MOSCOU, 13 août 2014 (AFP) - Une petite fille russe de presque quatre ans, portée disparue fin juillet dans la taïga sibérienne, a été retrouvée vivante onze jours plus tard grâce à son chiot qui a mis les secouristes sur sa piste, ont rapporté mercredi des médias locaux.
Karina Tchikitova, âgée de seulement 3 ans et sept mois, se trouve actuellement en soins intensifs mais sa vie n'est pas en danger, ont indiqué les médecins qui l'ont prise en charge, à la chaîne de télévision russe NTV.
Les images diffusées par la chaîne ont montré une fillette au visage émacié et au corps recouvert de piqûres de moustiques, particulièrement féroces l'été en Sibérie.
Selon des médias locaux, elle avait disparu le 29 juillet de son village, Olom, situé dans la république russe de Iakoutie (Sibérie Orientale).
Néanmoins, sa mère, pensant que la fillette se trouvait avec son père, n'avait donné l'alerte qu'au bout de quatre jours.
Les autorités locales ont alors lancé une vaste opération de recherches, réunissant plus de cent volontaires qui, munis de fusils de chasse pour se défendre en cas d'attaques d'ours, ont quadrillé avec des drones les environs du village pendant plus d'une semaine.
Des médias ont rapporté que la fillette s'était perdue alors qu'elle se promenait avec son chiot dans la forêt près du village, infestée de loups et d'ours.
C'est ce même chiot qui a permis aux secouristes de la retrouver en revenant à la maison de ses parents et en conduisant ensuite les secours auprès d'elle, environ six kilomètres plus loin.
"Nous espérions que le chien était resté avec Karina pour lui tenir chaud pendant la nuit, quand la température chute en dessous de zéro degré", a expliqué Afanassi Nikolaïev, secouriste volontaire, dans une interview à NTV.
"Nous n'avons pas dormi pendant plusieurs jours, le temps des recherches. Honnêtement, je n'osais même pas espérer la revoir vivante - après tout cela faisait dix jours qu'elle avait disparu", a renchéri Artiom Borissov, 21 ans, qui a retrouvé la fillette le 9 août.
"C'est un vrai miracle. Je l'ai vu assise dans les hautes herbes. Quand elle m'a aperçu, elle a tendu ses mains vers moi en pleurant. Elle était faible, pâle, émaciée. Elle m'a immédiatement demandé de la nourriture et de l'eau", a-t-il ajouté.
"Ses collants étaient déchirés, ses pieds étaient plein de bleus et d'égratignures. Elle avait apparemment beaucoup marché", a continué le jeune homme, visiblement très ému devant les caméras.
Selon le site internet anglophone Siberian Times, la petite fille a mangé des baies et bu l'eau d'une rivière pour survivre. Son chiot, dénommé "Kiratchahan", lui avait creusé un trou dans la terre afin qu'elle ait moins froid la nuit.
Les autorités russes ont annoncé avoir ouvert une enquête sur les parents de l'enfant pour établir s'ils ont mis sa vie en danger en tardant à donner l'alerte.
La mère de Karina a de son côté justifié ce délai par l'absence de réseau téléphonique dans la zone, qui l'a empêché de joindre son mari et vérifier que la fillette se trouvait bien avec lui, selon Siberian Times.
Karina Tchikitova, âgée de seulement 3 ans et sept mois, se trouve actuellement en soins intensifs mais sa vie n'est pas en danger, ont indiqué les médecins qui l'ont prise en charge, à la chaîne de télévision russe NTV.
Les images diffusées par la chaîne ont montré une fillette au visage émacié et au corps recouvert de piqûres de moustiques, particulièrement féroces l'été en Sibérie.
Selon des médias locaux, elle avait disparu le 29 juillet de son village, Olom, situé dans la république russe de Iakoutie (Sibérie Orientale).
Néanmoins, sa mère, pensant que la fillette se trouvait avec son père, n'avait donné l'alerte qu'au bout de quatre jours.
Les autorités locales ont alors lancé une vaste opération de recherches, réunissant plus de cent volontaires qui, munis de fusils de chasse pour se défendre en cas d'attaques d'ours, ont quadrillé avec des drones les environs du village pendant plus d'une semaine.
Des médias ont rapporté que la fillette s'était perdue alors qu'elle se promenait avec son chiot dans la forêt près du village, infestée de loups et d'ours.
C'est ce même chiot qui a permis aux secouristes de la retrouver en revenant à la maison de ses parents et en conduisant ensuite les secours auprès d'elle, environ six kilomètres plus loin.
"Nous espérions que le chien était resté avec Karina pour lui tenir chaud pendant la nuit, quand la température chute en dessous de zéro degré", a expliqué Afanassi Nikolaïev, secouriste volontaire, dans une interview à NTV.
"Nous n'avons pas dormi pendant plusieurs jours, le temps des recherches. Honnêtement, je n'osais même pas espérer la revoir vivante - après tout cela faisait dix jours qu'elle avait disparu", a renchéri Artiom Borissov, 21 ans, qui a retrouvé la fillette le 9 août.
"C'est un vrai miracle. Je l'ai vu assise dans les hautes herbes. Quand elle m'a aperçu, elle a tendu ses mains vers moi en pleurant. Elle était faible, pâle, émaciée. Elle m'a immédiatement demandé de la nourriture et de l'eau", a-t-il ajouté.
"Ses collants étaient déchirés, ses pieds étaient plein de bleus et d'égratignures. Elle avait apparemment beaucoup marché", a continué le jeune homme, visiblement très ému devant les caméras.
Selon le site internet anglophone Siberian Times, la petite fille a mangé des baies et bu l'eau d'une rivière pour survivre. Son chiot, dénommé "Kiratchahan", lui avait creusé un trou dans la terre afin qu'elle ait moins froid la nuit.
Les autorités russes ont annoncé avoir ouvert une enquête sur les parents de l'enfant pour établir s'ils ont mis sa vie en danger en tardant à donner l'alerte.
La mère de Karina a de son côté justifié ce délai par l'absence de réseau téléphonique dans la zone, qui l'a empêché de joindre son mari et vérifier que la fillette se trouvait bien avec lui, selon Siberian Times.
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