PUNAAUIA, le 7 août 2014. Alors que l’élite du surf professionnel se prépare pour la 7ème étape du ‘World Tour’ prévue du 15 au 26 août, les surfeurs locaux sont en ébullition : Les ‘Air Tahiti Billabong Pro Trials’ vont permettre au ‘gagnant et au surfeur local le mieux placé’ selon l’ASP, d’intégrer le ‘main event’, la Billabong Pro Tahiti et de tenter leur chance face aux surfeurs professionnels.
Les ‘Trials’ vont se dérouler sur une journée de compétition entre le 9 et le 12 août. Les conditions sont bonnes pour tout le week end mais mardi, le dernier jour de la période d’attente, semble offrir des conditions idéales avec une houle consistante bien orientée sud ouest, une période de vague longue et un vent quasi inexistant.
Qui va succéder à Ricardo Dos Santos, le brésilien victorieux en 2011 et en 2012 ? Le dernier tahitien à remporter les trials fut Taumata Puhetini en 2010, après Heiarii Williams en 2009. Manoa Drollet reste un candidat sérieux, lui qui était arrivé jusqu’en finale du ‘main event’ en 2008.
Les ‘Trials’ vont se dérouler sur une journée de compétition entre le 9 et le 12 août. Les conditions sont bonnes pour tout le week end mais mardi, le dernier jour de la période d’attente, semble offrir des conditions idéales avec une houle consistante bien orientée sud ouest, une période de vague longue et un vent quasi inexistant.
Qui va succéder à Ricardo Dos Santos, le brésilien victorieux en 2011 et en 2012 ? Le dernier tahitien à remporter les trials fut Taumata Puhetini en 2010, après Heiarii Williams en 2009. Manoa Drollet reste un candidat sérieux, lui qui était arrivé jusqu’en finale du ‘main event’ en 2008.
Manoa Drollet vainqueur des Trals en 2005 et 2007 au micro ASP (trad) :
« C’est une période excitante dans l’année. Teahupo’o est ma vague préférée, elle offre la chance de pouvoir surfer contre les meilleurs surfeurs au monde, c’est une belle opportunité. La météo semble être excellente pour l’instant. Cette année pourrait être historique. Cela ne va pas être énorme mais on pourrait avoir des vagues de 2,5 à 3,5 mètres. La plupart des surfeurs du ‘Tour’ commencent à être vraiment bons à Teahupo’o et connaissent la vague autant que moi : j’aime regarder Kelly Slater, Joel Parkinson et Mick Fanning. Il y a une nouvelle génération de Tahitiens qui arrive, ils savent qu’être bon à Teahupo’o compte et ça va être bien à regarder. »
« C’est une période excitante dans l’année. Teahupo’o est ma vague préférée, elle offre la chance de pouvoir surfer contre les meilleurs surfeurs au monde, c’est une belle opportunité. La météo semble être excellente pour l’instant. Cette année pourrait être historique. Cela ne va pas être énorme mais on pourrait avoir des vagues de 2,5 à 3,5 mètres. La plupart des surfeurs du ‘Tour’ commencent à être vraiment bons à Teahupo’o et connaissent la vague autant que moi : j’aime regarder Kelly Slater, Joel Parkinson et Mick Fanning. Il y a une nouvelle génération de Tahitiens qui arrive, ils savent qu’être bon à Teahupo’o compte et ça va être bien à regarder. »
Le clan David dans son 'hood' avec Tereva, Nainoa, Heimoana et leur pote Taramu :
Tereva, avant tout comment se passe ta préparation ?
« Je me prépare physiquement, mentalement, je reviens d’une compet’ ASP au Mexique, cela fait déjà deux à trois mois que je m’entraîne dur. Je fais de la natation, beaucoup de surf, du vélo et un peu de boxe. Je vais devoir passer par les pré-trials mais ce n’est pas grave, cela me permettra d’avoir surfé une série de plus, je ne me prend pas la tête avec ça.»
Le surf est un sport individuel mais tu as besoin de t’entourer, de pousser les autres également ?
« On a la chance d’avoir une compet’ pro à Tahiti. Bon, il faut avoir les moyens pour y participer, c’est quand même 15 000 fcp pour l’inscription. Notre atout, c’est que ce sont nos vagues, alors pourquoi ne pas faire en sorte que ce soit notre compétition. On a tellement de bons surfeurs sur nos vagues de récif, si on se met ensemble, si on s’entraide, on pourra montrer que Tahiti a le niveau professionnel et pourquoi pas, faire émerger de nouvelles têtes. »
Quelques noms justement ?
« Taramu Tinirau de Huahine, Teaotea Dubois le vainqueur de la dernière Taapuna Master, mes cousins pour qui ce sera la première participation : Heimoananui le fils de Moana et Nainoaiki le fils de Vetea. Et surtout des locaux de Teahupo’o qui vont faire les pré-trials, vu que c’est leur première participation. Franchement, avec ces conditions il risque d’y avoir de belles surprises. »
Tu aimerais qu’il y ait plus de locaux dans le ‘main event’, comme à Hawaii ?
« Bien sûr, on va dire que l’on se laisse un peu faire par l’ASP car on dépend d’eux, on est loin de tout, c’est difficile de mettre ‘notre loi’ mais petit à petit, on en parle et on y pense beaucoup. A Hawaii, effectivement, ils font ‘leur loi’, ils savent qu’ils ont également certaines des plus belles vagues au monde, il ne se laissent pas faire. Si leurs vagues sont mises en avant, automatiquement leurs surfeurs doivent être mis en avant également et ici je pense que ce n’est pas vraiment le cas. »
La compétition risque de démarrer le 4ème jour de la ‘waiting period’, mardi ?
« Voilà, la ‘waiting period’ sera sur 4 jours mais il n’y aura qu’un jour de compétition, soit samedi, dimanche, lundi ou mardi. Apparemment, les 4 jours vont être ‘jolis’ mais ils risquent d’attendre le dernier jour, en espérant ne pas se tromper. Il y aura des vagues, des tubes, on est vraiment motivés. L’année dernière les vagues étaient pourries, pires que Papenoo, là on risque de bien s’amuser. Rentrer dans la Billabong Pro, avec la médiatisation qu’il va y avoir, c’est une expérience incroyable, je pense que tout le monde rêve un peu dans son coin d’être la ‘wild card’ de la BIllabong Pro, ça c’est sûr. »
Tereva, avant tout comment se passe ta préparation ?
« Je me prépare physiquement, mentalement, je reviens d’une compet’ ASP au Mexique, cela fait déjà deux à trois mois que je m’entraîne dur. Je fais de la natation, beaucoup de surf, du vélo et un peu de boxe. Je vais devoir passer par les pré-trials mais ce n’est pas grave, cela me permettra d’avoir surfé une série de plus, je ne me prend pas la tête avec ça.»
Le surf est un sport individuel mais tu as besoin de t’entourer, de pousser les autres également ?
« On a la chance d’avoir une compet’ pro à Tahiti. Bon, il faut avoir les moyens pour y participer, c’est quand même 15 000 fcp pour l’inscription. Notre atout, c’est que ce sont nos vagues, alors pourquoi ne pas faire en sorte que ce soit notre compétition. On a tellement de bons surfeurs sur nos vagues de récif, si on se met ensemble, si on s’entraide, on pourra montrer que Tahiti a le niveau professionnel et pourquoi pas, faire émerger de nouvelles têtes. »
Quelques noms justement ?
« Taramu Tinirau de Huahine, Teaotea Dubois le vainqueur de la dernière Taapuna Master, mes cousins pour qui ce sera la première participation : Heimoananui le fils de Moana et Nainoaiki le fils de Vetea. Et surtout des locaux de Teahupo’o qui vont faire les pré-trials, vu que c’est leur première participation. Franchement, avec ces conditions il risque d’y avoir de belles surprises. »
Tu aimerais qu’il y ait plus de locaux dans le ‘main event’, comme à Hawaii ?
« Bien sûr, on va dire que l’on se laisse un peu faire par l’ASP car on dépend d’eux, on est loin de tout, c’est difficile de mettre ‘notre loi’ mais petit à petit, on en parle et on y pense beaucoup. A Hawaii, effectivement, ils font ‘leur loi’, ils savent qu’ils ont également certaines des plus belles vagues au monde, il ne se laissent pas faire. Si leurs vagues sont mises en avant, automatiquement leurs surfeurs doivent être mis en avant également et ici je pense que ce n’est pas vraiment le cas. »
La compétition risque de démarrer le 4ème jour de la ‘waiting period’, mardi ?
« Voilà, la ‘waiting period’ sera sur 4 jours mais il n’y aura qu’un jour de compétition, soit samedi, dimanche, lundi ou mardi. Apparemment, les 4 jours vont être ‘jolis’ mais ils risquent d’attendre le dernier jour, en espérant ne pas se tromper. Il y aura des vagues, des tubes, on est vraiment motivés. L’année dernière les vagues étaient pourries, pires que Papenoo, là on risque de bien s’amuser. Rentrer dans la Billabong Pro, avec la médiatisation qu’il va y avoir, c’est une expérience incroyable, je pense que tout le monde rêve un peu dans son coin d’être la ‘wild card’ de la BIllabong Pro, ça c’est sûr. »
Taramu Tinirau, 20 ans, est venu de Huahine pour sa 1ère participation :
Qu’est ce qui t’a poussé à participer ?
« C’est Tereva qui m’a motivé et comme il y a de jolies vagues qui arrivent cela devrait être bon pour la compet’, on pourra bien s’exprimer. Il y a tous les ‘boyz’ qui font la compet’, alors voilà. A Huahine, beaucoup de gens ont le niveau pour ce genre de vagues comme Teahupo’o vu qu’à Huahine il y a des vagues parfaites tout le temps. Mais le surf n’est pas développé, c’est un peu la galère…On a besoin de planches tout le temps, on casse des ‘boards’ tous les jours. C’est ce qui nous manque. »
Tu as une stratégie ?
