PARIS, 7 juillet 2014 (COMMUNIQUE) - Gaston Flosse a été reçu ce lundi par George Pau-Langevin, au ministère des Outre-mer rue Oudinot à Paris. Le Président de la Polynésie française et la ministre des Outre-mer ont échangé de manière très cordiale pendant plus d'une heure.
Lors de cette réunion de travail, le Président était accompagné des trois députés polynésiens, Maina Sage, nouvellement élue, Jean-Paul Tuaiva et Jonas Tahuaitu, de Michel Paoletti, son conseiller spécial, ainsi que de Brigitte Girardin, représentante spéciale de la Polynésie française à Paris. Les échanges, très cordiaux, ont duré plus d’une heure.
« Nous la remercions de nous avoir reçus et de nous avoir consacré autant de temps. Nous avons dépeint devant elle la situation actuelle du Pays. Le lourd héritage de nos prédécesseurs. Et tout ce que nous avons déjà fait depuis un an que nous avons été élus, selon la règle ‘aide-toi et le ciel t’aidera », a indiqué le Président au terme de l’entretien.
« Pour l’économie, nous travaillons pour redresser le tourisme, la perle, la pêche et tous les autres secteurs sinistrés. Mais pour le social, l’addition est vraiment importante. Alors nous disons à l’Etat ‘revenez à la table et aidez-nous », a ajouté le Président de la Polynésie française en évoquant des aides retirées à la Polynésie, ces dernières années, en matière de solidarité (financement du régime de solidarité territoriale), de santé, de prévention et d’éducation.
« Il y a eu également beaucoup d’échanges avec les collaborateurs du ministre. A qui nous ferons parvenir nos projets. Notamment sur le régime de solidarité territoriale. Nous avons aussi parlé des terrains du ministère de la Défense et des retouches qu’il faudrait apporter. Au statut de 2004, puis de 2007 et 2011. En ce qui concerne le RST, le ministre nous a déjà remis le premier rapport de l’IGAS qui est venue à Tahiti. Maintenant nous attendons une réponse politique à cette mission », a encore précisé le Président de la Polynésie française.
RSPF : "un groupe de travail" après le rapport de l'IGAS
La Ministre des Outre-mer s’est également exprimée sur le contenu de l’entretien. « C’était la première fois que j’avais l’occasion de m’entretenir avec le président Flosse. Il souhaitait que l’on fasse un tour d’horizon des principaux problèmes qui se posent aujourd’hui sur le territoire et des solutions que nous proposons, et qu’il propose d’y apporter. Cela s’est passé dans de bonnes conditions. C’était aussi l’occasion pour moi de faire la connaissance de Madame Maina Sage, la nouvelle députée élue. Bien évidemment, je me félicite qu’il y ait une femme qui renforce le nombre de femmes élues à l’Assemblée. C’est une femme qui est active. Je pense qu’elle fera un excellent travail. Je lui ai souhaité la bienvenue dans ses nouvelles fonctions », a déclaré George Pau-Langevin.
La Ministre des Outre-mer a aussi indiqué que la question des terrains de la Défense avait été évoquée, ceux-ci devant « être cédés à des communes, mais avec des difficultés juridiques qui s’opposent depuis des années à ce que les choses puissent être concrétisées ». A ce sujet, « nous avons parlé des pistes de sortie », a précisé la Ministre.
« Nous avons parlé aussi bien évidemment des questions relatives au régime social », a poursuivi la Ministre, avec la « possibilité de ramener (…) l’équilibre de ce régime ». « Ce dont nous avons convenu, c’est de former un groupe de travail qui pourra examiner le rapport et faire des propositions de manière à ce que nous puissions aboutir et trouver des solutions équilibrant le régime », a souligné la Ministre en précisant que la rencontre avec les trois députés et le Président avait été « très fructueuse » et qu’elle s’était passée « dans un très bon esprit ».
