PAPEETE, le 30 juillet 2014 - La mairie de Mahina a recruté 25 stagiaires en CAE. Ils seront utilisés principalement pour les écoles et pour l’entretien des espaces publics de la commune. Une chance inespérée pour ces chômeurs en situation de précarité, qui ont souvent une famille à charge.
25 nouveaux CAE recrutés par la mairie de Mahina rencontraient ce mercredi 30 juillet leur nouvel employeur pour la première fois. Ils étaient tous heureux d’être là, conscients de leur chance d’avoir été choisis au cours d’un processus de recrutement où 500 candidats issus de la commune avaient déposé leur candidature. Le maire, Parice Jamet, était également content de les rencontrer : « Je pense que le SEFI, qui a sélectionné les dossiers, a fait le bon choix. »
Ces 25 employés stagiaires vont être très bénéfiques à la commune assurent les élus. 11 sont affectés aux services techniques (entretien des espaces vert et des bâtiments) et 11 autres vont prêter main forte aux écoles de la commune, surtout pour les activités parascolaires. Les 3 derniers sont répartis entre la cuisine centrale et l’artisanat.
Les CAE bénéficient d’un statut de stagiaire professionnel, afin de leur « remettre le pied à l’étrier après une longue période de chômage et de précarité. Ce n’est pas un CDI, mais ça permet de nourrir des familles à la fin de chaque mois » explique Nicole Sanquer, représentante à l’Assemblée, adjointe au maire de Mahina et surtout instigatrice du rapprochement entre Patrice Jamet et le Tahoera’a. Elle a aussi joué un rôle important dans ce recrutement, puisqu’au départ la mairie n’avait que 15 CAE alloués. « J’ai parlé des besoins de Mahina au Président, il y a eu une rencontre entre le maire, le président et moi et il y a eu un arbitrage favorable au niveau du ministère de la Solidarité » explique l’élue. Mais pas de favoritisme : toutes les grosses communes ont obtenu une rallonge, assure-t-elle.
Le statut du CAE n’est pas celui du salarié, mais celui du stagiaire. Du coup, si les horaires sont de 35 heures par semaine, les indemnités payées par le SEFI ne sont que de 80 000 Fcfp par mois pour les moins de 30 ans, et de 100 000 Fcfp pour les plus âgés. De plus, ils cotisent à l’assurance-santé, mais pas pour leur retraite. Enfin, le contrat d’un an n’est renouvelable qu’une fois, mais le maire assure qu’au bout de deux ans, « si on a de bons éléments il n’y a pas de raisons de ne pas les garder. »
Surtout, ces 25 contrats aidés vont sortir autant de familles de la précarité et va offrir une expérience et des formations à ces habitants de Mahina âgés de 20 à 53 ans. Ils ont aussi droit à 8 heures par mois pour chercher un emploi plus stable.
Légende : Le maire de Mahina Patrice Jamet fait un discours de bienvenu à ses nouvelles recrues
Légende 2 : Gisèle et Claudine, entourées de toute l’équipe des CAE affectée aux écoles de Mahina
25 nouveaux CAE recrutés par la mairie de Mahina rencontraient ce mercredi 30 juillet leur nouvel employeur pour la première fois. Ils étaient tous heureux d’être là, conscients de leur chance d’avoir été choisis au cours d’un processus de recrutement où 500 candidats issus de la commune avaient déposé leur candidature. Le maire, Parice Jamet, était également content de les rencontrer : « Je pense que le SEFI, qui a sélectionné les dossiers, a fait le bon choix. »
Ces 25 employés stagiaires vont être très bénéfiques à la commune assurent les élus. 11 sont affectés aux services techniques (entretien des espaces vert et des bâtiments) et 11 autres vont prêter main forte aux écoles de la commune, surtout pour les activités parascolaires. Les 3 derniers sont répartis entre la cuisine centrale et l’artisanat.
Les CAE bénéficient d’un statut de stagiaire professionnel, afin de leur « remettre le pied à l’étrier après une longue période de chômage et de précarité. Ce n’est pas un CDI, mais ça permet de nourrir des familles à la fin de chaque mois » explique Nicole Sanquer, représentante à l’Assemblée, adjointe au maire de Mahina et surtout instigatrice du rapprochement entre Patrice Jamet et le Tahoera’a. Elle a aussi joué un rôle important dans ce recrutement, puisqu’au départ la mairie n’avait que 15 CAE alloués. « J’ai parlé des besoins de Mahina au Président, il y a eu une rencontre entre le maire, le président et moi et il y a eu un arbitrage favorable au niveau du ministère de la Solidarité » explique l’élue. Mais pas de favoritisme : toutes les grosses communes ont obtenu une rallonge, assure-t-elle.
