PAPEETE, le 11 août 2014 - Invité sur le plateau de TNTV ce dimanche 10 août, le président du Pays Gaston Flosse a justifié l’idée de zone franche pour le Mahana Beach et a abordé sa condamnation définitive à trois ans d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs.
Lors de son interview sur TNTV ce dimanche, le président est revenu sur son agenda judiciaire, qui pourrait le voir rendu inéligible dès début septembre. Gaston Flosse rappelle qu’il a encore des recours de dernier espoir : une demande de grâce présidentielle et une action en relèvement de peine qui sera examinée par la Cour d’appel le 21 aout.
Quoi qu’en soient les résultats : « Je respecterai la décision qui sera prise, mais je demande également, où sont ceux qui avec moi ont participé à ces soi-disant emplois fictifs ? Où sont les hauts-commissaires qui ont laissé faire, où est le trésorier payeur qui a payé ces salaires là, ce n’est pas moi qui les ai payés. Où sont ces complices-là, pourquoi est-ce que je suis le seul à payer le poids de cette affaire et pas les autres ? »
Le SMIG à 120 000 Fcfp fait toujours débat
Gaston Flosse est aussi revenu sur la zone franche qui va être créée spécialement pour le Mahana Beach. Il rappelle qu’avec la fin de la défiscalisation, le Pays ne peut plus aider directement les projets touristiques. Au lieu de ça, ce sont 7 à 8 milliards de travaux qui seront consentis par le Pays pour effectuer le remblai à Outumaoro, alimenter le complexe en eau potable et récupérer les eaux pluviales, et la création de la zone franche qui bénéficiera de règles spécifiques en matière d’urbanisme, fiscale et de droit du travail.
Sur la polémique qui enfle, avec les syndicats d’un côté qui refusent le Salaire Minimum de Développement à 120 000 Fcfp et les patrons qui aimeraient voir cette mesure généralisée au-delà de la zone franche, le président justifie son choix : « Moi je pense à ceux qui n’ont pas de travail, ils sont des milliers et des milliers. Mais nous n’allons pas toucher au SMIG. Le salaire minimum de développement sera limité à la zone et à trois ans… peut-être cinq ans selon la durée des travaux… Mais nous ne pouvons pas étendre cette mesure à toute la Polynésie, nous ne pouvons pas bouger le SMIG. »
À propos de l’opposition publique des syndicats à ces mesures alors que lui-même assure avoir reçu leur accord, Gaston Flosse reste sur sa position : « M. Galenon m’avait dit lors d’une réunion « même à 110 000 Fcfp je suis d’accord », alors qu’est-ce qu’il s’est passé après, je ne sais pas. » Patrick Galenon est le président de la CSTP/FO. Le président souligne aussi que « les syndicats protègent ceux qui ont déjà du travail, nous n’avons pas le même objectif. Ma préoccupation à moi c’est de donner du travail à ces milliers de familles qui n’ont rien, qui ne touchent rien aujourd’hui, ces 80 000 ressortissants qui sont au RST, qui n’ont aucun revenu, comment on fait pour eux ? »
Autre détail révélé sur la zone franche, le carburant n’y sera pas détaxé. Le chef du gouvernement confirme également que ces mesures sont destinées à être répétées pour les autres grands travaux, fermes aquacoles de Hao et Moorea Mahana Beach en tête.
Lors de son interview sur TNTV ce dimanche, le président est revenu sur son agenda judiciaire, qui pourrait le voir rendu inéligible dès début septembre. Gaston Flosse rappelle qu’il a encore des recours de dernier espoir : une demande de grâce présidentielle et une action en relèvement de peine qui sera examinée par la Cour d’appel le 21 aout.
Quoi qu’en soient les résultats : « Je respecterai la décision qui sera prise, mais je demande également, où sont ceux qui avec moi ont participé à ces soi-disant emplois fictifs ? Où sont les hauts-commissaires qui ont laissé faire, où est le trésorier payeur qui a payé ces salaires là, ce n’est pas moi qui les ai payés. Où sont ces complices-là, pourquoi est-ce que je suis le seul à payer le poids de cette affaire et pas les autres ? »
Le SMIG à 120 000 Fcfp fait toujours débat
Gaston Flosse est aussi revenu sur la zone franche qui va être créée spécialement pour le Mahana Beach. Il rappelle qu’avec la fin de la défiscalisation, le Pays ne peut plus aider directement les projets touristiques. Au lieu de ça, ce sont 7 à 8 milliards de travaux qui seront consentis par le Pays pour effectuer le remblai à Outumaoro, alimenter le complexe en eau potable et récupérer les eaux pluviales, et la création de la zone franche qui bénéficiera de règles spécifiques en matière d’urbanisme, fiscale et de droit du travail.
Sur la polémique qui enfle, avec les syndicats d’un côté qui refusent le Salaire Minimum de Développement à 120 000 Fcfp et les patrons qui aimeraient voir cette mesure généralisée au-delà de la zone franche, le président justifie son choix : « Moi je pense à ceux qui n’ont pas de travail, ils sont des milliers et des milliers. Mais nous n’allons pas toucher au SMIG. Le salaire minimum de développement sera limité à la zone et à trois ans… peut-être cinq ans selon la durée des travaux… Mais nous ne pouvons pas étendre cette mesure à toute la Polynésie, nous ne pouvons pas bouger le SMIG. »
À propos de l’opposition publique des syndicats à ces mesures alors que lui-même assure avoir reçu leur accord, Gaston Flosse reste sur sa position : « M. Galenon m’avait dit lors d’une réunion « même à 110 000 Fcfp je suis d’accord », alors qu’est-ce qu’il s’est passé après, je ne sais pas. » Patrick Galenon est le président de la CSTP/FO. Le président souligne aussi que « les syndicats protègent ceux qui ont déjà du travail, nous n’avons pas le même objectif. Ma préoccupation à moi c’est de donner du travail à ces milliers de familles qui n’ont rien, qui ne touchent rien aujourd’hui, ces 80 000 ressortissants qui sont au RST, qui n’ont aucun revenu, comment on fait pour eux ? »
Autre détail révélé sur la zone franche, le carburant n’y sera pas détaxé. Le chef du gouvernement confirme également que ces mesures sont destinées à être répétées pour les autres grands travaux, fermes aquacoles de Hao et Moorea Mahana Beach en tête.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti