PAPEETE, le 6 aout 2014 - Le nouveau consul de Chine se félicite des bonnes relations entre son pays et la Polynésie française. Il assure également que si son gouvernement ne s’implique pas dans les projets d’investissements internationaux de ses entreprises, ces dernières restent très intéressées.
Investissements, fermes aquacoles, relations diplomatiques, vol direct Pékin-Papeete… Ling Long, le nouveau consul de Chine en Polynésie française, fait le point sur les dossiers du moment au micro de Tahiti-Infos :
Le gouvernement chinois encourage-t-il les investissements en Polynésie ?
« Pour les investissements chinois à l’étranger, je crois que l’attitude de notre gouvernement est toujours le même. Il encourage les entreprises performantes à fournir une bonne qualité et à investir dans le monde entier, y compris bien sûr en Polynésie. Quand il s’agit de projets concrèts, je crois que ce sont surtout des entreprises, soit d’état, soit privées, qui décident elles-mêmes. Concrètement, nous sommes en train de réajuster notre rôle. Il n’est pas d’intervenir directement dans les projets mais de laisser les entreprises jouer pleinement leur rôle selon les règles du marché et discuter avec leurs partenaires étrangers. »
Vous avez rencontré tous les investisseurs chinois qui sont venus en Polynésie. Vous ont-ils semblés intéressés ?
« Oui, ils ont tous fait une visite de courtoisie à notre consulat et nous font parvenir les avancements des travaux. Leur volonté est vive pour investir ici. Je me rappelle bien, notre président a dit : « il faut bien construire le nid pour faire venir le phoenix ». Le nid, c’est l’environnement, les conditions nécessaires aux investissements étrangers, surtout pour les chinois. Il faut que la loi et les règlements soient favorables aux investissements étrangers. Aujourd’hui les capitaux circulent dans le monde entier. Si les conditions de telle ou telle région ou du pays sont favorables, ils s’arrêtent et investissent. Sinon ils partent ailleurs. »
Les fermes aquacoles de Hao font-elles partie de la politique de sécurité alimentaire stratégique du gouvernement chinois ?
« Non, je crois qu’il n’y a pas de lien avec la stratégie alimentaire. C’est un choix par la société Tian Rui, elle veut créer ça de façon privée. Je crois que c’est une collaboration entre deux parties, le gouvernement de Polynésie et la société Tian Rui, c’est important. À mon avis personnel, Tian Rui trouve ici un projet approprié, parce qu’ici il y a des îles qui attendent le développement et Tian Rui est doué pour faire de l’aquaculture. Le gouvernement, avec cette société, a déjà signé quelques protocoles d’accord. Pour l’avancement, franchement il y a des problèmes, j’espère que la société va expliquer son projet au public en ce qui concerne l’environnement, l’emploi, etc. Le gouvernement aussi a intérêt à faire ce travail d’explications, car ce projet est gagnant-gagnant pour les deux parties. »
L’exemption de visa pour les touristes chinois a été décidée le 1er juillet. Êtes-vous satisfait de cette mesure ?
« Oui, je suis pour cette mesure du gouvernement français. Nous en sommes très contents, mais maintenant, à ma connaissance, il semble qu’au gouvernement français, ils sont en train de faire un dossier pour établir finalement des règlements précis. Donc nous attendons cette mesure. Si elle est mise en place, ce sera une bonne chose pour les touristes chinois qui souhaitent passer leurs vacances en Polynésie. »
La Polynésie est-elle connue en Chine ?
« La Chine est un marché potentiel très important. L’année dernière, deux millions de chinois ont voyagé en France. Pour la Polynésie, il y a un manque de sensibilisation, il n’y a pas beaucoup de Chinois qui connaissent la destination. Le gouvernement polynésien est en train de prendre des mesures pour attirer plus de touristes chinois.
Nous avons des contacts avec les agences de voyage de Chine. Il y a une volonté vive, et je crois que dès que les mesures seront prises par les autorités françaises, ils envisagent d’organiser la venue de groupes chinois en Polynésie, par des charters. »
Un vol régulier direct Papeete-Pékin est-il envisageable ?
« J’espère bien. Pour l’instant on ne sais pas la date exacte, mais le plus tôt sera le mieux. »
Avez-vous un message à la population polynésienne ?
« Dès ma prise de fonction j’ai trouvé la population très accueillante, très gentille. Le gouvernement polynésien est très attaché aux relations entre la Polynésie et la Chine. Je crois que c’est une base importante pour le développement des relations entre nos deux parties. Nous avons une amitié très ancienne, nos ancêtres sont venus ici au milieu du 19ème siècle, et à travers leur travail assidu et leur amitié, ils se sont bien intégrés à la population locale et ont contribué au développement économique de la Polynésie. J’ai l’impression qu’ils ont obtenu le respect des autorités et de la population. Ils ont obtenu des succès remarquables et remarqués. »
Investissements, fermes aquacoles, relations diplomatiques, vol direct Pékin-Papeete… Ling Long, le nouveau consul de Chine en Polynésie française, fait le point sur les dossiers du moment au micro de Tahiti-Infos :
Le gouvernement chinois encourage-t-il les investissements en Polynésie ?
