SYDNEY, 12 juillet 2014 - Le ministre australien de l'Agriculture, Barnaby Joyce, a taxé une organisation de défense des animaux d'"extrémiste", en s'interrogeant sur leurs méthodes d'action après la publication de vidéos montrant des moutons maltraités par les tondeurs.
L'Australie "ne tolère pas le mauvais traitement des animaux", mais la violence montrée dans la vidéo de l'ONG People for the Ethical Treatment of Animals (Peta), aurait dû être signalée immédiatement, a écrit le ministre dans un communiqué publié tard vendredi.
"Il s'agit d'une réponse émotionnelle sans enquête complète, et (on ignore) pourquoi il a fallu si longtemps pour que Peta montre ces images, qui ne contribue pas à améliorer les pratiques d'élevage".
Pour M. Joyce, cela "ne fait que renforcer la conviction que Peta est un groupe extrémiste qui veut mettre fin à la production de bétail et endommager irrémédiablement l'économie et la réputation des agriculteurs australiens".
L'Australie est le premier producteur et exportateur de laine du monde, avec des exportations annuelles évaluées à plus de 2,8 milliards de dollars.
Les vidéos publiés jeudi par l'ONG créée aux Etats-Unis, montre des tondeurs en train de battre et de jeter les animaux, leur donner des coup de pieds au cou et suturer des plaies apparemment sans anesthésie.
La critique de Joyce coïncide avec une offensive en Australie pour l'adoption de lois, déjà en pratique aux États-Unis, qui interdisent aux militants de filmer en caméra cachée dans une exploitation agricole et de diffuser les images sans alerter les autorités.
Peta a justifié sa décision de rassembler les images sur plusieurs mois par la nécessité de créer un choc pour faire bouger les autorités concernées.
Les vidéos auraient été filmés dans 19 hangars de tonte entre octobre 2013 et février 2014, mais l'organisation refuse de dévoiler la localisation afin de protéger ses enquêteurs.
Le responsable de Peta en Australie a justifié la diffusion de ces vidéos par la volonté de démontrer qu'il s'agit de maltraitances "répétitives et systématiques".
Il me "semble malhonnête" que le ministre Joyce s'interroge sur les méthodes de Peta plutôt que de s'interroger sur le fait que les tondeurs sont autorisés à blesser les moutons, a déclaré Jason Baker à l'AFP samedi.
La Société royale de protection des animaux (RSPCA) analyse actuellement les images pour déterminer s'il y a eu violation de la législation australienne pour la protection des animaux.
L'Australie "ne tolère pas le mauvais traitement des animaux", mais la violence montrée dans la vidéo de l'ONG People for the Ethical Treatment of Animals (Peta), aurait dû être signalée immédiatement, a écrit le ministre dans un communiqué publié tard vendredi.
"Il s'agit d'une réponse émotionnelle sans enquête complète, et (on ignore) pourquoi il a fallu si longtemps pour que Peta montre ces images, qui ne contribue pas à améliorer les pratiques d'élevage".
Pour M. Joyce, cela "ne fait que renforcer la conviction que Peta est un groupe extrémiste qui veut mettre fin à la production de bétail et endommager irrémédiablement l'économie et la réputation des agriculteurs australiens".
L'Australie est le premier producteur et exportateur de laine du monde, avec des exportations annuelles évaluées à plus de 2,8 milliards de dollars.
Les vidéos publiés jeudi par l'ONG créée aux Etats-Unis, montre des tondeurs en train de battre et de jeter les animaux, leur donner des coup de pieds au cou et suturer des plaies apparemment sans anesthésie.
La critique de Joyce coïncide avec une offensive en Australie pour l'adoption de lois, déjà en pratique aux États-Unis, qui interdisent aux militants de filmer en caméra cachée dans une exploitation agricole et de diffuser les images sans alerter les autorités.
Peta a justifié sa décision de rassembler les images sur plusieurs mois par la nécessité de créer un choc pour faire bouger les autorités concernées.
Les vidéos auraient été filmés dans 19 hangars de tonte entre octobre 2013 et février 2014, mais l'organisation refuse de dévoiler la localisation afin de protéger ses enquêteurs.
Le responsable de Peta en Australie a justifié la diffusion de ces vidéos par la volonté de démontrer qu'il s'agit de maltraitances "répétitives et systématiques".
Il me "semble malhonnête" que le ministre Joyce s'interroge sur les méthodes de Peta plutôt que de s'interroger sur le fait que les tondeurs sont autorisés à blesser les moutons, a déclaré Jason Baker à l'AFP samedi.
La Société royale de protection des animaux (RSPCA) analyse actuellement les images pour déterminer s'il y a eu violation de la législation australienne pour la protection des animaux.
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