PAPEETE, 21 janvier 2014 – Gaston Flosse a été placé en garde à vue ce lundi dans les locaux de la Brigade de recherches de la gendarmerie, à Papeete.
Le président de la Polynésie française a été entendu au sujet des conditions de la passation, en 2004 à la société SMPP-Sogeba, de lots du chantier pour la construction du centre hospitalier de Taaone.
(màj - lundi, 17 h 59) Gaston Flosse a été libéré lundi à 17 h 40, après 10 heures d'audition. Sa présentation devant le juge d'instruction pourrait avoir lieu ultérieurement, sur convocation pour son éventuelle mise en examen. En même temps que la levée de son immunité parlementaire le bureau du Sénat avait autorisé en avril dernier que le sénateur Flosse puisse être placé sous contrôle judiciaire.
L’enquête tente de savoir dans quelle mesure Gaston Flosse, alors président du gouvernement en 2004, aurait pu favoriser la société détenue par Robert Bernut en contrepartie de la cession avantageuse à Réginald Flosse, son fils, de parts détenues par l'entrepreneur dans l'hôtel Tahara'a.
Dans ce dossier, Réginald Flosse et Robert Bernut ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire début février.
L'immunité parlementaire du sénateur Gaston Flosse, avait été levée par le bureau du Sénat début avril, à la demande du juge d’instruction Stelmach.
Un communiqué intitulé "La chianlit" transmis en début de matinée, ce lundi, par le service de presse de la Présidence suggère une instrumentalisation judiciaire visant à nuire à l'image du président sénateur Flosse : "On ne peut que s’étonner d’une telle audition, alors même que si le juge d’instruction voulait l’entendre directement, le Président lui avait fait savoir qu’il était à sa disposition. Le choix de placer le Président en garde à vue à la gendarmerie ne peut que procéder d’une mesure délibérée d’humiliation", estime la communication officielle.
Cette semaine, dans une autre affaire, le président de la Polynésie française attend le 23 juillet la décision de la Cour de cassation devant laquelle il s'était pourvu pour contester un arrêt d'appel le condamnant notamment à trois ans d'inéligibilité.
Le 7 février 2013 en appel Gaston Flosse avait été condamné à quatre ans de prison avec sursis, 15 millions Fcfp d'amende et trois ans d'interdiction de ses droits civils, civiques et de famille, synonyme d'inéligibilité, pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics dans une vaste affaire d'emplois fictifs. Il s'était pourvu en cassation le 26 mars 2013.
"Cette procédure est enclenchée à deux jours du rendu de la décision de la cour de cassation, attendue pour mardi soir", s'indigne le communiqué à propos de la mesure privative de liberté décidée lundi matin à l'encontre de Gaston Flosse. "Il ne fait de doute pour personne que le choix de cette date n’est pas un hasard et qu’elle a été volontairement choisie pour accentuer la pression sur le Président et braquer sur lui les projecteurs médiatiques afin de donner plus de retentissement à cette nouvelle procédure dont il fait l’objet".
Le président de la Polynésie française a été entendu au sujet des conditions de la passation, en 2004 à la société SMPP-Sogeba, de lots du chantier pour la construction du centre hospitalier de Taaone.
(màj - lundi, 17 h 59) Gaston Flosse a été libéré lundi à 17 h 40, après 10 heures d'audition. Sa présentation devant le juge d'instruction pourrait avoir lieu ultérieurement, sur convocation pour son éventuelle mise en examen. En même temps que la levée de son immunité parlementaire le bureau du Sénat avait autorisé en avril dernier que le sénateur Flosse puisse être placé sous contrôle judiciaire.
L’enquête tente de savoir dans quelle mesure Gaston Flosse, alors président du gouvernement en 2004, aurait pu favoriser la société détenue par Robert Bernut en contrepartie de la cession avantageuse à Réginald Flosse, son fils, de parts détenues par l'entrepreneur dans l'hôtel Tahara'a.
Dans ce dossier, Réginald Flosse et Robert Bernut ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire début février.
L'immunité parlementaire du sénateur Gaston Flosse, avait été levée par le bureau du Sénat début avril, à la demande du juge d’instruction Stelmach.
Un communiqué intitulé "La chianlit" transmis en début de matinée, ce lundi, par le service de presse de la Présidence suggère une instrumentalisation judiciaire visant à nuire à l'image du président sénateur Flosse : "On ne peut que s’étonner d’une telle audition, alors même que si le juge d’instruction voulait l’entendre directement, le Président lui avait fait savoir qu’il était à sa disposition. Le choix de placer le Président en garde à vue à la gendarmerie ne peut que procéder d’une mesure délibérée d’humiliation", estime la communication officielle.
Cette semaine, dans une autre affaire, le président de la Polynésie française attend le 23 juillet la décision de la Cour de cassation devant laquelle il s'était pourvu pour contester un arrêt d'appel le condamnant notamment à trois ans d'inéligibilité.
Le 7 février 2013 en appel Gaston Flosse avait été condamné à quatre ans de prison avec sursis, 15 millions Fcfp d'amende et trois ans d'interdiction de ses droits civils, civiques et de famille, synonyme d'inéligibilité, pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics dans une vaste affaire d'emplois fictifs. Il s'était pourvu en cassation le 26 mars 2013.
"Cette procédure est enclenchée à deux jours du rendu de la décision de la cour de cassation, attendue pour mardi soir", s'indigne le communiqué à propos de la mesure privative de liberté décidée lundi matin à l'encontre de Gaston Flosse. "Il ne fait de doute pour personne que le choix de cette date n’est pas un hasard et qu’elle a été volontairement choisie pour accentuer la pression sur le Président et braquer sur lui les projecteurs médiatiques afin de donner plus de retentissement à cette nouvelle procédure dont il fait l’objet".
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