PAPEETE, le 7 août 2014. Poursuivi pour abus de confiance, cet homme qui "présente bien" a été condamné à deux ans de prison ferme. Il avait obtenu 35 millions de Fcfp de trois personnes différentes, leur faisant miroiter un gain d’argent important et rapide par la vente d’un atoll à deux milliards de Fcfp. Mais l’argent a servi essentiellement à tenter de colmater une affaire antérieure. Se présentant comme un intermédiaire dans une affaire de terre avec à la clé la vente de l’atoll Ahunui dans les Tuamotu, cet homme a réussi en quelques semaines à se faire remettre en juin 2012 la coquette somme de 35 millions de Fcfp.
Pour appuyer ses dires et convaincre définitivement ses «investisseurs», l’homme a signé des reconnaissances de dettes en bonne et due forme devant notaire. A un pharmacien lui ayant prêté 30 millions de Fcfp, il promet de lui rendre 50 millions de Fcfp dans les trois ans qui suivent. Le gain espéré est suffisamment juteux pour que ce commerçant fortuné tombe dans le panneau. A ses prêteurs, celui qui se présente comme en charge de la vente de l’atoll, indique que l’argent dont il a besoin est destiné à financer ses voyages notamment à l’étranger vers de potentiels acquéreurs en Italie ou en Suisse, à traduire des documents, à faire intervenir des avocats pour les documents de la vente et trouver des solutions aux litiges fonciers qui immanquablement alourdissent les ventes de terre en Polynésie.
Le problème est que cet argent qu’il se fait remettre au mois de juin 2012 ne va pas du tout être utilisé à ce qu’il a annoncé et pour cause. Poursuivi dans une précédente affaire d’abus de confiance sur un dossier qui a démarré en 2006, il est à ce moment-là placé sous contrôle judiciaire. Il a échappé de peu à la prison préventive et doit verser 1,2 million de Fcfp de frais de caution, payer ses avocats, commencer à rembourser ses précédentes victimes pour faire bonne figure devant la justice et également faire vivre sa famille ! Interdit bancaire, interdit de gérer des sociétés, il est aussi sans emploi.
Une fois l’argent en poche, il achète deux voitures, envisage de reprendre des activités d’importateur de pièces automobiles, s’intéresse à investir dans une carrière d’agrégats : les idées ne manquent pas. Mais aucune n’aboutit véritablement et surtout le vente de l’atoll ne se fait pas. Au bout du compte sur les 35 millions récoltés, la moitié est dépensée en quelques semaines. Le reste de l’argent ? Mystère. Il n’a pas été retrouvé : peut-être est-il placé à l’étranger sur des comptes offshore ? A essayer de se sortir d’une situation judiciaire délicate, il s’y enfoncé jusqu’au cou et il n’est pas prêt de sortir de prison. Pour cette affaire il écope de deux ans de prison. Une peine qui ne pourra pas être confondue avec la précédente de 3 ans de prison prononcée en 2013 pour le dossier précédent. « Cette fois, vous êtes derrière les barreaux pour un long moment» concluait la présidente du tribunal.
Pour appuyer ses dires et convaincre définitivement ses «investisseurs», l’homme a signé des reconnaissances de dettes en bonne et due forme devant notaire. A un pharmacien lui ayant prêté 30 millions de Fcfp, il promet de lui rendre 50 millions de Fcfp dans les trois ans qui suivent. Le gain espéré est suffisamment juteux pour que ce commerçant fortuné tombe dans le panneau. A ses prêteurs, celui qui se présente comme en charge de la vente de l’atoll, indique que l’argent dont il a besoin est destiné à financer ses voyages notamment à l’étranger vers de potentiels acquéreurs en Italie ou en Suisse, à traduire des documents, à faire intervenir des avocats pour les documents de la vente et trouver des solutions aux litiges fonciers qui immanquablement alourdissent les ventes de terre en Polynésie.
Le problème est que cet argent qu’il se fait remettre au mois de juin 2012 ne va pas du tout être utilisé à ce qu’il a annoncé et pour cause. Poursuivi dans une précédente affaire d’abus de confiance sur un dossier qui a démarré en 2006, il est à ce moment-là placé sous contrôle judiciaire. Il a échappé de peu à la prison préventive et doit verser 1,2 million de Fcfp de frais de caution, payer ses avocats, commencer à rembourser ses précédentes victimes pour faire bonne figure devant la justice et également faire vivre sa famille ! Interdit bancaire, interdit de gérer des sociétés, il est aussi sans emploi.
Une fois l’argent en poche, il achète deux voitures, envisage de reprendre des activités d’importateur de pièces automobiles, s’intéresse à investir dans une carrière d’agrégats : les idées ne manquent pas. Mais aucune n’aboutit véritablement et surtout le vente de l’atoll ne se fait pas. Au bout du compte sur les 35 millions récoltés, la moitié est dépensée en quelques semaines. Le reste de l’argent ? Mystère. Il n’a pas été retrouvé : peut-être est-il placé à l’étranger sur des comptes offshore ? A essayer de se sortir d’une situation judiciaire délicate, il s’y enfoncé jusqu’au cou et il n’est pas prêt de sortir de prison. Pour cette affaire il écope de deux ans de prison. Une peine qui ne pourra pas être confondue avec la précédente de 3 ans de prison prononcée en 2013 pour le dossier précédent. « Cette fois, vous êtes derrière les barreaux pour un long moment» concluait la présidente du tribunal.
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