PAPEETE, 11 juillet 2014 – L’arrêté municipal de fermeture au public du Centre islamique de Tahiti a été signifié en début d’après-midi, ce vendredi, au propriétaire de l’immeuble dont le premier étage est loué et aménagé en lieu de prière, rue Gauguin en centre-ville.
Les membres de l’association Musulmane présents au moment de la signification n’ont pas souhaité recevoir l’ordre municipal en l’absence de leur président : le jeune Imam El-Barkani serait à Bora Bora.
Mercredi, la commission de sécurité mandatée à la demande de la mairie de Papeete avait constaté divers manquements à la réglementation, notamment en matière de sécurité incendie, dans cet immeuble. Le procès verbal de la visite avait été remis jeudi matin à l'adjoint en charge des questions d'urbanisme et l'arrêté municipal ordonnant la fermeture au public du lieu de prière pris dans la journée.
En tant qu’Etablissement recevant du public, le Centre islamique de Tahiti est contraint par les dispositions du livre V du Code de l’Aménagement de Polynésie française qui s'applique aux "enceintes dans lesquelles des personnes sont admises (…) ou dans lesquelles sont tenues des réunions".
"Maintenant, nous sommes sur le terrain de la justice", a simplement commenté Bruno Marty, interrogé vendredi au sujet de la suite qu'envisage de donner la mairie de Papeete à cette affaire.
> Lire aussi : Papeete ordonne la fermeture du Centre islamique de Tahiti
Les membres de l’association Musulmane présents au moment de la signification n’ont pas souhaité recevoir l’ordre municipal en l’absence de leur président : le jeune Imam El-Barkani serait à Bora Bora.
Mercredi, la commission de sécurité mandatée à la demande de la mairie de Papeete avait constaté divers manquements à la réglementation, notamment en matière de sécurité incendie, dans cet immeuble. Le procès verbal de la visite avait été remis jeudi matin à l'adjoint en charge des questions d'urbanisme et l'arrêté municipal ordonnant la fermeture au public du lieu de prière pris dans la journée.
En tant qu’Etablissement recevant du public, le Centre islamique de Tahiti est contraint par les dispositions du livre V du Code de l’Aménagement de Polynésie française qui s'applique aux "enceintes dans lesquelles des personnes sont admises (…) ou dans lesquelles sont tenues des réunions".
"Maintenant, nous sommes sur le terrain de la justice", a simplement commenté Bruno Marty, interrogé vendredi au sujet de la suite qu'envisage de donner la mairie de Papeete à cette affaire.
> Lire aussi : Papeete ordonne la fermeture du Centre islamique de Tahiti
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti