties pourra entre nos deux destinations, ou au-delà de nos deux destinations, opérer 7 vols hebdomadaires en 5ème liberté. De plus, en raisonnant et en intégrant les difficultés inhérentes au démarrage immédiat d’une liaison aérienne directe, la CAAC a soutenu l’idée d’autoriser à titre expérimental des vols de type charter qui dans un premier temps s’adaptent mieux aux marchés".
"diagonale du Pacifique"
Gaston Flosse a de nouveau évoqué jeudi le potentiel d’une "diagonale du Pacifique", route aérienne reliant la Chine à l’Amérique Latine avec escale commerciale à Tahiti. "Vous connaissez en effet notre position stratégique au milieu du Pacifique", a-t-il souligné lors du discours prononcé devant la délégation chinoise jeudi matin, peu avant la ratification de l’entente. Cette nouvelle route trans-Pacifique devrait prendre appui à Santiago du Chili, en Amérique du Sud.
Cette route aérienne, évoquée en juillet 2013 avec Sao Paulo (Brésil) constitue un élément essentiel du développement touristique avec le projet Mahana Beach. Cette liaison permettrait aux millions de passagers reliant chaque année l’Asie à l’Amérique du sud de gagner un temps considérable en passant par Tahiti. Ce flux important de touristes et d’hommes d’affaires pourrait constituer un puissant moyen de développer du tourisme local.
La signature de l’accord de services aériens entre la Polynésie française et la Chine intervient alors que l’Etat a considérablement assoupli les conditions d’obtention d’un visa pour les visiteurs chinois souhaitant se rendre dans nos îles, avec la mise en place d’une dispense pour les séjours inférieurs à 15 jours organisés en collaboration avec une agence de voyage agréée, en Chine.
Selon les estimations publiées par la presse officielle la barre des 100 millions de touristes chinois dans le monde devrait être dépassée dès 2014. "Nous ne demandons que le quart d’un million de touristes pour commencer et après on verra", a ironisé Gaston Flosse jeudi matin pour évoquer le formidable potentiel qu'offre la signature de cet accord de services aériens avec l'aviation civile chinoise.
Reste aujourd'hui aux compagnies aériennes chinoises à utiliser cette nouvelle route qui leur est offerte. Trois sociétés chinoises semblent intéressées : China Airlines, Southern China Airlines et Hainan Airlines.
L’accord signé ce jeudi matin entre le Pays et le ministre Li Jiaxiang, administrateur de la CAAC, l’Administration Chinoise de l’Aviation Civile, a été qualifié par Gaston Flosse de "moment très fort, peut-être le plus fort jusqu’à présent" dans les relations sino-polynésiennes. Il définit le cadre juridique nécessaire aux compagnies aériennes chinoises pour exercer régulièrement leur activité commerciale en incluant l’escale Tahiti-Faa’a. Il permet aussi en contrepartie à toute compagnie aérienne polynésienne d’envisager la création de routes vers la Chine.
Gaston Flosse a estimé que cet accord était un "préalable nécessaire à l’organisation et au développement de liaisons aériennes plus commodes et plus intenses que celles qui existent actuellement".
Une fréquence de 14 vols réguliers ou chartérisés par semaine est envisagée pour relier directement Tahiti avec les villes de Beijin, Shanghai et Canton.
Le périmètre de l’entente entre la Polynésie française et la direction de l’aviation civile chinoise prévoit également le bénéfice des droits de 5e liberté aux compagnies aériennes utilisant cet accord. Ce privilège, accordé par le Pays à la Chine dans un contexte de services aériens internationaux réguliers, donne la possibilité de débarquer et d'embarquer en Polynésie française du trafic en provenance ou à destination de Chine.
Chaque partie signataire de l'accord a la capacité de désigner deux opérateurs qui pourront opérer "sans limitation dans les vols passagers ou cargo, et avec tout type d’aéronef" a précisé Li Xiajiang. "En plus, chacune des parties pourra entre nos deux destinations, ou au-delà de nos deux destinations, opérer 7 vols hebdomadaires en 5ème liberté. De plus, en raisonnant et en intégrant les difficultés inhérentes au démarrage immédiat d’une liaison aérienne directe, la CAAC a soutenu l’idée d’autoriser à titre expérimental des vols de type charter qui dans un premier temps s’adaptent mieux aux marchés".
"diagonale du Pacifique"
Gaston Flosse a de nouveau évoqué jeudi le potentiel d’une "diagonale du Pacifique", route aérienne reliant la Chine à l’Amérique Latine avec escale commerciale à Tahiti. "Vous connaissez en effet notre position stratégique au milieu du Pacifique", a-t-il souligné lors du discours prononcé devant la délégation chinoise jeudi matin, peu avant la ratification de l’entente. Cette nouvelle route trans-Pacifique devrait prendre appui à Santiago du Chili, en Amérique du Sud.
Cette route aérienne, évoquée en juillet 2013 avec Sao Paulo (Brésil) constitue un élément essentiel du développement touristique avec le projet Mahana Beach. Cette liaison permettrait aux millions de passagers reliant chaque année l’Asie à l’Amérique du sud de gagner un temps considérable en passant par Tahiti. Ce flux important de touristes et d’hommes d’affaires pourrait constituer un puissant moyen de développer du tourisme local.
La signature de l’accord de services aériens entre la Polynésie française et la Chine intervient alors que l’Etat a considérablement assoupli les conditions d’obtention d’un visa pour les visiteurs chinois souhaitant se rendre dans nos îles, avec la mise en place d’une dispense pour les séjours inférieurs à 15 jours organisés en collaboration avec une agence de voyage agréée, en Chine.
Selon les estimations publiées par la presse officielle la barre des 100 millions de touristes chinois dans le monde devrait être dépassée dès 2014. "Nous ne demandons que le quart d’un million de touristes pour commencer et après on verra", a ironisé Gaston Flosse jeudi matin pour évoquer le formidable potentiel qu'offre la signature de cet accord de services aériens avec l'aviation civile chinoise.
Reste aujourd'hui aux compagnies aériennes chinoises à utiliser cette nouvelle route qui leur est offerte. Trois sociétés chinoises semblent intéressées : China Airlines, Southern China Airlines et Hainan Airlines.
Deux vols par jour entre la Chine et la Polynésie française
Quels sont les éléments de l’accord signé ce matin ?
Gaston Flosse : C’est un accord qui autorise les avions de nationalité chinoise à desservir la Polynésie française et notre compagnie aérienne à desservir la Chine. Nous nous sommes accordés, l’un et l’autre, sur une fréquence de 14 vols par semaine, à leur demande d’ailleurs. Ce qui veut dire qu’ils pourront faire deux vols par jour entre la Chine et la Polynésie.
Quelles sont les compagnies aériennes chinoises concernées ?
Gaston Flosse : Pour l’instant il s’agit d'Air China, de Southern China Airlines et probablement aussi de la Hainan Airlines. Nous attendons de créer la deuxième compagnie aérienne pour pouvoir envoyer notre deuxième compagnie aérienne là-bas. Ca c’est le premier accord entre la Chine et la Polynésie française. Mais nous avons également signé un accord les autorisant, à partir de Tahiti à aller au-delà c'est-à-dire en Amérique du Sud. Ils ont déjà des accords avec le Chili et je pense qu’ils envisagent de desservir l’escale Santiago en Amérique Latine. Mais en tous cas pour nous c’est un grand jour, un premier grand pas dans l’ouverture du ciel polynésien au tourisme chinois.
Après la signature de cet accord, quelles formalités reste-t-il à accomplir pour que cela se mette en place ?
Gaston Flosse : Eh bien, que les avions volent : c’est fini, nous avons cette compétence ; le statut m’autorise à autoriser à une compagnie étrangère à venir et atterrir en Polynésie.
Y a-t-il des compagnies intéressées ?
Gaston Flosse : Vous avez ici le représentant d’Air China qui est la compagnie aérienne la plus importante. Aujourd’hui, la Chine compte plus de 100 millions de voyageurs et fin 2014, ils seront 120 millions. Nous ne demandons que le quart d’un million de touristes pour commencer et après on verra. Mais pour l’instant nous n’avons pas de place pour les accueillir, alors dépêchons-nous de construire Mahana Beach. (…) Dès que nous aurons des chambres, il ne nous manque plus que ça (...), alors mettons-nous vite au travail et construisons Mahana Beach.
Quels sont les éléments de l’accord signé ce matin ?
Gaston Flosse : C’est un accord qui autorise les avions de nationalité chinoise à desservir la Polynésie française et notre compagnie aérienne à desservir la Chine. Nous nous sommes accordés, l’un et l’autre, sur une fréquence de 14 vols par semaine, à leur demande d’ailleurs. Ce qui veut dire qu’ils pourront faire deux vols par jour entre la Chine et la Polynésie.
Quelles sont les compagnies aériennes chinoises concernées ?
Gaston Flosse : Pour l’instant il s’agit d'Air China, de Southern China Airlines et probablement aussi de la Hainan Airlines. Nous attendons de créer la deuxième compagnie aérienne pour pouvoir envoyer notre deuxième compagnie aérienne là-bas. Ca c’est le premier accord entre la Chine et la Polynésie française. Mais nous avons également signé un accord les autorisant, à partir de Tahiti à aller au-delà c'est-à-dire en Amérique du Sud. Ils ont déjà des accords avec le Chili et je pense qu’ils envisagent de desservir l’escale Santiago en Amérique Latine. Mais en tous cas pour nous c’est un grand jour, un premier grand pas dans l’ouverture du ciel polynésien au tourisme chinois.
Après la signature de cet accord, quelles formalités reste-t-il à accomplir pour que cela se mette en place ?
Gaston Flosse : Eh bien, que les avions volent : c’est fini, nous avons cette compétence ; le statut m’autorise à autoriser à une compagnie étrangère à venir et atterrir en Polynésie.
Y a-t-il des compagnies intéressées ?
Gaston Flosse : Vous avez ici le représentant d’Air China qui est la compagnie aérienne la plus importante. Aujourd’hui, la Chine compte plus de 100 millions de voyageurs et fin 2014, ils seront 120 millions. Nous ne demandons que le quart d’un million de touristes pour commencer et après on verra. Mais pour l’instant nous n’avons pas de place pour les accueillir, alors dépêchons-nous de construire Mahana Beach. (…) Dès que nous aurons des chambres, il ne nous manque plus que ça (...), alors mettons-nous vite au travail et construisons Mahana Beach.
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