Après la police portuaire, c’était au tour des acconiers de régler leur situation par la signature d’un protocole d’accord. Les 3 sociétés d’acconages, les représentants des grévistes, menés par Patrick Galenon, Angelo Frebault de la CSTP FO, mais aussi de Mahinui Temarii, du Syndicat des travailleurs du port autonome, sont enfin tombés d’accord aux alentours de 15h45 sur une sortie de crise définitive.
Après avoir signé un premier protocole d’accord, samedi soir, avec la direction du port autonome et le ministère de tutelle, il restait celui établi avec les sociétés d’acconage (COTADA, COWAN et SAT NUI) dans lequel étaient stipulées deux demandes : le paiement de quelques jours travaillés (correspondant aux jours où les denrées périssables, ainsi que les produits pharmaceutiques, avaient été libérées), et la possibilité de remplacer les jours restant de grève par une équivalence en jours de congés. En clair, il s’agirait tout simplement de limiter la casse et surtout la perte sèche de salaire « …mais ça valait le coup ! » s’était exclamé l’un des acconiers présents lors de la signature.
Ce point aura toutefois été celui qui a failli faire « capoter » la signature de ce second protocole d’accord. En effet, le directeur de la SAT NUI, Eric Malmezac avait longuement hésité à accepter la doléance des syndicats. De l’avis des acconiers œuvrant au sein de l’entreprise « Notre directeur n’était pas à l’aise par rapport à 5 ou 6 employés, qui seraient affiliés à la centrale CSIP. C’est du grand n’importe quoi. Et pourtant, s’il réfléchit bien, il ne perd rien puisque nous n’avons pas demandé de payer les jours de grève, mais s’il était possible de se faire payer les jours travaillés et de substituer 5 autres jours par des jours de repos. Où est donc la perte là-dedans ? » demandait un acconier qui travaille pour l’entreprise depuis plus de 22 ans. Seulement, cette hésitation aurait eu pour effet la poursuite du mouvement de grève ce qui n’aurait pas arrangé la situation qui est devenue critique pour un grand nombre de commerçants. Mahinui Temarii, du Syndicat des travailleurs du port, donnait son point de vue : « l’attitude de la direction de la SAT NUI aurait été illogique car tant qu’il n’aurait pas signé, ses équipes n’auraient pas repris le travail. »
Cependant, aux environs de 15h45, syndicats et patrons tombaient d’accord, suivi à 16h10, de la fameuse signature tant attendue. Ces derniers ont accepté les demandes des grévistes, par la modalité suivante : sur les 9 jours de grève des acconiers (car ils avaient commencé une semaine après le service de police portuaire), la COTADA, COWAN et la SAT NUI ont concédé 3 jours payés et les 6 jours restant seront retirés sur les congés. Selon Angelo Frebault, lequel aura été le médiateur durant ces derniers jours cruciaux « les entreprises ont joué le jeu et on est tous tombé d’accord. ».
De son côté le représentant des travailleurs du port, Mahinui Temarii a joyeusement annoncé : « ça y est ! A l’heure où je vous le dis, ils sont en train de le faire ! ».Selon les acconiers présents à la signature : « On a eu chaud, mais nous aurions tenu de toutes les façons ! Mais, on avoue qu’on est content que ça se termine car on veut reprendre le boulot ! ». À un jour de l’examen du référé déposé par la Fédération Générale du Commerce, la situation aurait pu connaitre une toute autre fin. Les quelques 400 « dockers » reprendront donc, comme stipulé sur le protocole, le travail dès ce mardi matin, au grand soulagement de la population et des entreprises de l'ensemble du Territoire polynésien.
TP
Après avoir signé un premier protocole d’accord, samedi soir, avec la direction du port autonome et le ministère de tutelle, il restait celui établi avec les sociétés d’acconage (COTADA, COWAN et SAT NUI) dans lequel étaient stipulées deux demandes : le paiement de quelques jours travaillés (correspondant aux jours où les denrées périssables, ainsi que les produits pharmaceutiques, avaient été libérées), et la possibilité de remplacer les jours restant de grève par une équivalence en jours de congés. En clair, il s’agirait tout simplement de limiter la casse et surtout la perte sèche de salaire « …mais ça valait le coup ! » s’était exclamé l’un des acconiers présents lors de la signature.
Ce point aura toutefois été celui qui a failli faire « capoter » la signature de ce second protocole d’accord. En effet, le directeur de la SAT NUI, Eric Malmezac avait longuement hésité à accepter la doléance des syndicats. De l’avis des acconiers œuvrant au sein de l’entreprise « Notre directeur n’était pas à l’aise par rapport à 5 ou 6 employés, qui seraient affiliés à la centrale CSIP. C’est du grand n’importe quoi. Et pourtant, s’il réfléchit bien, il ne perd rien puisque nous n’avons pas demandé de payer les jours de grève, mais s’il était possible de se faire payer les jours travaillés et de substituer 5 autres jours par des jours de repos. Où est donc la perte là-dedans ? » demandait un acconier qui travaille pour l’entreprise depuis plus de 22 ans. Seulement, cette hésitation aurait eu pour effet la poursuite du mouvement de grève ce qui n’aurait pas arrangé la situation qui est devenue critique pour un grand nombre de commerçants. Mahinui Temarii, du Syndicat des travailleurs du port, donnait son point de vue : « l’attitude de la direction de la SAT NUI aurait été illogique car tant qu’il n’aurait pas signé, ses équipes n’auraient pas repris le travail. »
Cependant, aux environs de 15h45, syndicats et patrons tombaient d’accord, suivi à 16h10, de la fameuse signature tant attendue. Ces derniers ont accepté les demandes des grévistes, par la modalité suivante : sur les 9 jours de grève des acconiers (car ils avaient commencé une semaine après le service de police portuaire), la COTADA, COWAN et la SAT NUI ont concédé 3 jours payés et les 6 jours restant seront retirés sur les congés. Selon Angelo Frebault, lequel aura été le médiateur durant ces derniers jours cruciaux « les entreprises ont joué le jeu et on est tous tombé d’accord. ».
De son côté le représentant des travailleurs du port, Mahinui Temarii a joyeusement annoncé : « ça y est ! A l’heure où je vous le dis, ils sont en train de le faire ! ».Selon les acconiers présents à la signature : « On a eu chaud, mais nous aurions tenu de toutes les façons ! Mais, on avoue qu’on est content que ça se termine car on veut reprendre le boulot ! ». À un jour de l’examen du référé déposé par la Fédération Générale du Commerce, la situation aurait pu connaitre une toute autre fin. Les quelques 400 « dockers » reprendront donc, comme stipulé sur le protocole, le travail dès ce mardi matin, au grand soulagement de la population et des entreprises de l'ensemble du Territoire polynésien.
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