PAPEETE, le jeudi 17 juillet 2014. Utilisant les nouvelles technologies disponibles sur Internet, l’association Mata Tohora propose à tous ceux qui aperçoivent des mammifères marins en Polynésie française d’enregistrer leurs observations sur une plateforme en ligne. De quoi enrichir les données officielles et continuer à lancer des messages de prévention vers le grand public. Pas besoin d’être un «whale watcher» accrédité pour apporter sa petite pierre à l’édifice commun et venir abonder les connaissances et les données scientifiques sur les baleines qui fréquentent nos eaux, de mai à octobre. Depuis que la mer territoriale et la ZEE (zone économique exclusive) de la Polynésie française ont été déclarées comme sanctuaire des mammifères marins en 2002, l’observation de ces animaux exige des précautions pour l’approche des différentes espèces qui sont inscrites sur la liste des espèces protégées.
Mais si les activités commerciales d’observation de ces mammifères marins sont réglementées, nous pouvons tous, habitants de la Polynésie, être des témoins de leur transhumance annuelle dans nos eaux et fournir des données plus ou moins précises de leur passage et de leur comportement.
C’est dans ce but que le bureau d’études Pae Tai-Pae Uta a mis au point pour l’association Mata Tohora une plateforme internet de géo-localisation des baleines simple d’utilisation pour qu’un maximum de personnes puisse informer leurs propres observations. Grâce au SIG, système d’information géographique, il suffit de pointer sur la carte la zone approximative de l’observation en repérant la commune concernée sur toutes les îles polynésiennes -et en se localisant avec les vallées et autres repères identifiables- de remplir un formulaire rapide. Les informations réclamées sont simples et il suffit de se laisser guider par les questions posées : espèce aperçue (baleine à bosse, dauphin à long bec, globicéphale, mésoplodon de Bainvile, orque ou non déterminée), d’entrer les dates et les lieux, de préciser si possible le comportement de l’animal ou du groupe d’animaux (approche, fuite, évitement, regroupement, séparation, saut etc…) et le nombre de bateaux présents sur le lieu d’observation. Il suffit de quelques minutes pour remplir le formulaire en ligne.
Cette plateforme participative a été créée à la demande du ministère local de l’environnement qui souhaite une évaluation de ce que cette observation des mammifères marins peut apporter au développement de l’éco-tourisme sur le territoire. Si la Polynésie est le sanctuaire des cétacés, c’est aussi un lieu unique au monde où l’on peut approcher ces espèces de près : le potentiel peut se révéler très dynamique. Alors que le spectacle de ces grands mammifères marins qui évoluent dans les eaux polynésiennes est naturel pour les populations locales au point qu’une relation presque intime existe entre l’Homme et ces animaux à chacun de leur passage, il reste inédit pour des touristes venus du monde entier et peut même être le point d’orgue d’un voyage.
La plateforme participative de l’Observatoire des mammifères marins en Polynésie française permet de remplir deux objectifs. Non seulement de rentrer de nouvelles données géo-localisées de la présence dans nos eaux de ces mammifères marins pour la saison 2014 qui a démarré depuis quelques mois, mais informe aussi de précédentes données de l’association Mata Tohora pour les années 2012 à 2013. A terme on pourra donc comparer les zones de concentration les plus prisées par les mammifères voire même analyser leurs déplacements au cours de la saison ou par espèces sur tout le territoire de la Polynésie française, comprendre leur comportement de rejet, d’intérêt ou d’ignorance vis-à-vis de ceux qui les observent. Actuellement la plateforme participative est ouverte à tous et consultable depuis un ordinateur mais des améliorations techniques sont déjà en cours pour proposer très rapidement la même interface depuis une tablette électronique ou un Smartphone.
Pour suivre les activités de l'association Mata Tohora et particulièrement l'observatoire des mammifères marins avec la recherche participative, CLIQUER ICI
Mais si les activités commerciales d’observation de ces mammifères marins sont réglementées, nous pouvons tous, habitants de la Polynésie, être des témoins de leur transhumance annuelle dans nos eaux et fournir des données plus ou moins précises de leur passage et de leur comportement.
C’est dans ce but que le bureau d’études Pae Tai-Pae Uta a mis au point pour l’association Mata Tohora une plateforme internet de géo-localisation des baleines simple d’utilisation pour qu’un maximum de personnes puisse informer leurs propres observations. Grâce au SIG, système d’information géographique, il suffit de pointer sur la carte la zone approximative de l’observation en repérant la commune concernée sur toutes les îles polynésiennes -et en se localisant avec les vallées et autres repères identifiables- de remplir un formulaire rapide. Les informations réclamées sont simples et il suffit de se laisser guider par les questions posées : espèce aperçue (baleine à bosse, dauphin à long bec, globicéphale, mésoplodon de Bainvile, orque ou non déterminée), d’entrer les dates et les lieux, de préciser si possible le comportement de l’animal ou du groupe d’animaux (approche, fuite, évitement, regroupement, séparation, saut etc…) et le nombre de bateaux présents sur le lieu d’observation. Il suffit de quelques minutes pour remplir le formulaire en ligne.
