PAPEETE, le 22 août 2014 - Normalement les forces de l’ordre ont le monopole pour faire appliquer la loi, mais parfois ce sont les citoyens eux-mêmes, quand ils sont sur les lieux avant la gendarmerie, qui prennent les choses en main. Une attitude héroïque à ne pas recommander, car elle peut être dangereuse face à des criminels parfois amateurs, parfois endurcis.
Justement, ce jeudi 21 août 2014 deux faits divers l’ont illustré. Le plus anecdotique s’est déroulé dans la matinée, dans une galerie marchande de Mahina. Un lycéen cache une tablette numérique valant 35 000 Fcfp dans son short et tente de sortir d’un magasin avec. Mais le vendeur le voit et le prend en chasse. « Je n’allais pas le laisser partir comme ça avec une de mes tablettes » expliquera le vendeur, très attaché à son stock. Le jeune voleur prend ses jambes à son cou et perd rapidement ses savates, mais s’enfuit pieds nus. La course-poursuite continue sur plusieurs centaines de mètres, avant que le vendeur lâche prise pour retourner s’occuper de son magasin. Mais l’agitation a attiré l’attention des voitures, et un « raerae plutôt baraqué » dans un pick-up intervient, coupe la route du jeune criminel et lui « met un pain ». Les gendarmes arrivent alors pour embarquer l’apprenti malfaiteur, qui se retrouvera dans la gendarmerie de Papeete pour rendre l’objet volé et subir un rappel à la loi. On imagine que ses parents n’étaient pas fiers.
Plus grave, dans la nuit de mercredi à jeudi, un cambrioleur aguerri s’était mis en tête de dévaliser un institut de beauté dans un centre commercial situé à Maarepa, au PK7. Réveillé par les aboiements de son chien, un civil (qui pourrait être le gardien des commerces, nous n’avons pas cette précision) tente d’interpeller lui-même l’intrus après avoir prévenu la gendarmerie. Il le met en fuite, et les mutoi cueilleront le cambrioleur dans une voiture volée. Déjà chargé d’un passif, le criminel a été incarcéré.
Justement, ce jeudi 21 août 2014 deux faits divers l’ont illustré. Le plus anecdotique s’est déroulé dans la matinée, dans une galerie marchande de Mahina. Un lycéen cache une tablette numérique valant 35 000 Fcfp dans son short et tente de sortir d’un magasin avec. Mais le vendeur le voit et le prend en chasse. « Je n’allais pas le laisser partir comme ça avec une de mes tablettes » expliquera le vendeur, très attaché à son stock. Le jeune voleur prend ses jambes à son cou et perd rapidement ses savates, mais s’enfuit pieds nus. La course-poursuite continue sur plusieurs centaines de mètres, avant que le vendeur lâche prise pour retourner s’occuper de son magasin. Mais l’agitation a attiré l’attention des voitures, et un « raerae plutôt baraqué » dans un pick-up intervient, coupe la route du jeune criminel et lui « met un pain ». Les gendarmes arrivent alors pour embarquer l’apprenti malfaiteur, qui se retrouvera dans la gendarmerie de Papeete pour rendre l’objet volé et subir un rappel à la loi. On imagine que ses parents n’étaient pas fiers.
Plus grave, dans la nuit de mercredi à jeudi, un cambrioleur aguerri s’était mis en tête de dévaliser un institut de beauté dans un centre commercial situé à Maarepa, au PK7. Réveillé par les aboiements de son chien, un civil (qui pourrait être le gardien des commerces, nous n’avons pas cette précision) tente d’interpeller lui-même l’intrus après avoir prévenu la gendarmerie. Il le met en fuite, et les mutoi cueilleront le cambrioleur dans une voiture volée. Déjà chargé d’un passif, le criminel a été incarcéré.
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