
Tahiti, le 8 juillet 2020 - Chaque semaine, les membres de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Polynésie française s’entraînent intensément au tir et aux sports de combat. Tahiti Infos a suivi un entrainement de cette unité d’élite qui a contribué à l’arrestation de plus de 100 personnes liées au trafic de stupéfiants depuis sa création en 2016.
C’est dans une vallée reculée de Tahiti que les membres de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Polynésie française s’entraînent régulièrement au tir. Pour accéder à cet endroit, il faut emprunter une piste sinueuse et rocailleuse qui mène à un stand de tir où les militaires de l’AGIGN se réunissent régulièrement pour procéder à des entraînements destinés à parfaire leurs techniques en permanence. Sur place et pendant plusieurs heures, les gendarmes se relaient, individuellement ou en binôme, pour tirer sur des cibles dans un exercice qui nécessite de la confiance, de la précision et le sens de la coordination.
C’est dans une vallée reculée de Tahiti que les membres de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Polynésie française s’entraînent régulièrement au tir. Pour accéder à cet endroit, il faut emprunter une piste sinueuse et rocailleuse qui mène à un stand de tir où les militaires de l’AGIGN se réunissent régulièrement pour procéder à des entraînements destinés à parfaire leurs techniques en permanence. Sur place et pendant plusieurs heures, les gendarmes se relaient, individuellement ou en binôme, pour tirer sur des cibles dans un exercice qui nécessite de la confiance, de la précision et le sens de la coordination.

Composée de gendarmes aguerris et commandée par deux officiers, l’AGIGN de Polynésie française a été créée en 2016 dans le cadre du nouveau schéma national d’intervention mis en place par le ministre de l’intérieur après les attentats de 2015. En Polynésie, comme le rappelle le commandant de l’AGIGN, le capitaine H (les militaires de cette unité sont soumis à l’anonymat) : "un élément d’alerte immédiat se tient prêt 365 jours par an et 24 heures sur 24 à partir sur une crise de moyenne ou haute intensité sur tout le territoire polynésien, sur ordre du Commandant de la gendarmerie pour le Polynésie française. Sur le territoire, cette unité est en première ligne de la lutte contre le trafic de stupéfiants puisque 90% de ses missions y sont consacrées. Depuis sa création en 2016, l’AGIGN a d’ailleurs contribué à l’arrestation de plus de 100 personnes impliquées dans le trafic"

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