PAPE'ETE le 11 juillet 2014 - Initié par la CODIM des Marquises en 2012, le PDEM – Plan de développement économique durable, prévoit une totale restructuration des activités économiques marquisiennes d’ici 2017. Parmi ces dernières, le tourisme devenu la priorité du moment pour les hakaìki (maires). A la demande du Pays, de grands efforts sont en train d’être accomplis.
Depuis 2013, les grands axes de développement des îles marquises tournent autour des activités touristiques. Et c’est ce point que le président du Pays, Gaston Flosse a demandé aux élus marquisiens de prioriser plus que tout depuis 2013. Les divers comités du tourisme, en sommeil depuis quelques années, ont été remis en activité. Les agents d’accueil ont suivi des formations dispensées par des professionnels du métier.
L’organisation de manifestations culturelles (Festival «’Eo Himene », concerts d’artistes venant de Tahiti, l’arrivée des voiliers du premier rallye Oyster ou encore le marathon de la terre des Hommes) ont été autant événements qui ont démontré la capacité d’accueil de ces îles du bout du monde. En cumul, le nombre de visiteurs a atteint les 7 000, selon les sources communales.
Entre-temps, avec l’arrivée d’investisseurs chinois et le projet Mahana Beach, les élus sont régulièrement sollicités par le Gouvernement qui a insisté sur l’importance de mettre les bouchées doubles sur ce secteur. Auparavant, seules les îles de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Huka, ont pu développer facilement le tourisme. Aujourd’hui, Tahuata, Ua Pou et Fatu Iva font partie du programme. A Fatu Iva, l’île la moins désenclavée du sud de l’archipel, « une réunion publique à Omoà a permis de sensibiliser la population aux perspectives touristiques portées par la CODIM » indiquait un communiqué de l’entité. D’après ses membres, les projets concernant les aménagements ou encore la préservation de la culture devront tout d’abord passer par le tourisme. « On parle ici de restructurer les baies qui auront été choisies par les maires, selon leur île respective, puis d’y installer des corps morts. Tout cela pour répondre aux besoins des voiliers et yachts qui mouilleront chez nous. » nous a expliqué Bertille Ohotoua, secrétaire de la CODIM.
Et les opérations de séduction ont déjà commencé. En mai dernier, le comité du tourisme de Fatu Iva soutenu par le GIE Tahiti Tourisme avaient organisé une soirée d’accueil spécialement réservée à 13 voiliers ayant jeté l’ancre dans la petite baie de Hanavave. Au programme, la projection du dessin animé retraçant la légende du cochon géant Makaiaanui et un barbecue géant. Face au succès rencontré, l’opération a été renouvelée quelques jours plus tard à Hiva Oa au profit d’équipages de 15 voiliers ainsi que d’un super yacht. « Il s’agissait ici de faire une sacrée promotion pour ces îles éloignées car la plaisance représente tout de même 25% de l’industrie touristique de l’archipel. Ce n’est pas rien, mais il faut continuer et innover » nous a expliqué Teiki un prestataire de l’île de Fatu Iva.
Enfin, toujours avec le soutien du GIE Tahiti Tourisme, les agents des comités d’accueil ont atteint une phase supplémentaire de leur formation, celle d’apprendre à gérer et alimenter un site internet dédié qui sera lancé prochaînement. Ils pourront ainsi l’administrer et commercialiser des produits uniques de leurs îles. D’autre part, la Journée mondiale du Tourisme fera son retour dans les six îles. Une fois cette étape franchie, les élus poursuivront leurs efforts notamment dans le domaine des transports inter-îles…vaste « chantier ».
TP
Depuis 2013, les grands axes de développement des îles marquises tournent autour des activités touristiques. Et c’est ce point que le président du Pays, Gaston Flosse a demandé aux élus marquisiens de prioriser plus que tout depuis 2013. Les divers comités du tourisme, en sommeil depuis quelques années, ont été remis en activité. Les agents d’accueil ont suivi des formations dispensées par des professionnels du métier.
L’organisation de manifestations culturelles (Festival «’Eo Himene », concerts d’artistes venant de Tahiti, l’arrivée des voiliers du premier rallye Oyster ou encore le marathon de la terre des Hommes) ont été autant événements qui ont démontré la capacité d’accueil de ces îles du bout du monde. En cumul, le nombre de visiteurs a atteint les 7 000, selon les sources communales.
Entre-temps, avec l’arrivée d’investisseurs chinois et le projet Mahana Beach, les élus sont régulièrement sollicités par le Gouvernement qui a insisté sur l’importance de mettre les bouchées doubles sur ce secteur. Auparavant, seules les îles de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Huka, ont pu développer facilement le tourisme. Aujourd’hui, Tahuata, Ua Pou et Fatu Iva font partie du programme. A Fatu Iva, l’île la moins désenclavée du sud de l’archipel, « une réunion publique à Omoà a permis de sensibiliser la population aux perspectives touristiques portées par la CODIM » indiquait un communiqué de l’entité. D’après ses membres, les projets concernant les aménagements ou encore la préservation de la culture devront tout d’abord passer par le tourisme. « On parle ici de restructurer les baies qui auront été choisies par les maires, selon leur île respective, puis d’y installer des corps morts. Tout cela pour répondre aux besoins des voiliers et yachts qui mouilleront chez nous. » nous a expliqué Bertille Ohotoua, secrétaire de la CODIM.
Et les opérations de séduction ont déjà commencé. En mai dernier, le comité du tourisme de Fatu Iva soutenu par le GIE Tahiti Tourisme avaient organisé une soirée d’accueil spécialement réservée à 13 voiliers ayant jeté l’ancre dans la petite baie de Hanavave. Au programme, la projection du dessin animé retraçant la légende du cochon géant Makaiaanui et un barbecue géant. Face au succès rencontré, l’opération a été renouvelée quelques jours plus tard à Hiva Oa au profit d’équipages de 15 voiliers ainsi que d’un super yacht. « Il s’agissait ici de faire une sacrée promotion pour ces îles éloignées car la plaisance représente tout de même 25% de l’industrie touristique de l’archipel. Ce n’est pas rien, mais il faut continuer et innover » nous a expliqué Teiki un prestataire de l’île de Fatu Iva.
Enfin, toujours avec le soutien du GIE Tahiti Tourisme, les agents des comités d’accueil ont atteint une phase supplémentaire de leur formation, celle d’apprendre à gérer et alimenter un site internet dédié qui sera lancé prochaînement. Ils pourront ainsi l’administrer et commercialiser des produits uniques de leurs îles. D’autre part, la Journée mondiale du Tourisme fera son retour dans les six îles. Une fois cette étape franchie, les élus poursuivront leurs efforts notamment dans le domaine des transports inter-îles…vaste « chantier ».
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