MATA'UTU, 8 juillet 2014 - Les fonctionnaires de Wallis et Futuna sont en grève générale à l'appel d'une intersyndicale pour des revendications statutaires, engendrant des perturbations pour les 12.000 habitants de l'archipel, ont indiqué mardi les autorités.
Les grévistes bloquent les accès de l'administration supérieure, où seuls le préfet et le secrétaire général peuvent pénétrer, et ceux de l'Assemblée territoriale. Prévu lundi, l'examen du budget supplémentaire de l'archipel polynésien a dû être reporté.
"Le mouvement se déroule dans le calme mais sa durée va entraîner de plus en plus de perturbations", a déclaré à l'AFP Pierre Simunek, secrétaire général du Territoire.
Le fonctionnement de plusieurs internats et cantines est paralysé, les distributeurs de billets ne peuvent être approvisionnés tandis qu'un service minimum a été mis en place pour les dessertes aériennes entre l'île de Wallis et celle de Futuna, et avec la Nouvelle-Calédonie.
Alors que la fonction publique représente 60% des salariés du Territoire, fortement dépendant des transferts de l'Etat, la grève, entamée le 3 juillet à l'appel de l'intersyndicale UTFO-SACE, est bien suivie.
Les syndicats s'opposent au projet de création "d'un statut d'agent non titulaire de l'Etat", qui concerne des fonctionnaires relevant de l'Etat mais payés par le Territoire.
"Nous sommes déterminés. On a l'impression d'avoir été trahis par l'Etat qui ne veut pas les intégrer dans la fonction publique", a déclaré Jean-Louis Tranty, secrétaire général adjoint de FO public.
La préfecture a indiqué que le décret concernant le statut de ces personnels n'était "qu'en cours de préparation". "On peut discuter sur des points concrets", a déclaré M.Simunek. Une réunion avec le préfet, Michel Auboin devait avoir lieu mardi en fin de journée.
Les grévistes bloquent les accès de l'administration supérieure, où seuls le préfet et le secrétaire général peuvent pénétrer, et ceux de l'Assemblée territoriale. Prévu lundi, l'examen du budget supplémentaire de l'archipel polynésien a dû être reporté.
"Le mouvement se déroule dans le calme mais sa durée va entraîner de plus en plus de perturbations", a déclaré à l'AFP Pierre Simunek, secrétaire général du Territoire.
Le fonctionnement de plusieurs internats et cantines est paralysé, les distributeurs de billets ne peuvent être approvisionnés tandis qu'un service minimum a été mis en place pour les dessertes aériennes entre l'île de Wallis et celle de Futuna, et avec la Nouvelle-Calédonie.
Alors que la fonction publique représente 60% des salariés du Territoire, fortement dépendant des transferts de l'Etat, la grève, entamée le 3 juillet à l'appel de l'intersyndicale UTFO-SACE, est bien suivie.
Les syndicats s'opposent au projet de création "d'un statut d'agent non titulaire de l'Etat", qui concerne des fonctionnaires relevant de l'Etat mais payés par le Territoire.
"Nous sommes déterminés. On a l'impression d'avoir été trahis par l'Etat qui ne veut pas les intégrer dans la fonction publique", a déclaré Jean-Louis Tranty, secrétaire général adjoint de FO public.
La préfecture a indiqué que le décret concernant le statut de ces personnels n'était "qu'en cours de préparation". "On peut discuter sur des points concrets", a déclaré M.Simunek. Une réunion avec le préfet, Michel Auboin devait avoir lieu mardi en fin de journée.
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