PUNAAUIA, le 07 août 2014 - Soumis par l’association de la protection de la vallée de la Punaru’u, le projet de réalisation de trois grandes statues en hommage aux porteurs d’oranges a été validé par la commune de Puna’auia. Co-financé avec le Pays, c’est l’artiste bien connu Gregorio Pordea qui se charge de réaliser l’œuvre. Celle-ci sera bientôt visible au futur rond-point de la mairie.
Des coups de chalumeaux, un peu de ferraille et du ciment, c’est tout ce dont a besoin l’artiste décorateur « touche-à-tout » Gregorio Pordea alias Grand Midi, pour créer son œuvre dédiée aux porteurs d’oranges de la Punaru’u. Cela fait trois semaines qu’il confectionne trois grandes statues incarnant une famille (un père, sa vahine et leur enfant) portant des glanes d’oranges. Il n’est pas seul dans ce grand hangar municipal prêté par la commune. Avec lui, trois jeunes hommes venant de l’association des porteurs d’oranges de Puna’auia. Jonathan, Teraivetea et Dan se sentent très concernés par ce projet. « Je suis motivé parceque cette œuvre a été faite pour rendre hommage aux porteurs d’oranges. J’en suis un également ainsi que mes camarades qui sont là. Ces statues seront faites pour durer, pour que les futures générations voient que nous avons existé. » nous confie ému Jonathan.
Bien que les statues mesurant plus de deux mètres ne ressemblent à l’homme que par ses formes, Grand Midi veut y apporter une dimension environnementale importante, comme lorsqu’il nous montre un corail censé incarner le cerveau du porteur d’orange, « le corail c’est la vie, la naissance de l’humanité s’est faite par le corail. Mais il y aura aussi le végétal qui sera posé dans la tête de la femme puis le minéral avec une pierre en basalte. On ira chercher cette pierre dans la vallée de la Punaru’u. De plus, les corps ressembleront à des bambous que l’on retrouve beaucoup là-haut.»
Des coups de chalumeaux, un peu de ferraille et du ciment, c’est tout ce dont a besoin l’artiste décorateur « touche-à-tout » Gregorio Pordea alias Grand Midi, pour créer son œuvre dédiée aux porteurs d’oranges de la Punaru’u. Cela fait trois semaines qu’il confectionne trois grandes statues incarnant une famille (un père, sa vahine et leur enfant) portant des glanes d’oranges. Il n’est pas seul dans ce grand hangar municipal prêté par la commune. Avec lui, trois jeunes hommes venant de l’association des porteurs d’oranges de Puna’auia. Jonathan, Teraivetea et Dan se sentent très concernés par ce projet. « Je suis motivé parceque cette œuvre a été faite pour rendre hommage aux porteurs d’oranges. J’en suis un également ainsi que mes camarades qui sont là. Ces statues seront faites pour durer, pour que les futures générations voient que nous avons existé. » nous confie ému Jonathan.
Bien que les statues mesurant plus de deux mètres ne ressemblent à l’homme que par ses formes, Grand Midi veut y apporter une dimension environnementale importante, comme lorsqu’il nous montre un corail censé incarner le cerveau du porteur d’orange, « le corail c’est la vie, la naissance de l’humanité s’est faite par le corail. Mais il y aura aussi le végétal qui sera posé dans la tête de la femme puis le minéral avec une pierre en basalte. On ira chercher cette pierre dans la vallée de la Punaru’u. De plus, les corps ressembleront à des bambous que l’on retrouve beaucoup là-haut.»
Transmission du savoir-faire
Plus que cela, la réalisation de l’œuvre intègre plusieurs notions : « C’est l’esprit, la cohésion sociale, familiale et aussi l’idée de montrer que, grâce à cette technique du ferrociment, qui utilise des éléments du bâtiment (le fer à béton, le grillage et le ciment), on peut adapter, avec les architectes, des créations réalisées par des jeunes. Un architecte ne va pas aller cimenter ou souder. L’intérêt c’est qu’il y ait quelqu’un de polyvalent qui va de la conception jusqu’à la réalisation de l’œuvre. C’est pour cela que j’apprends aux jeunes à travailler comme moi et par la suite, ils pourront créer leurs œuvres. »
Le couple de porteurs d’oranges et leur enfant seront donc installés d’ici le mois de septembre au nouveau rond-point aménagé juste en face de la mairie. Bien que le projet ait obtenu l’aval du conseil municipal, le financement se fera en revanche avec la participation du Pays. Coût de l’opération, un peu plus de 8 000 000 fcp.
Rony Tumahai, le tāvana de Puna’auia a été touché par ce projet puisqu’il a été proposé par l’association des porteurs d’oranges, « L’orange est le symbole de notre commune. Nous avons voulu envoyer un signal fort à cette association qui s’occupe bien du plateau des orangers. ».
Enfin, Guillaume Mamae le vice-président de l’association également présent lors du reportage, lance un message aux jeunes : « faites attention à notre environnement. Il faut leur donner la capacité aux jeunes d’être dans la nature et d’envisager de leur enseigner les belles histoires de la vallée de Punaru’u. » En attendant, Gregorio poursuit la réalisation de l’œuvre que tous les polynésiens pourront admirer d’ici quelques semaines. L’artiste se dit également prêt à reconduire ce genre d’opération dans d’autres communes. L’appel est donc lancé.
TP
Plus que cela, la réalisation de l’œuvre intègre plusieurs notions : « C’est l’esprit, la cohésion sociale, familiale et aussi l’idée de montrer que, grâce à cette technique du ferrociment, qui utilise des éléments du bâtiment (le fer à béton, le grillage et le ciment), on peut adapter, avec les architectes, des créations réalisées par des jeunes. Un architecte ne va pas aller cimenter ou souder. L’intérêt c’est qu’il y ait quelqu’un de polyvalent qui va de la conception jusqu’à la réalisation de l’œuvre. C’est pour cela que j’apprends aux jeunes à travailler comme moi et par la suite, ils pourront créer leurs œuvres. »
Le couple de porteurs d’oranges et leur enfant seront donc installés d’ici le mois de septembre au nouveau rond-point aménagé juste en face de la mairie. Bien que le projet ait obtenu l’aval du conseil municipal, le financement se fera en revanche avec la participation du Pays. Coût de l’opération, un peu plus de 8 000 000 fcp.
Rony Tumahai, le tāvana de Puna’auia a été touché par ce projet puisqu’il a été proposé par l’association des porteurs d’oranges, « L’orange est le symbole de notre commune. Nous avons voulu envoyer un signal fort à cette association qui s’occupe bien du plateau des orangers. ».
Enfin, Guillaume Mamae le vice-président de l’association également présent lors du reportage, lance un message aux jeunes : « faites attention à notre environnement. Il faut leur donner la capacité aux jeunes d’être dans la nature et d’envisager de leur enseigner les belles histoires de la vallée de Punaru’u. » En attendant, Gregorio poursuit la réalisation de l’œuvre que tous les polynésiens pourront admirer d’ici quelques semaines. L’artiste se dit également prêt à reconduire ce genre d’opération dans d’autres communes. L’appel est donc lancé.
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