Cette plateforme participative a été créée à la demande du ministère local de l’environnement qui souhaite une évaluation de ce que cette observation des mammifères marins peut apporter au développement de l’éco-tourisme sur le territoire. Si la Polynésie est le sanctuaire des cétacés, c’est aussi un lieu unique au monde où l’on peut approcher ces espèces de près : le potentiel peut se révéler très dynamique. Alors que le spectacle de ces grands mammifères marins qui évoluent dans les eaux polynésiennes est naturel pour les populations locales au point qu’une relation presque intime existe entre l’Homme et ces animaux à chacun de leur passage, il reste inédit pour des touristes venus du monde entier et peut même être le point d’orgue d’un voyage.
La plateforme participative de l’Observatoire des mammifères marins en Polynésie française permet de remplir deux objectifs. Non seulement de rentrer de nouvelles données géo-localisées de la présence dans nos eaux de ces mammifères marins pour la saison 2014 qui a démarré depuis quelques mois, mais informe aussi de précédentes données de l’association Mata Tohora pour les années 2012 à 2013. A terme on pourra donc comparer les zones de concentration les plus prisées par les mammifères voire même analyser leurs déplacements au cours de la saison ou par espèces sur tout le territoire de la Polynésie française, comprendre leur comportement de rejet, d’intérêt ou d’ignorance vis-à-vis de ceux qui les observent. Actuellement la plateforme participative est ouverte à tous et consultable depuis un ordinateur mais des améliorations techniques sont déjà en cours pour proposer très rapidement la même interface depuis une tablette électronique ou un Smartphone.
Pour suivre les activités de l'association Mata Tohora et particulièrement l'observatoire des mammifères marins avec la recherche participative, CLIQUER ICI
L’œil de la baleine
Créée il y a deux ans à Tahiti par Agnès Benet, spécialiste en océanologie biologique, Mata Tohora (l’œil de la baleine) est une association à but scientifique et pédagogique ayant pour vocation de fédérer tous les passionnés de mammifères marins, amateurs ou professionnels. Son objectif est la conservation des mammifères marins et la protection de leur habitat par l’étude et la communication. L’association propose tout au long de l’année diverses activités : études, stages, conférences, des formations d’éco-volontaires, des campagnes de sensibilisation dans les écoles.
L’association a mis en place, depuis 2011, un programme de communication et de sensibilisation baptisé « C’est assez !» avec la Direction de l’environnement (Diren) pour recenser la présence des mammifères marins dans les eaux de Tahiti, Moorea et d’autres îles identifiées comme sites vulnérables pour les activités de «whale watching ». Le programme a vocation d’apporter les connaissances nécessaires au grand public pour sensibiliser tous les usagers de la mer à la protection et à une meilleure approche de ces mammifères. L’objectif est tout simple : ne pas empêcher en Polynésie cette relation intime qui existe entre les baleines par exemple et leur public, mais préserver au mieux cette relation harmonieuse en évitant les débordements.
Créée il y a deux ans à Tahiti par Agnès Benet, spécialiste en océanologie biologique, Mata Tohora (l’œil de la baleine) est une association à but scientifique et pédagogique ayant pour vocation de fédérer tous les passionnés de mammifères marins, amateurs ou professionnels. Son objectif est la conservation des mammifères marins et la protection de leur habitat par l’étude et la communication. L’association propose tout au long de l’année diverses activités : études, stages, conférences, des formations d’éco-volontaires, des campagnes de sensibilisation dans les écoles.
L’association a mis en place, depuis 2011, un programme de communication et de sensibilisation baptisé « C’est assez !» avec la Direction de l’environnement (Diren) pour recenser la présence des mammifères marins dans les eaux de Tahiti, Moorea et d’autres îles identifiées comme sites vulnérables pour les activités de «whale watching ». Le programme a vocation d’apporter les connaissances nécessaires au grand public pour sensibiliser tous les usagers de la mer à la protection et à une meilleure approche de ces mammifères. L’objectif est tout simple : ne pas empêcher en Polynésie cette relation intime qui existe entre les baleines par exemple et leur public, mais préserver au mieux cette relation harmonieuse en évitant les débordements.
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