PAPEETE, le 13 août 2014. Une fillette de 11 ans qui était hébergée depuis plusieurs années dans une famille d’accueil de Punauia a subi, dans le courant de l'année 2011, des attouchements sexuels des deux hommes de la maisonnée. Le fils tout d’abord, puis le père. Les deux ont été condamnés ensemble par le tribunal correctionnel.
Ce sont des hommes qui ont l’apparence d’être respectables. Le plus jeune a 35 ans, il est père de famille depuis une dizaine d’années. Le plus vieux, cheveux grisonnants s’appuie sur une canne pour marcher. Ils ont l’air de braves gens et l’ont été puisque cette famille de Punaauia a durant 30 ans assuré des services de famille d’accueil. Mais, derrière les apparences de la normalité, se cachent parfois de bien lourds secrets et ce sont de toutes jeunes filles, âgées à peine d’une dizaine d’années qui en ont été victimes. Car dans cette famille d’accueil, a priori bien sous tous rapports, c’est d’abord le fils qui dérape. En 2005, alors qu’il est âgé de 26 ans, il s’en prend à l'une des gamines hébergées chez lui : caresses, masturbation, il compense sa «disette» amoureuse du moment avec une petite fille qui n’a même pas atteint la puberté. A l’expert psychiatre, chargé de l’examiner il expliquera un sentiment de domination et de perversité excitant au moment de cet échange. «Après, je regrettais».
Il réitère son dérapage en 2011. Sa victime est une autre petite fille de 11 ans hébergée depuis plusieurs années chez ses parents. Le jeune homme a 31 ans et va plus loin dans ses caresses, ses exigences. Il demande à la fillette de le masturber et remarque alors la petitesse de sa main. Cela ne l’arrête pas. La petite fille, elle, ne dit rien. Elle encaisse sans broncher ces attouchements du fils, comme ceux du père, car l’ancien aussi s’y est mis. Ce dernier l’a surprise un jour dénudée à la sortie de la douche : il lui caresse le dos, l’embrasse sur la douche et lui donne même de l’argent «pour l’aider». Un autre jour, il l’appelle sur ses genoux, lui demande de regarder des films porno en sa compagnie, tente de glisser sa main dans son short. «Des films porno ? Il n’y en a pas à la maison» répète plusieurs fois le matahiapo à l’audience. Pourtant, le fils en avait dans sa chambre.
L’histoire est révélée par un signalement fait par l’école où la fillette, scolarisée en CM1, est prise en charge. Pour cette fillette victime d’attouchements, c’est le début d’une vie d’errance et de chaos. Elle rejoint d’abord une autre famille d’accueil, fugue plusieurs fois, est agressée sexuellement dans la rue. Aujourd’hui à 14 ans, elle vit avec son père biologique qui est aussi son grand-père car elle est le fruit d’un inceste. Ses deux agresseurs viennent, après trois ans de procédure et d'instruction, d’être condamnés par le tribunal correctionnel : trois ans de prison dont deux avec sursis pour le fils ; deux ans avec sursis pour le père. Les deux devront se soumettre à une obligation de soins dans le cadre d’une mise à l’épreuve qui durera trois ans. Ils ont, l’un et l’autre interdiction définitive d’exercer un métier en contact avec des mineurs. Pour le préjudice moral subi, la jeune victime recevra de leur part 860 000 Fcfp de dommages et intérêts.
Ce sont des hommes qui ont l’apparence d’être respectables. Le plus jeune a 35 ans, il est père de famille depuis une dizaine d’années. Le plus vieux, cheveux grisonnants s’appuie sur une canne pour marcher. Ils ont l’air de braves gens et l’ont été puisque cette famille de Punaauia a durant 30 ans assuré des services de famille d’accueil. Mais, derrière les apparences de la normalité, se cachent parfois de bien lourds secrets et ce sont de toutes jeunes filles, âgées à peine d’une dizaine d’années qui en ont été victimes. Car dans cette famille d’accueil, a priori bien sous tous rapports, c’est d’abord le fils qui dérape. En 2005, alors qu’il est âgé de 26 ans, il s’en prend à l'une des gamines hébergées chez lui : caresses, masturbation, il compense sa «disette» amoureuse du moment avec une petite fille qui n’a même pas atteint la puberté. A l’expert psychiatre, chargé de l’examiner il expliquera un sentiment de domination et de perversité excitant au moment de cet échange. «Après, je regrettais».
Il réitère son dérapage en 2011. Sa victime est une autre petite fille de 11 ans hébergée depuis plusieurs années chez ses parents. Le jeune homme a 31 ans et va plus loin dans ses caresses, ses exigences. Il demande à la fillette de le masturber et remarque alors la petitesse de sa main. Cela ne l’arrête pas. La petite fille, elle, ne dit rien. Elle encaisse sans broncher ces attouchements du fils, comme ceux du père, car l’ancien aussi s’y est mis. Ce dernier l’a surprise un jour dénudée à la sortie de la douche : il lui caresse le dos, l’embrasse sur la douche et lui donne même de l’argent «pour l’aider». Un autre jour, il l’appelle sur ses genoux, lui demande de regarder des films porno en sa compagnie, tente de glisser sa main dans son short. «Des films porno ? Il n’y en a pas à la maison» répète plusieurs fois le matahiapo à l’audience. Pourtant, le fils en avait dans sa chambre.
L’histoire est révélée par un signalement fait par l’école où la fillette, scolarisée en CM1, est prise en charge. Pour cette fillette victime d’attouchements, c’est le début d’une vie d’errance et de chaos. Elle rejoint d’abord une autre famille d’accueil, fugue plusieurs fois, est agressée sexuellement dans la rue. Aujourd’hui à 14 ans, elle vit avec son père biologique qui est aussi son grand-père car elle est le fruit d’un inceste. Ses deux agresseurs viennent, après trois ans de procédure et d'instruction, d’être condamnés par le tribunal correctionnel : trois ans de prison dont deux avec sursis pour le fils ; deux ans avec sursis pour le père. Les deux devront se soumettre à une obligation de soins dans le cadre d’une mise à l’épreuve qui durera trois ans. Ils ont, l’un et l’autre interdiction définitive d’exercer un métier en contact avec des mineurs. Pour le préjudice moral subi, la jeune victime recevra de leur part 860 000 Fcfp de dommages et intérêts.
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