PAPEETE, le 4 août 2014. Créé à la fin de l’année 2012 alors que la délégation régionale d’Air France négociait le Plan Transform Papeete 2015, le syndicat Sapafep (syndicat autonome du personnel d’Air France en Polynésie), affilié à la CSIP, est devenu le poil à gratter de la compagnie aérienne en Polynésie. Le préavis de grève a été déposé en fin de semaine dernière pour que le syndicat dispose des moyens légaux de son existence. Il ne s'agit pas de revendications salariales ou de conditions de travail.
Le préavis de grève déposé par le Sapafep le jeudi 31 juillet, pourrait faire démarrer le conflit social à partir de mercredi, à l’issue du délai légal de négociation prévu. Deux réunions ont été programmées par la direction de la délégation régionale d’Air France : l'une pour cet après-midi à partir de 14h30 rue Lagarde à Papeete et l'autre pour ce mardi. Elles seront menées par un cadre assurant l’intérim de la direction, en l’absence du directeur régional et de la directrice des ressources humaines, tous deux en vacances. Il s’agit pour ce syndicat autonome d’obtenir les moyens légaux de son existence : l’accès notamment à un local syndical partagé avec les autres représentants du personnel et du matériel qui s’y trouve : téléphone, fax etc.
Des conditions normales d’existence des syndicats qui ont été rappelées à la direction régionale d’Air France par une décision de justice d’avril 2013, mais toujours non suivies d’effets. En plus de l’accès à ce local syndical, le Sapafep réclame toujours également d’avoir en mains les bilans sociaux de la compagnie dans les délais légaux, ce qui n’est pas fait. «Cela dure depuis plus d’un an désormais» remarque Alain Bonno, le représentant du Sapafed. Ce dernier voudrait notamment pouvoir régler les conflits démarrés avec le directeur régional Philippe Barbieri avant qu’il ne quitte Papeete pour son prochain poste en Afrique, mi août.
Entre la direction régionale d’Air France et ce nouveau syndicat, né en pleine négociation du Plan Transform Papeete 2015, le moins qu’on puisse dire c’est que les relations sont tendues. En mars 2014, le Sapafep poursuivait le directeur en justice devant le tribunal correctionnel pour entraves au bon fonctionnement des missions du comité d’entreprise et demander l’application du droit du travail en la matière. En dépit des décisions de justice en sa faveur, cela semble peine perdue jusqu’à présent. «Au Comité d’entreprise nos questions et nos doléances doivent être embarrassantes car elles sont systématiquement écartées de l’ordre du jour» poursuit Alain Bonno.
Le préavis de grève déposé par le Sapafep le jeudi 31 juillet, pourrait faire démarrer le conflit social à partir de mercredi, à l’issue du délai légal de négociation prévu. Deux réunions ont été programmées par la direction de la délégation régionale d’Air France : l'une pour cet après-midi à partir de 14h30 rue Lagarde à Papeete et l'autre pour ce mardi. Elles seront menées par un cadre assurant l’intérim de la direction, en l’absence du directeur régional et de la directrice des ressources humaines, tous deux en vacances. Il s’agit pour ce syndicat autonome d’obtenir les moyens légaux de son existence : l’accès notamment à un local syndical partagé avec les autres représentants du personnel et du matériel qui s’y trouve : téléphone, fax etc.
Des conditions normales d’existence des syndicats qui ont été rappelées à la direction régionale d’Air France par une décision de justice d’avril 2013, mais toujours non suivies d’effets. En plus de l’accès à ce local syndical, le Sapafep réclame toujours également d’avoir en mains les bilans sociaux de la compagnie dans les délais légaux, ce qui n’est pas fait. «Cela dure depuis plus d’un an désormais» remarque Alain Bonno, le représentant du Sapafed. Ce dernier voudrait notamment pouvoir régler les conflits démarrés avec le directeur régional Philippe Barbieri avant qu’il ne quitte Papeete pour son prochain poste en Afrique, mi août.
Entre la direction régionale d’Air France et ce nouveau syndicat, né en pleine négociation du Plan Transform Papeete 2015, le moins qu’on puisse dire c’est que les relations sont tendues. En mars 2014, le Sapafep poursuivait le directeur en justice devant le tribunal correctionnel pour entraves au bon fonctionnement des missions du comité d’entreprise et demander l’application du droit du travail en la matière. En dépit des décisions de justice en sa faveur, cela semble peine perdue jusqu’à présent. «Au Comité d’entreprise nos questions et nos doléances doivent être embarrassantes car elles sont systématiquement écartées de l’ordre du jour» poursuit Alain Bonno.
Pas de perturbations prévues mercredi
On ne connait pas encore précisément les conséquences sur le trafic aérien si la grève démarrait effectivement mercredi chez Air France en Polynésie. Ce lundi matin, au siège de la délégation régionale, les informations recueillies étaient néanmoins rassurantes pour les voyageurs. Les vols d’Air France sont pour l’instant maintenus et il ne devrait pas y avoir d’incidence pour les passagers. Le syndicat Sapafep à l’origine du préavis de grève est un syndicat récent et encore minoritaire au sein de la délégation régionale avec 19 adhérents sur les 113 personnes qui travaillent localement à Air France.
On ne connait pas encore précisément les conséquences sur le trafic aérien si la grève démarrait effectivement mercredi chez Air France en Polynésie. Ce lundi matin, au siège de la délégation régionale, les informations recueillies étaient néanmoins rassurantes pour les voyageurs. Les vols d’Air France sont pour l’instant maintenus et il ne devrait pas y avoir d’incidence pour les passagers. Le syndicat Sapafep à l’origine du préavis de grève est un syndicat récent et encore minoritaire au sein de la délégation régionale avec 19 adhérents sur les 113 personnes qui travaillent localement à Air France.
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