Le statut du CAE n’est pas celui du salarié, mais celui du stagiaire. Du coup, si les horaires sont de 35 heures par semaine, les indemnités payées par le SEFI ne sont que de 80 000 Fcfp par mois pour les moins de 30 ans, et de 100 000 Fcfp pour les plus âgés. De plus, ils cotisent à l’assurance-santé, mais pas pour leur retraite. Enfin, le contrat d’un an n’est renouvelable qu’une fois, mais le maire assure qu’au bout de deux ans, « si on a de bons éléments il n’y a pas de raisons de ne pas les garder. »
Surtout, ces 25 contrats aidés vont sortir autant de familles de la précarité et va offrir une expérience et des formations à ces habitants de Mahina âgés de 20 à 53 ans. Ils ont aussi droit à 8 heures par mois pour chercher un emploi plus stable.
Légende : Le maire de Mahina Patrice Jamet fait un discours de bienvenu à ses nouvelles recrues
Légende 2 : Gisèle et Claudine, entourées de toute l’équipe des CAE affectée aux écoles de Mahina
Claudine, CAE affectée aux activités parascolaires
« Je vais avoir 30 ans, avant j’étais dans la vente, je faisais des remplacements. J’avais vraiment besoin de ce CAE, ça fait 1 an et demi que je cherchais du boulot, je n’en trouvais pas, j’en avais marre. J’avais besoin d’un travail où je pouvais subvenir aux besoins de ma fille, moi encore ce n’est pas trop grave. Là ça me permet enfin de m’occuper dans la journée, car j’en avais marre d’être enfermée à la maison à me tourner les pouces, à me demander si j’allais m’en sortir ou pas. J’ai entendu parler de l’offre par bouche à oreille : comme le maire l’a dit, Mahina c’est petit. Et même un stage d’un an, ça me va, moi je prenais tout, dans ma branche je ne trouvais pas. Je suis très contente et super motivée de travailler avec les enfants. J’ai été à l’école ici, et c’est vrai que enfants, on n’était pas encadrés, il n’y avait pas d’activités. Et surtout, je vais enfin stabiliser ma vie. »
Gisèle, responsable du service des écoles communales
« J’ai 11 stagiaires, 7 en activités périscolaires et 4 en entretien des bâtiments, ménages… On en avait vraiment besoin, surtout dans le périscolaire. On a ouvert ces activités après les heures d’école depuis le 10 février, et actuellement c’est encadré par le personnel communal qui a passé son BAFA. Nous sommes 10 agents pour encadrer 100 enfants, mais d’ici la rentrée d’aout, nous allons ouvrir plus largement aux demandes des parents, et il nous fallait des renforts, ils tombent vraiment bien. En pratique, pendant la période de vacances, elles vont faire du ménage puis dès la semaine du 11 aout nous allons commencer à préparer les activités périscolaires d’aout à décembre. Il y a aura de tout, des activités manuelles, des jeux culturelles, faire connaitre Mahina, ses sites et ses légendes… Nous allons former tous ces stagiaires pour qu’ils puissent ensuite enseigner aux enfants. Il est aussi possible, si monsieur le maire approuve, que nous les mettions en formation pour approfondir leur bagage. »
« Je vais avoir 30 ans, avant j’étais dans la vente, je faisais des remplacements. J’avais vraiment besoin de ce CAE, ça fait 1 an et demi que je cherchais du boulot, je n’en trouvais pas, j’en avais marre. J’avais besoin d’un travail où je pouvais subvenir aux besoins de ma fille, moi encore ce n’est pas trop grave. Là ça me permet enfin de m’occuper dans la journée, car j’en avais marre d’être enfermée à la maison à me tourner les pouces, à me demander si j’allais m’en sortir ou pas. J’ai entendu parler de l’offre par bouche à oreille : comme le maire l’a dit, Mahina c’est petit. Et même un stage d’un an, ça me va, moi je prenais tout, dans ma branche je ne trouvais pas. Je suis très contente et super motivée de travailler avec les enfants. J’ai été à l’école ici, et c’est vrai que enfants, on n’était pas encadrés, il n’y avait pas d’activités. Et surtout, je vais enfin stabiliser ma vie. »
Gisèle, responsable du service des écoles communales
« J’ai 11 stagiaires, 7 en activités périscolaires et 4 en entretien des bâtiments, ménages… On en avait vraiment besoin, surtout dans le périscolaire. On a ouvert ces activités après les heures d’école depuis le 10 février, et actuellement c’est encadré par le personnel communal qui a passé son BAFA. Nous sommes 10 agents pour encadrer 100 enfants, mais d’ici la rentrée d’aout, nous allons ouvrir plus largement aux demandes des parents, et il nous fallait des renforts, ils tombent vraiment bien. En pratique, pendant la période de vacances, elles vont faire du ménage puis dès la semaine du 11 aout nous allons commencer à préparer les activités périscolaires d’aout à décembre. Il y a aura de tout, des activités manuelles, des jeux culturelles, faire connaitre Mahina, ses sites et ses légendes… Nous allons former tous ces stagiaires pour qu’ils puissent ensuite enseigner aux enfants. Il est aussi possible, si monsieur le maire approuve, que nous les mettions en formation pour approfondir leur bagage. »
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