PORT-MORESBY, dimanche 24 août 2014 (Flash d’Océanie) – La police papoue a déclaré en milieu de semaine être désormais à la recherche de plusieurs anciens employés de la société de gardiennage chargée d’assurer la sécurité au sein du camp de détention pour immigrants clandestins, situé sur l’île papoue de Manus.
Cette annonce fait suite à la mort, le 17 février 2014, d’un des détenus, immigrant clandestin interpellé à bord d’un boat-people au large des côtes Nord-ouest de l’Australie.
Cet homme, Reza Berati, 23 ans, participait au moment des faits à une manifestation des pensionnaires de ce camp établi à la demande de l’Australie dans le cadre de sa réponse forte à un afflux constant de boat-people au large de ses côtes occidentales.
La plupart de ces candidats à l’asile proviennent de Moyen Orient (Iran, Irak) et du Sri Lanka et sont amenés vers les cotes australiennes par des passeurs établis en Indonésie toute proche.
Lors des émeutes de février 2014 au camp de Manus, une soixantaine de pensionnaires du camp ont été blessés.
Un autre camp a été établi, dans les mêmes conditions, sur la petite île de Nauru, en échange d’une prise en charge intégrale et d’une augmentation des enveloppes d’aide au développement à cet État par Canberra.
Dans les deux cas (Nauru et Papouasie-Nouvelle-Guinée), la sécurité dans ces camps a fait l’objet de constantes et vives protestations aussi bien e la part des ONG, associations et organisations internationales de défense des droits des réfugiés (dont le Haut-commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies, qui dénonce le non-respect par l’Australie de ses obligations en tant que signataire des accords internationaux relatifs aux droits humains et des réfugiés).
La sécurité dans ces camps a été confiée à des sociétés privées, y compris G4S, présentes en de nombreux points du globe.
Dans certains cas, l’Armée du Salut australienne avait aussi été mise à contribution, mais s’est ensuite retirée de ce genre d’opération.
Les employés de G4S recherchés par la police papoue sont soupçonnés d’avoir contribué directement au décès de M. Berati, qui a succombé à d’importantes blessures par coup de bâtons et d’objets contondants au cours de ce qui semble avoir été un véritable passage à tabac.
Selon la police à Port-Moresby, l’un d’entre eux, Joshua Kavulia, 28 ans, finalement interpellé il y a quelques jours à des centaines de kilomètres de l’île de Manus, dans la province insulaire de Kimbé (Nouvelle-Bretagne de l’Ouest), a même tenter de faire croire à son décès pour échapper aux poursuites.
Deux d’entre eux, de nationalité papoue, ont été arrêtés et officiellement accusés d’homicide.
Les autres, un Papou et deux étrangers de nationalité non spécifiée, sont toujours recherchés, mais pourraient avoir fui le territoire papou peu après le drame.
pad
Cette annonce fait suite à la mort, le 17 février 2014, d’un des détenus, immigrant clandestin interpellé à bord d’un boat-people au large des côtes Nord-ouest de l’Australie.
Cet homme, Reza Berati, 23 ans, participait au moment des faits à une manifestation des pensionnaires de ce camp établi à la demande de l’Australie dans le cadre de sa réponse forte à un afflux constant de boat-people au large de ses côtes occidentales.
La plupart de ces candidats à l’asile proviennent de Moyen Orient (Iran, Irak) et du Sri Lanka et sont amenés vers les cotes australiennes par des passeurs établis en Indonésie toute proche.
Lors des émeutes de février 2014 au camp de Manus, une soixantaine de pensionnaires du camp ont été blessés.
Un autre camp a été établi, dans les mêmes conditions, sur la petite île de Nauru, en échange d’une prise en charge intégrale et d’une augmentation des enveloppes d’aide au développement à cet État par Canberra.
Dans les deux cas (Nauru et Papouasie-Nouvelle-Guinée), la sécurité dans ces camps a fait l’objet de constantes et vives protestations aussi bien e la part des ONG, associations et organisations internationales de défense des droits des réfugiés (dont le Haut-commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies, qui dénonce le non-respect par l’Australie de ses obligations en tant que signataire des accords internationaux relatifs aux droits humains et des réfugiés).
La sécurité dans ces camps a été confiée à des sociétés privées, y compris G4S, présentes en de nombreux points du globe.
Dans certains cas, l’Armée du Salut australienne avait aussi été mise à contribution, mais s’est ensuite retirée de ce genre d’opération.
Les employés de G4S recherchés par la police papoue sont soupçonnés d’avoir contribué directement au décès de M. Berati, qui a succombé à d’importantes blessures par coup de bâtons et d’objets contondants au cours de ce qui semble avoir été un véritable passage à tabac.
Selon la police à Port-Moresby, l’un d’entre eux, Joshua Kavulia, 28 ans, finalement interpellé il y a quelques jours à des centaines de kilomètres de l’île de Manus, dans la province insulaire de Kimbé (Nouvelle-Bretagne de l’Ouest), a même tenter de faire croire à son décès pour échapper aux poursuites.
Deux d’entre eux, de nationalité papoue, ont été arrêtés et officiellement accusés d’homicide.
Les autres, un Papou et deux étrangers de nationalité non spécifiée, sont toujours recherchés, mais pourraient avoir fui le territoire papou peu après le drame.
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