TOKYO, 12 juillet 2014 - Un petit tsunami s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord-est du Japon après un violent séisme au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
Une première montée des eaux de 20 cm a été mesurée moins d'une heure après les secousses à Ishinomaki, la ville côtière la plus meurtrie par le gigantesque tsunami de mars 2011. Des vagues de quelques centimètres ont touché ensuite divers autres points des préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima.
La mise en garde a cependant été levée un peu moins de deux heures après avoir été émise.
Une forte secousse de magnitude 6,8, suivie de plusieurs répliques, s'était produite samedi vers 04H20 locales (vendredi 19H20 GMT) en face des côtes de Fukushima à une profondeur de 10 km, selon l'agence de météorologie nationale.
Par précaution, un conseil d'évacuation avait immédiatement été donné aux habitants de localités de la préfecture d'Iwate au nord.
L'alarme des téléphones portables de journalistes de l'AFP avait retenti une trentaine de secondes avant le tremblement de terre pour prévenir de sa probable survenue, grâce à un système de détection précoce et d'informations de l'agence de météorologie.
Peu après, les secousses étaient confirmées par l'agence météo et immédiatement apparaissaient les premiers témoignages sur Twitter, dont celui d'un travailleur de Fukushima qui a écrit "incroyable séisme".
Selon la chaîne de télévision NHK, au moins trois personnes âgées de la préfecture de Fukushima ont fait une mauvaise chute durant les secousses et se sont blessées.
Quelques minutes après le séisme, la compagnie Tepco gérant les deux centrales nucléaires de Fukushima (Fukushima Daiichi et Daini) a indiqué qu'"aucune anomalie nouvelle n'avait été rapportée dans l'immédiat dans les installations", ce qu'elle a confirmé par la suite.
Elle avait rapidement ordonné aux travailleurs du site de quitter la zone côtière mais, finalement, le niveau de l'eau n'a augmenté ponctuellement que de 30 cm environ dans le port de la centrale, a-t-elle ajouté.
Les opérateurs d'autres sites atomiques voisins, également à l'arrêt, se sont voulus tout aussi rassurants.
La chaîne de télévision publique NHK avait immédiatement interrompu ses programmes pour transmettre les informations, comme le veut sa mission d'intérêt général.
"N'approchez surtout pas des côtes, n'allez pas voir comment est le niveau de la mer", répétait sans arrêt le présentateur, tandis qu'était en permanence affichée en bas de l'écran la carte du Japon, sur laquelle la côte menacée par une brusque montée des eaux clignotait en jaune.
- Séisme et tsunami, le scénario redouté -
Cette mise en garde a frappé une partie de la région dévastée par le gigantesque tsunami du 11 mars 2011 qui avait fait directement plus de 18.000 morts.
Le tremblement de terre de samedi est survenu alors que l'autorité de régulation nucléaire a justement souhaité cette semaine que la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) prenne des mesures supplémentaires dans la centrale accidentée Fukushima Daiichi face au risque permanent de nouvelle catastrophe.
De son côté, Tepco a affirmé depuis des mois déjà que les installations étaient capables de résister à un fort séisme et que des dispositions avaient été prises face au risque de tsunami.
Toutefois, tout le monde se demande ce qu'il adviendrait de l'eau ultra-contaminée dont regorgent les sous-sols du site si la mer arrivait jusque-là. La même question se pose pour le millier de réservoirs qui stockent des centaines de milliers de mètres cubes d'eau radioactive. Sans compter les tuyauteries, les câbles et autres équipements qui jonchent le terrain autour des bâtiments des réacteurs.
Ce séisme a ravivé les craintes, après que le Japon a été victime cette semaine d'un puissant typhon et d'intempéries qui ont fait sept morts et plus de 60 blessés, endommageant ou détruisant des centaines de maisons et fragilisant de nombreuses zones désormais menacées de glissements de terrains.
Cette série d'événements imparables rappelle que l'archipel nippon est à la merci de tous les grands types de catastrophes naturelles.
