SYDNEY, 8 août 2014 (AFP) - L'Australie, visée par l'embargo russe sur les produits alimentaires occidentaux, a annoncé vendredi un prochain renforcement de ses sanctions contre Moscou pour son soutien aux séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
"Nous travaillons à un renforcement des sanctions. Le seul moyen pour la Russie d'éviter de nouvelles sanctions est de renoncer à ce à quoi elle semble se préparer", a déclaré le Premier ministre australien Tony Abbott lors d'une conférence de presse à Sydney.
Les Occidentaux s'alarment en effet de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne, prélude, selon eux, à une intervention pour des prétextes humanitaires.
L'Australie avait participé au premier train de sanctions contre Moscou mais, contrairement aux Américains et aux Européens, n'avait pas annoncé de nouvelles mesures après la destruction en vol d'un avion de Malaysia Airlines abattu le 17 juillet au-dessus de l'Ukraine, en territoire rebelle. 298 personnes, dont 38 Australiens, avaient péri dans la catastrophe.
Moscou a rendu publique jeudi sa riposte aux nouvelles sanctions occidentales: embargo pendant un an sur les importations de nombreux produits agroalimentaires des pays la sanctionnant. Sont concernés le boeuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits en provenance des États-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
Les exportations alimentaires de l'Australie vers la Russie représentent quelque 310 millions de dollars australiens (215 millions d'euros) par an.
"Soyons clairs, la Russie est le persécuteur. La Russie est un grand pays qui tente de persécuter un petit pays", a insisté M. Abbott.
mfc/grk/kjl/gab/pt
"Nous travaillons à un renforcement des sanctions. Le seul moyen pour la Russie d'éviter de nouvelles sanctions est de renoncer à ce à quoi elle semble se préparer", a déclaré le Premier ministre australien Tony Abbott lors d'une conférence de presse à Sydney.
Les Occidentaux s'alarment en effet de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne, prélude, selon eux, à une intervention pour des prétextes humanitaires.
L'Australie avait participé au premier train de sanctions contre Moscou mais, contrairement aux Américains et aux Européens, n'avait pas annoncé de nouvelles mesures après la destruction en vol d'un avion de Malaysia Airlines abattu le 17 juillet au-dessus de l'Ukraine, en territoire rebelle. 298 personnes, dont 38 Australiens, avaient péri dans la catastrophe.
Moscou a rendu publique jeudi sa riposte aux nouvelles sanctions occidentales: embargo pendant un an sur les importations de nombreux produits agroalimentaires des pays la sanctionnant. Sont concernés le boeuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits en provenance des États-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
Les exportations alimentaires de l'Australie vers la Russie représentent quelque 310 millions de dollars australiens (215 millions d'euros) par an.
"Soyons clairs, la Russie est le persécuteur. La Russie est un grand pays qui tente de persécuter un petit pays", a insisté M. Abbott.
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