« Pour les investissements chinois à l’étranger, je crois que l’attitude de notre gouvernement est toujours le même. Il encourage les entreprises performantes à fournir une bonne qualité et à investir dans le monde entier, y compris bien sûr en Polynésie. Quand il s’agit de projets concrèts, je crois que ce sont surtout des entreprises, soit d’état, soit privées, qui décident elles-mêmes. Concrètement, nous sommes en train de réajuster notre rôle. Il n’est pas d’intervenir directement dans les projets mais de laisser les entreprises jouer pleinement leur rôle selon les règles du marché et discuter avec leurs partenaires étrangers. »
Vous avez rencontré tous les investisseurs chinois qui sont venus en Polynésie. Vous ont-ils semblés intéressés ?
« Oui, ils ont tous fait une visite de courtoisie à notre consulat et nous font parvenir les avancements des travaux. Leur volonté est vive pour investir ici. Je me rappelle bien, notre président a dit : « il faut bien construire le nid pour faire venir le phoenix ». Le nid, c’est l’environnement, les conditions nécessaires aux investissements étrangers, surtout pour les chinois. Il faut que la loi et les règlements soient favorables aux investissements étrangers. Aujourd’hui les capitaux circulent dans le monde entier. Si les conditions de telle ou telle région ou du pays sont favorables, ils s’arrêtent et investissent. Sinon ils partent ailleurs. »
Les fermes aquacoles de Hao font-elles partie de la politique de sécurité alimentaire stratégique du gouvernement chinois ?
« Non, je crois qu’il n’y a pas de lien avec la stratégie alimentaire. C’est un choix par la société Tian Rui, elle veut créer ça de façon privée. Je crois que c’est une collaboration entre deux parties, le gouvernement de Polynésie et la société Tian Rui, c’est important. À mon avis personnel, Tian Rui trouve ici un projet approprié, parce qu’ici il y a des îles qui attendent le développement et Tian Rui est doué pour faire de l’aquaculture. Le gouvernement, avec cette société, a déjà signé quelques protocoles d’accord. Pour l’avancement, franchement il y a des problèmes, j’espère que la société va expliquer son projet au public en ce qui concerne l’environnement, l’emploi, etc. Le gouvernement aussi a intérêt à faire ce travail d’explications, car ce projet est gagnant-gagnant pour les deux parties. »
L’exemption de visa pour les touristes chinois a été décidée le 1er juillet. Êtes-vous satisfait de cette mesure ?
« Oui, je suis pour cette mesure du gouvernement français. Nous en sommes très contents, mais maintenant, à ma connaissance, il semble qu’au gouvernement français, ils sont en train de faire un dossier pour établir finalement des règlements précis. Donc nous attendons cette mesure. Si elle est mise en place, ce sera une bonne chose pour les touristes chinois qui souhaitent passer leurs vacances en Polynésie. »
La Polynésie est-elle connue en Chine ?
« La Chine est un marché potentiel très important. L’année dernière, deux millions de chinois ont voyagé en France. Pour la Polynésie, il y a un manque de sensibilisation, il n’y a pas beaucoup de Chinois qui connaissent la destination. Le gouvernement polynésien est en train de prendre des mesures pour attirer plus de touristes chinois.
Nous avons des contacts avec les agences de voyage de Chine. Il y a une volonté vive, et je crois que dès que les mesures seront prises par les autorités françaises, ils envisagent d’organiser la venue de groupes chinois en Polynésie, par des charters. »
Un vol régulier direct Papeete-Pékin est-il envisageable ?
« J’espère bien. Pour l’instant on ne sais pas la date exacte, mais le plus tôt sera le mieux. »
Avez-vous un message à la population polynésienne ?
« Dès ma prise de fonction j’ai trouvé la population très accueillante, très gentille. Le gouvernement polynésien est très attaché aux relations entre la Polynésie et la Chine. Je crois que c’est une base importante pour le développement des relations entre nos deux parties. Nous avons une amitié très ancienne, nos ancêtres sont venus ici au milieu du 19ème siècle, et à travers leur travail assidu et leur amitié, ils se sont bien intégrés à la population locale et ont contribué au développement économique de la Polynésie. J’ai l’impression qu’ils ont obtenu le respect des autorités et de la population. Ils ont obtenu des succès remarquables et remarqués. »
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