PAPEETE, le 21 juillet 2014 - Depuis décembre 2008, le lagon de Moorea est classé zone humide d'intérêt mondial. Cette distinction vient récompenser les efforts de la commune de Moorea-Maiao pour son plan de gestion de l'espace maritime (PGEM). D’une superficie de 25 km², le lagon de Moorea est dominé par un écosystème remarquable : les récifs coralliens.
Très peu le savent mais la Polynésie française possède une aire classée « zone humide » depuis 2008 par la Convention de Ramsar. Cette convention est un traité international adopté le 2 février 1971 . C’est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète. Moorea est la seule île de Polynésie conventionnée "Zones humides".
Par « zones humides », on entend les régions où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Le dictionnaire de l’environnement en dit plus : « Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. »
D’autre part, la loi sur l'eau définit les zones humides comme étant des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.
Très peu le savent mais la Polynésie française possède une aire classée « zone humide » depuis 2008 par la Convention de Ramsar. Cette convention est un traité international adopté le 2 février 1971 . C’est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète. Moorea est la seule île de Polynésie conventionnée "Zones humides".
Par « zones humides », on entend les régions où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Le dictionnaire de l’environnement en dit plus : « Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. »
D’autre part, la loi sur l'eau définit les zones humides comme étant des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.
Comment être classé par Ramsar ?
L’objectif de la Convention de Ramsar (ratifiée en 1971 à Ramsar en Iran) est d’enrayer la tendance à la disparition des zones humides de favoriser leur conservation, ainsi que celle de leur flore et de leur faune et de promouvoir et favoriser leur utilisation rationnelle. La France est membre de la Convention depuis octobre 1986.
Pour être classé, un site doit comporter un certain nombre de critères « d’éligibilité ». Les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières, d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres. Les zones humides concernées doivent avoir une importance internationale au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Les critères concernant les oiseaux d'eau ont été les premiers à être pris en compte ; les autres valeurs et fonctions des zones humides sont aujourd'hui intégrées.
L’objectif de la Convention de Ramsar (ratifiée en 1971 à Ramsar en Iran) est d’enrayer la tendance à la disparition des zones humides de favoriser leur conservation, ainsi que celle de leur flore et de leur faune et de promouvoir et favoriser leur utilisation rationnelle. La France est membre de la Convention depuis octobre 1986.
Pour être classé, un site doit comporter un certain nombre de critères « d’éligibilité ». Les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières, d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres. Les zones humides concernées doivent avoir une importance internationale au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Les critères concernant les oiseaux d'eau ont été les premiers à être pris en compte ; les autres valeurs et fonctions des zones humides sont aujourd'hui intégrées.
Les richesses du lagon de Moorea
Le site du lagon d’Eimeho (ancien nom de Moorea) comprend un récif de corail, des plages, des zones permanentes de faible profondeur d'eau de mer et des lagons d'eau salée. La diversité modeste des principaux peuplements récifaux comme les coraux, les mollusques, les éponges, les échinodermes et les macros algues, présents à Moorea sont caractéristiques des récifs de Polynésie française et correspondent à la diversité régionale (1.500 espèces de mollusque, 800 de poissons, 346 d’algues, 170 de coraux et 30 d’échinodermes). Beaucoup d'oiseaux de mer, tels que le Pétrel de Tahiti (Pseudobulweria rostrata), le Puffin du Pacifique (Puffinus pacificus) et le Puffin de Baillon (Puffinus bailloni) s'y reproduisent régulièrement.
De plus, les sites concernés sont régulièrement observés par des chercheurs venant du monde entier comme ceux du Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement (antenne de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de l’université de Perpignan) installée sur l’île depuis plus de 30 ans.
Les nombreuses activités humaines sur l'île dépendent des ressources et des services fournis par cet écosystème pour les besoins du tourisme, des loisirs et de la construction. En revanche, l’une des principales menaces est l'urbanisation croissante de la zone côtière. Enfin, la surveillance de cette zone est assurée par la police municipale ainsi que les brigades de gendarmerie nautique et maritime.
Sources : Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)- version 2006-2008 Onyx Le Bihan, Rodolphe Toromona (commune de Moorea)
TP
Le site du lagon d’Eimeho (ancien nom de Moorea) comprend un récif de corail, des plages, des zones permanentes de faible profondeur d'eau de mer et des lagons d'eau salée. La diversité modeste des principaux peuplements récifaux comme les coraux, les mollusques, les éponges, les échinodermes et les macros algues, présents à Moorea sont caractéristiques des récifs de Polynésie française et correspondent à la diversité régionale (1.500 espèces de mollusque, 800 de poissons, 346 d’algues, 170 de coraux et 30 d’échinodermes). Beaucoup d'oiseaux de mer, tels que le Pétrel de Tahiti (Pseudobulweria rostrata), le Puffin du Pacifique (Puffinus pacificus) et le Puffin de Baillon (Puffinus bailloni) s'y reproduisent régulièrement.
De plus, les sites concernés sont régulièrement observés par des chercheurs venant du monde entier comme ceux du Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement (antenne de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de l’université de Perpignan) installée sur l’île depuis plus de 30 ans.
Les nombreuses activités humaines sur l'île dépendent des ressources et des services fournis par cet écosystème pour les besoins du tourisme, des loisirs et de la construction. En revanche, l’une des principales menaces est l'urbanisation croissante de la zone côtière. Enfin, la surveillance de cette zone est assurée par la police municipale ainsi que les brigades de gendarmerie nautique et maritime.
Sources : Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)- version 2006-2008 Onyx Le Bihan, Rodolphe Toromona (commune de Moorea)
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