PAPEETE, le 15 juillet 2014. L'ISPF (institut de la statistique en Polynésie française) a publié ce mardi le Point conjoncture analysant les résultats de l'économie polynésienne sur le premier trimestre 2014. La situation est qualifiée d'activité "inerte" au regard des chiffres et des performances. Le début de l’année 2014 s’inscrit dans la continuité du dernier trimestre 2013 ; la situation économique de nos principaux partenaires commerciaux s’améliore lentement, tandis qu’en Polynésie française le statu quo perdure.
Tandis que la croissance ralentit dans les économies émergentes, le retour de la confiance semble se confirmer dans les économies avancées où l’investissement se redresse légèrement. Toutefois, l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages ne s’améliorent toujours pas, laissant planer le doute sur la pérennité de cette timide reprise. En dépit d’un indice du climat des affaires qui s’améliore (enquête de conjoncture IEOM), témoignant d’une meilleure confiance des chefs d’entreprises sur le moyen terme, les indicateurs économiques de la Polynésie française demeurent mal orientés, en particulier sur le marché du travail. Seuls les résultats du tourisme et de la perliculture sont en hausse sur un an, mais demeurent à des niveaux relativement faibles.
Les résultats du commerce extérieur confirment la conjoncture actuelle. La valeur des importations du premier trimestre 2014 est équivalente à celle de la même période en 2013, et demeure au même niveau depuis cinq ans. Au cours du premier trimestre 2014, ce sont essentiellement les biens importés pour les entreprises (biens intermédiaires et biens d’équipement) dont la valeur diminue (-3,7 %). Celle des produits importés vers les ménages est stable ; la valeur des importations de produits alimentaires diminue, tandis que celle des biens de consommation augmente grâce à l’habillement et à l’équipement du foyer. Les importations de produits de l’industrie automobile (+ 9,4 %) et des produits énergétiques (+ 2,3 %) sont en hausse, tendance qui perdure depuis le mois de septembre 2013. Elle est confirmée par l’augmentation des nouvelles immatriculations de véhicules neufs (+ 15 % entre les premiers trimestres 2013 et 2014).
Quant aux exportations locales, leur valeur perd 5 % sur un an, et abaisse le taux réel de couverture d’un demi point à 7,9 % au premier trimestre 2014. Cette diminution est toutefois à relativiser puisqu’elle est principalement due à une forte diminution des exportations d’or (sous forme brute ou articles de bijouterie). En effet, les exportations de produits perliers sont en hausse de 15 % sur un an avec un prix par perle en légère hausse à 1 100 Fcfp. Les ventes d’huile de coprah augmentent de 4 % et celles de monoï de 10 %. Les autres principaux produits à l’export (poissons, noni, nacre, vanille) se sont moins bien vendus ce trimestre en glissement annuel, en particulier les produits de la pêche (-31%).
Avec une demande interne mais aussi externe peu dynamique, le chiffre d’affaires des entreprises polynésiennes diminue de 1 % en 2013, et de 2,4 % hors inflation. Les commerces, les activités financières et de production d’électricité ont le plus souffert, traduisant une activité économique qui tourne au ralenti. En revanche le chiffre d’affaires s’améliore dans les activités de transport aérien (+ 4 %) soutenues par des prix en hausse (+ 7,3 % en moyenne annuelle) ; le nombre de passagers transportés par les compagnies internationales ne progresse que de 0,6 % en 2013, et celui des compagnies locales diminue de 1,8 %. Dans les services de restauration le chiffre d’affaires progresse (+ 1 %), mais moins vite que les prix des produits alimentaires (+ 3,4 % en moyenne en 2013). Le chiffre d’affaires augmente légèrement dans la construction ; selon l’IEOM, les prévisions des chefs d’entreprises du BTP sont optimistes pour leur activité au vu des chantiers programmés.
Dans l’hébergement hôtelier, le chiffre d’affaires diminue de 2 % en 2013, tandis que le revenu moyen par chambre vendue augmente de 9,5 % à 29 800 Fcfp. Cette situation devrait peu évoluer au premier trimestre 2014 au vu du nombre de nuitées vendues. En effet, si la fréquentation touristique a progressé au premier trimestre 2014 avec 4 000 touristes supplémentaires, cette amélioration est intégralement imputable au tourisme de croisière (+ 4 270), et plus particulièrement à des paquebots étrangers ; le nombre de croisières intra-polynésiennes a augmenté par rapport au premier trimestre 2013 (+ 6 rotations soit 21). Le tourisme terrestre payant est quant à lui en léger retrait (- 1 %), entraînant le nombre de nuitées vendues des hôtels internationaux à la baisse sur la période (- 2,7 %). Le coefficient moyen de remplissage des hôtels internationaux est malgré tout en hausse du fait d’une baisse plus marquée de l’offre en chambres (- 5,5 %), et atteint son meilleur niveau sur les quatre dernières années (52,4 %). Le tourisme gratuit diminue très légèrement au premier trimestre 2014, entraîné par la baisse des touristes en provenance de métropole (- 5,8 %).
Le marché asiatique est en hausse de 17,6 % (+ 750 touristes) grâce au doublement du nombre de touristes chinois (1200), ainsi qu’au marché japonais qui progresse de 12 % (3 200 touristes). Corrélé au tourisme de croisière, le marché nord-américain progresse de 25 % (+ 3 750 touristes), et demeure le premier marché émetteur vers la Polynésie française.
Les compagnies aériennes ont transporté 4 % de passagers supplémentaires par rapport au premier trimestre 2013. L’augmentation plus importante de l’offre en sièges (+ 6 %) fait baisser leur coefficient moyen de remplissage de deux points (79,4 %). Le trafic aérien domestique a en revanche légèrement diminué sur la période, avec une baisse de 1 % du nombre de passagers transportés, malgré une hausse de 1 % du nombre de sièges offerts. En 2013, le chiffre d’affaires des services de transports aériens de passagers a progressé de 4 %, et leurs tarifs de 7,3 %.