Il subit chaque année 20% des séismes les plus violents enregistrés sur Terre.
Une première montée des eaux de 20 cm a été mesurée moins d'une heure après les secousses à Ishinomaki, la ville côtière la plus meurtrie par le gigantesque tsunami de mars 2011. Des vagues de quelques centimètres ont touché ensuite divers autres points des préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima.
La mise en garde a cependant été levée un peu moins de deux heures après avoir été émise.
Une forte secousse de magnitude 6,8, suivie de plusieurs répliques, s'était produite samedi vers 04H20 locales (vendredi 19H20 GMT) en face des côtes de Fukushima à une profondeur de 10 km, selon l'agence de météorologie nationale.
Par précaution, un conseil d'évacuation avait immédiatement été donné aux habitants de localités de la préfecture d'Iwate au nord.
L'alarme des téléphones portables de journalistes de l'AFP avait retenti une trentaine de secondes avant le tremblement de terre pour prévenir de sa probable survenue, grâce à un système de détection précoce et d'informations de l'agence de météorologie.
Peu après, les secousses étaient confirmées par l'agence météo et immédiatement apparaissaient les premiers témoignages sur Twitter, dont celui d'un travailleur de Fukushima qui a écrit "incroyable séisme".
Selon la chaîne de télévision NHK, au moins trois personnes âgées de la préfecture de Fukushima ont fait une mauvaise chute durant les secousses et se sont blessées.
Quelques minutes après le séisme, la compagnie Tepco gérant les deux centrales nucléaires de Fukushima (Fukushima Daiichi et Daini) a indiqué qu'"aucune anomalie nouvelle n'avait été rapportée dans l'immédiat dans les installations", ce qu'elle a confirmé par la suite.
Elle avait rapidement ordonné aux travailleurs du site de quitter la zone côtière mais, finalement, le niveau de l'eau n'a augmenté ponctuellement que de 30 cm environ dans le port de la centrale, a-t-elle ajouté.
Les opérateurs d'autres sites atomiques voisins, également à l'arrêt, se sont voulus tout aussi rassurants.
La chaîne de télévision publique NHK avait immédiatement interrompu ses programmes pour transmettre les informations, comme le veut sa mission d'intérêt général.
"N'approchez surtout pas des côtes, n'allez pas voir comment est le niveau de la mer", répétait sans arrêt le présentateur, tandis qu'était en permanence affichée en bas de l'écran la carte du Japon, sur laquelle la côte menacée par une brusque montée des eaux clignotait en jaune.
- Séisme et tsunami, le scénario redouté -
Cette mise en garde a frappé une partie de la région dévastée par le gigantesque tsunami du 11 mars 2011 qui avait fait directement plus de 18.000 morts.
Le tremblement de terre de samedi est survenu alors que l'autorité de régulation nucléaire a justement souhaité cette semaine que la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) prenne des mesures supplémentaires dans la centrale accidentée Fukushima Daiichi face au risque permanent de nouvelle catastrophe.
De son côté, Tepco a affirmé depuis des mois déjà que les installations étaient capables de résister à un fort séisme et que des dispositions avaient été prises face au risque de tsunami.
Toutefois, tout le monde se demande ce qu'il adviendrait de l'eau ultra-contaminée dont regorgent les sous-sols du site si la mer arrivait jusque-là. La même question se pose pour le millier de réservoirs qui stockent des centaines de milliers de mètres cubes d'eau radioactive. Sans compter les tuyauteries, les câbles et autres équipements qui jonchent le terrain autour des bâtiments des réacteurs.
Ce séisme a ravivé les craintes, après que le Japon a été victime cette semaine d'un puissant typhon et d'intempéries qui ont fait sept morts et plus de 60 blessés, endommageant ou détruisant des centaines de maisons et fragilisant de nombreuses zones désormais menacées de glissements de terrains.
Cette série d'événements imparables rappelle que l'archipel nippon est à la merci de tous les grands types de catastrophes naturelles.
Il subit chaque année 20% des séismes les plus violents enregistrés sur Terre.
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