PARIS, le 16 juillet 2014. Ce sont finalement deux soldats tahitiens engagés dans l’armée française au Mali qui ont été blessés le 14 juillet lors de l’attaque suicide. Des responsable polynésiens basés à Paris sont allés aux nouvelles ce mercredi. Gerald Huioutu, chef de la Délégation de la Polynésie française (DPF) à Paris, et Nini Topata, chargée de la visite des malades à la DPF, sont allés hier prendre des nouvelles des deux soldats blessés au Mali, après l’attaque suicide subie par leur groupe, le 14 juillet, à une centaine de kilomètres de Gao. Teiva Li Hip qui a été gravement blessé au thorax lors de l’explosion a été transféré de l’hôpital du Val de Grâce à l’hôpital des armées Percy, à Clamart (près de Paris). Il se trouve actuellement en service de réanimation, et seule la famille est autorisée à voir le blessé. Un oncle du jeune soldat, le pasteur Tehuiarii Pifao a pu ainsi le rencontrer. Selon les déclarations de ce dernier, Teiva Li Hip va mieux. Il se remet de ses nombreuses blessures. Le pronostic vital du jeune soldat n’est pas engagé et selon des informations de l’état major militaire, son état est à présent stabilisé.
Les deux représentants de la Délégation de la Polynésie française à Paris ont été cependant autorisés à rencontrer un autre jeune soldat polynésien, blessé lors de la même attaque suicide au Mali. Alex Eriietua Tite a été évacué du Mali vers la France en même temps que son compagnon d’armes Teiva Li Hip. Ses blessures sont nombreuses mais il est désormais hors de danger. Son épouse, Stéphanie d’origine alsacienne, a indiqué : «Il est vivant, c’est l’essentiel !». Elle a pu joindre les parents de son mari pour les mettre au courant de l’état de leur fils. La Délégation de la Polynésie française à Paris continuera à rendre visite aux deux militaires polynésiens blessés et veillera à ce qu’ils ne manquent de rien.
Ces deux jeunes soldats appartiennent –a priori- tous deux au 3e RAMA (régiment d’artillerie de marine) de Draguignan, dans le Var où ils ont effectué leur entraînement militaire sur le plateau de Canjuers. Leur régiment appartient à la 6e brigade légère blindée, engagée depuis le début de l’opération Serval au Mali dans des opérations de contrôle de la zone. L’attaque de lundi a été portée contre des véhicules blindés placés en surveillance.
Les deux représentants de la Délégation de la Polynésie française à Paris ont été cependant autorisés à rencontrer un autre jeune soldat polynésien, blessé lors de la même attaque suicide au Mali. Alex Eriietua Tite a été évacué du Mali vers la France en même temps que son compagnon d’armes Teiva Li Hip. Ses blessures sont nombreuses mais il est désormais hors de danger. Son épouse, Stéphanie d’origine alsacienne, a indiqué : «Il est vivant, c’est l’essentiel !». Elle a pu joindre les parents de son mari pour les mettre au courant de l’état de leur fils. La Délégation de la Polynésie française à Paris continuera à rendre visite aux deux militaires polynésiens blessés et veillera à ce qu’ils ne manquent de rien.
Ces deux jeunes soldats appartiennent –a priori- tous deux au 3e RAMA (régiment d’artillerie de marine) de Draguignan, dans le Var où ils ont effectué leur entraînement militaire sur le plateau de Canjuers. Leur régiment appartient à la 6e brigade légère blindée, engagée depuis le début de l’opération Serval au Mali dans des opérations de contrôle de la zone. L’attaque de lundi a été portée contre des véhicules blindés placés en surveillance.
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