SUVA, vendredi 16 août 2013 (Flash d’Océanie) – L’économie fidjienne est en relativement bonne santé, a estimé en fin de semaine un groupe d’experts du Fonds Monétaire International (FMI) qui a achevé dans l’archipel une mission d’évaluation.
Les experts se sont notamment penchés sur les principaux indicateurs économiques de Fidji, et un taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) révisé à la hausse, ces derniers jours, par la Banque de Réserve (centrale).
Le taux officiellement projeté pour 2013 a en effet été révisé à hausse en début de semaine, passant de 2,7 à 3,2 pour cent.
Motif invoqué par la banque centrale pour cette révision : le dynamisme de plusieurs secteurs de l’économie intérieure, parmi lesquels le commerce de gros et de détail, dopés par un effet de relance par la consommation, lui-même escompté par la baisse des taxes sur plusieurs groupes de produits de consommation et un abaissement du plancher d’imposition sur le revenu des ménages.
Les autres secteurs contribuant traditionnellement aux performances économiques de Fidji sont le tourisme et l’agriculture (et en particulier la culture de la canne à sucre).
« Cette projection révisée du taux de croissance nous semble refléter un sentiment de plus en plus marqué d’optimisme », a déclaré en début de semaine Barry Whiteside, Gouverneur de la Banque centrale
À moyen terme, selon le ministère fidjien des finances, Fidji peut espérer atteindre un taux de croissance de cinq pour cent.
Quant au FMI, ses premières conclusions de son évaluation fidjienne (qui a duré deux semaines) nuancent toutefois le constat de bonne santé par le fait que l’effort de réformes économiques doit être « poursuivi, accéléré et approfondi ».
Par ailleurs, les autorités doivent aussi, selon le FMI, prendre des mesures afin de réduire le taux de chômage (actuellement estimé à 8,6 pour cent de la population active).
De manière plus conservatrice, les experts internationaux ont maintenu une projection de taux de croissance de l’économie fidjienne à seulement trois pour cent pour 2013.
Le taux pour 2012 était de 2,25 pour cent.
Ces réformes, selon l’organisation internationale, devraient toucher à des domaines tels que la gestion de la propriété foncière, la filière de la canne à sucre, la fonction publique et le système des retraites, précisé Chikahisa Sumi, chef de la délégation FMIenne qui devrait rendre son rapport définitif et complet au conseil d’administration du FMI courant novembre 2013.
La délégation incluait aussi des membres de l’institution financière régionale, la Banque Asiatique de Développement (ADB, Asian Development Bank, basée à Manille) et de la Banque Mondiale.
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Les experts se sont notamment penchés sur les principaux indicateurs économiques de Fidji, et un taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) révisé à la hausse, ces derniers jours, par la Banque de Réserve (centrale).
Le taux officiellement projeté pour 2013 a en effet été révisé à hausse en début de semaine, passant de 2,7 à 3,2 pour cent.
Motif invoqué par la banque centrale pour cette révision : le dynamisme de plusieurs secteurs de l’économie intérieure, parmi lesquels le commerce de gros et de détail, dopés par un effet de relance par la consommation, lui-même escompté par la baisse des taxes sur plusieurs groupes de produits de consommation et un abaissement du plancher d’imposition sur le revenu des ménages.
Les autres secteurs contribuant traditionnellement aux performances économiques de Fidji sont le tourisme et l’agriculture (et en particulier la culture de la canne à sucre).
« Cette projection révisée du taux de croissance nous semble refléter un sentiment de plus en plus marqué d’optimisme », a déclaré en début de semaine Barry Whiteside, Gouverneur de la Banque centrale
À moyen terme, selon le ministère fidjien des finances, Fidji peut espérer atteindre un taux de croissance de cinq pour cent.
Quant au FMI, ses premières conclusions de son évaluation fidjienne (qui a duré deux semaines) nuancent toutefois le constat de bonne santé par le fait que l’effort de réformes économiques doit être « poursuivi, accéléré et approfondi ».
Par ailleurs, les autorités doivent aussi, selon le FMI, prendre des mesures afin de réduire le taux de chômage (actuellement estimé à 8,6 pour cent de la population active).
De manière plus conservatrice, les experts internationaux ont maintenu une projection de taux de croissance de l’économie fidjienne à seulement trois pour cent pour 2013.
Le taux pour 2012 était de 2,25 pour cent.
Ces réformes, selon l’organisation internationale, devraient toucher à des domaines tels que la gestion de la propriété foncière, la filière de la canne à sucre, la fonction publique et le système des retraites, précisé Chikahisa Sumi, chef de la délégation FMIenne qui devrait rendre son rapport définitif et complet au conseil d’administration du FMI courant novembre 2013.
La délégation incluait aussi des membres de l’institution financière régionale, la Banque Asiatique de Développement (ADB, Asian Development Bank, basée à Manille) et de la Banque Mondiale.
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