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Tandis que la croissance ralentit dans les économies émergentes, le retour de la confiance semble se confirmer dans les économies avancées où l’investissement se redresse légèrement. Toutefois, l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages ne s’améliorent toujours pas, laissant planer le doute sur la pérennité de cette timide reprise. En dépit d’un indice du climat des affaires qui s’améliore (enquête de conjoncture IEOM), témoignant d’une meilleure confiance des chefs d’entreprises sur le moyen terme, les indicateurs économiques de la Polynésie française demeurent mal orientés, en particulier sur le marché du travail. Seuls les résultats du tourisme et de la perliculture sont en hausse sur un an, mais demeurent à des niveaux relativement faibles.
Les résultats du commerce extérieur confirment la conjoncture actuelle. La valeur des importations du premier trimestre 2014 est équivalente à celle de la même période en 2013, et demeure au même niveau depuis cinq ans. Au cours du premier trimestre 2014, ce sont essentiellement les biens importés pour les entreprises (biens intermédiaires et biens d’équipement) dont la valeur diminue (-3,7 %). Celle des produits importés vers les ménages est stable ; la valeur des importations de produits alimentaires diminue, tandis que celle des biens de consommation augmente grâce à l’habillement et à l’équipement du foyer. Les importations de produits de l’industrie automobile (+ 9,4 %) et des produits énergétiques (+ 2,3 %) sont en hausse, tendance qui perdure depuis le mois de septembre 2013. Elle est confirmée par l’augmentation des nouvelles immatriculations de véhicules neufs (+ 15 % entre les premiers trimestres 2013 et 2014).
Quant aux exportations locales, leur valeur perd 5 % sur un an, et abaisse le taux réel de couverture d’un demi point à 7,9 % au premier trimestre 2014. Cette diminution est toutefois à relativiser puisqu’elle est principalement due à une forte diminution des exportations d’or (sous forme brute ou articles de bijouterie). En effet, les exportations de produits perliers sont en hausse de 15 % sur un an avec un prix par perle en légère hausse à 1 100 Fcfp. Les ventes d’huile de coprah augmentent de 4 % et celles de monoï de 10 %. Les autres principaux produits à l’export (poissons, noni, nacre, vanille) se sont moins bien vendus ce trimestre en glissement annuel, en particulier les produits de la pêche (-31%).
Avec une demande interne mais aussi externe peu dynamique, le chiffre d’affaires des entreprises polynésiennes diminue de 1 % en 2013, et de 2,4 % hors inflation. Les commerces, les activités financières et de production d’électricité ont le plus souffert, traduisant une activité économique qui tourne au ralenti. En revanche le chiffre d’affaires s’améliore dans les activités de transport aérien (+ 4 %) soutenues par des prix en hausse (+ 7,3 % en moyenne annuelle) ; le nombre de passagers transportés par les compagnies internationales ne progresse que de 0,6 % en 2013, et celui des compagnies locales diminue de 1,8 %. Dans les services de restauration le chiffre d’affaires progresse (+ 1 %), mais moins vite que les prix des produits alimentaires (+ 3,4 % en moyenne en 2013). Le chiffre d’affaires augmente légèrement dans la construction ; selon l’IEOM, les prévisions des chefs d’entreprises du BTP sont optimistes pour leur activité au vu des chantiers programmés.
Dans l’hébergement hôtelier, le chiffre d’affaires diminue de 2 % en 2013, tandis que le revenu moyen par chambre vendue augmente de 9,5 % à 29 800 Fcfp. Cette situation devrait peu évoluer au premier trimestre 2014 au vu du nombre de nuitées vendues. En effet, si la fréquentation touristique a progressé au premier trimestre 2014 avec 4 000 touristes supplémentaires, cette amélioration est intégralement imputable au tourisme de croisière (+ 4 270), et plus particulièrement à des paquebots étrangers ; le nombre de croisières intra-polynésiennes a augmenté par rapport au premier trimestre 2013 (+ 6 rotations soit 21). Le tourisme terrestre payant est quant à lui en léger retrait (- 1 %), entraînant le nombre de nuitées vendues des hôtels internationaux à la baisse sur la période (- 2,7 %). Le coefficient moyen de remplissage des hôtels internationaux est malgré tout en hausse du fait d’une baisse plus marquée de l’offre en chambres (- 5,5 %), et atteint son meilleur niveau sur les quatre dernières années (52,4 %). Le tourisme gratuit diminue très légèrement au premier trimestre 2014, entraîné par la baisse des touristes en provenance de métropole (- 5,8 %).
Le marché asiatique est en hausse de 17,6 % (+ 750 touristes) grâce au doublement du nombre de touristes chinois (1200), ainsi qu’au marché japonais qui progresse de 12 % (3 200 touristes). Corrélé au tourisme de croisière, le marché nord-américain progresse de 25 % (+ 3 750 touristes), et demeure le premier marché émetteur vers la Polynésie française.
Les compagnies aériennes ont transporté 4 % de passagers supplémentaires par rapport au premier trimestre 2013. L’augmentation plus importante de l’offre en sièges (+ 6 %) fait baisser leur coefficient moyen de remplissage de deux points (79,4 %). Le trafic aérien domestique a en revanche légèrement diminué sur la période, avec une baisse de 1 % du nombre de passagers transportés, malgré une hausse de 1 % du nombre de sièges offerts. En 2013, le chiffre d’affaires des services de transports aériens de passagers a progressé de 4 %, et leurs tarifs de 7,3 %.
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