« Non, pas vraiment, juste me concentrer sur ma série, passer ma première série pour être dans les trials. Les pré-trials vont se dérouler avant les trials. On est 16 et il y a déjà une belle concurrence, plein de ‘boss’. On verra ça pendant les séries. Après, si je parviens à atteindre les trials mon but sera de rester au maximum dans la compet’, passer un ou deux tours…Là, il y aura du niveau aussi avec les étrangers…La pression aussi, du stress. Il faudra essayer de les talonner. »
Et ne pas oublier la dangerosité de la vague ?
« Il faut être concentré, bien faire attention, c’est ‘hot’ comme tu dis. Teahupo’o est toujours plus dangereuse que les autres vagues de récif, il faut être conscient du danger, la vague peux ‘tourner west’ comme ça sans prévenir… » SB
Qu’est ce qui t’a poussé à participer ?
« C’est Tereva qui m’a motivé et comme il y a de jolies vagues qui arrivent cela devrait être bon pour la compet’, on pourra bien s’exprimer. Il y a tous les ‘boyz’ qui font la compet’, alors voilà. A Huahine, beaucoup de gens ont le niveau pour ce genre de vagues comme Teahupo’o vu qu’à Huahine il y a des vagues parfaites tout le temps. Mais le surf n’est pas développé, c’est un peu la galère…On a besoin de planches tout le temps, on casse des ‘boards’ tous les jours. C’est ce qui nous manque. »
Tu as une stratégie ?
« Non, pas vraiment, juste me concentrer sur ma série, passer ma première série pour être dans les trials. Les pré-trials vont se dérouler avant les trials. On est 16 et il y a déjà une belle concurrence, plein de ‘boss’. On verra ça pendant les séries. Après, si je parviens à atteindre les trials mon but sera de rester au maximum dans la compet’, passer un ou deux tours…Là, il y aura du niveau aussi avec les étrangers…La pression aussi, du stress. Il faudra essayer de les talonner. »
Et ne pas oublier la dangerosité de la vague ?
« Il faut être concentré, bien faire attention, c’est ‘hot’ comme tu dis. Teahupo’o est toujours plus dangereuse que les autres vagues de récif, il faut être conscient du danger, la vague peux ‘tourner west’ comme ça sans prévenir… » SB
Les locaux qualifiés à ce jour :
Alain Riou
Jocelyn Poulou
Hira Teriinatoofa
Heiarii Williams
Manoa Drollet
Enrique Ariitu
Tuhiti Haumani
Tikanui Smith
Les internationaux :
Damien Hobgood (USA)
Ian Walsh (HAW)
Anthony Walsh (AUS)
Nathan Hedge (AUS)
Bruce Irons (HAW)
Kamalei Alexander (HAW)
Bruno Santos (BRA)
Koa Rothman (HAW)
Les surfeurs Billabong :
Ricardo dos Santos (BRA)
Jack Robinson (AUS)
Ryan Callinan (AUS)
Josh Moniz (HAW)
Seth Moniz (HAW)
Griffin Colapinto (USA)
Taylor Clark (USA)
Alejandro Moreda (PRI)
Les remplaçants :
Makua Rothman (HAW)
Dusty Payne (HAW)
Ryan Hipwood (AUS)
Les vainqueurs des précédentes éditions :
2012 Ricardo Dos Santos (BRA)
2011 Ricardo Dos Santos (BRA)
2010 Tuamata Puhetini (PFY)
2009 Heiarii Williams (PFY)
2008 Jamie O’Brien (HAW)
2007 Manoa Drollet (PFY)
2006 Heiarii Williams (PFY)
2005 Manoa Drollet (PFY)
2004 Heimata Carroll (PFY)
2003 Alain Riou (PFY)
2002 Vetea David (PFY)
2001 Bruce Irons (HAW)
Alain Riou
Jocelyn Poulou
Hira Teriinatoofa
Heiarii Williams
Manoa Drollet
Enrique Ariitu
Tuhiti Haumani
Tikanui Smith
Les internationaux :
Damien Hobgood (USA)
Ian Walsh (HAW)
Anthony Walsh (AUS)
Nathan Hedge (AUS)
Bruce Irons (HAW)
Kamalei Alexander (HAW)
Bruno Santos (BRA)
Koa Rothman (HAW)
Les surfeurs Billabong :
Ricardo dos Santos (BRA)
Jack Robinson (AUS)
Ryan Callinan (AUS)
Josh Moniz (HAW)
Seth Moniz (HAW)
Griffin Colapinto (USA)
Taylor Clark (USA)
Alejandro Moreda (PRI)
Les remplaçants :
Makua Rothman (HAW)
Dusty Payne (HAW)
Ryan Hipwood (AUS)
Les vainqueurs des précédentes éditions :
2012 Ricardo Dos Santos (BRA)
2011 Ricardo Dos Santos (BRA)
2010 Tuamata Puhetini (PFY)
2009 Heiarii Williams (PFY)
2008 Jamie O’Brien (HAW)
2007 Manoa Drollet (PFY)
2006 Heiarii Williams (PFY)
2005 Manoa Drollet (PFY)
2004 Heimata Carroll (PFY)
2003 Alain Riou (PFY)
2002 Vetea David (PFY)
2001 Bruce Irons (HAW)
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