Interrogée sur le fait de savoir s’il existait un calendrier pour mettre à plat le système de couverture sociale, la Ministre a déclaré : « Logiquement, j’espère que nous allons aboutir rapidement. D’ores et déjà, il y a quand même des échéances qui sont proches. Si l’on doit faire des modifications en termes de prestations, il faut qu’on puisse essayer de voir cela dans les prochains budgets (…) Il faut que nous arrivions à trouver une solution à ces difficultés qui sont examinées depuis déjà assez longtemps, qui soient à la fois respectueuses du principe de bonne gestion de l’argent public et en même temps qui tiennent compte d’une situation qui est peut-être celle des Polynésiens qui sont chômeurs, qui ont des difficultés financières ».
Lors de cette réunion de travail, le Président était accompagné des trois députés polynésiens, Maina Sage, nouvellement élue, Jean-Paul Tuaiva et Jonas Tahuaitu, de Michel Paoletti, son conseiller spécial, ainsi que de Brigitte Girardin, représentante spéciale de la Polynésie française à Paris. Les échanges, très cordiaux, ont duré plus d’une heure.
« Nous la remercions de nous avoir reçus et de nous avoir consacré autant de temps. Nous avons dépeint devant elle la situation actuelle du Pays. Le lourd héritage de nos prédécesseurs. Et tout ce que nous avons déjà fait depuis un an que nous avons été élus, selon la règle ‘aide-toi et le ciel t’aidera », a indiqué le Président au terme de l’entretien.
« Pour l’économie, nous travaillons pour redresser le tourisme, la perle, la pêche et tous les autres secteurs sinistrés. Mais pour le social, l’addition est vraiment importante. Alors nous disons à l’Etat ‘revenez à la table et aidez-nous », a ajouté le Président de la Polynésie française en évoquant des aides retirées à la Polynésie, ces dernières années, en matière de solidarité (financement du régime de solidarité territoriale), de santé, de prévention et d’éducation.
« Il y a eu également beaucoup d’échanges avec les collaborateurs du ministre. A qui nous ferons parvenir nos projets. Notamment sur le régime de solidarité territoriale. Nous avons aussi parlé des terrains du ministère de la Défense et des retouches qu’il faudrait apporter. Au statut de 2004, puis de 2007 et 2011. En ce qui concerne le RST, le ministre nous a déjà remis le premier rapport de l’IGAS qui est venue à Tahiti. Maintenant nous attendons une réponse politique à cette mission », a encore précisé le Président de la Polynésie française.
RSPF : "un groupe de travail" après le rapport de l'IGAS
La Ministre des Outre-mer s’est également exprimée sur le contenu de l’entretien. « C’était la première fois que j’avais l’occasion de m’entretenir avec le président Flosse. Il souhaitait que l’on fasse un tour d’horizon des principaux problèmes qui se posent aujourd’hui sur le territoire et des solutions que nous proposons, et qu’il propose d’y apporter. Cela s’est passé dans de bonnes conditions. C’était aussi l’occasion pour moi de faire la connaissance de Madame Maina Sage, la nouvelle députée élue. Bien évidemment, je me félicite qu’il y ait une femme qui renforce le nombre de femmes élues à l’Assemblée. C’est une femme qui est active. Je pense qu’elle fera un excellent travail. Je lui ai souhaité la bienvenue dans ses nouvelles fonctions », a déclaré George Pau-Langevin.
La Ministre des Outre-mer a aussi indiqué que la question des terrains de la Défense avait été évoquée, ceux-ci devant « être cédés à des communes, mais avec des difficultés juridiques qui s’opposent depuis des années à ce que les choses puissent être concrétisées ». A ce sujet, « nous avons parlé des pistes de sortie », a précisé la Ministre.
« Nous avons parlé aussi bien évidemment des questions relatives au régime social », a poursuivi la Ministre, avec la « possibilité de ramener (…) l’équilibre de ce régime ». « Ce dont nous avons convenu, c’est de former un groupe de travail qui pourra examiner le rapport et faire des propositions de manière à ce que nous puissions aboutir et trouver des solutions équilibrant le régime », a souligné la Ministre en précisant que la rencontre avec les trois députés et le Président avait été « très fructueuse » et qu’elle s’était passée « dans un très bon esprit ».
Interrogée sur le fait de savoir s’il existait un calendrier pour mettre à plat le système de couverture sociale, la Ministre a déclaré : « Logiquement, j’espère que nous allons aboutir rapidement. D’ores et déjà, il y a quand même des échéances qui sont proches. Si l’on doit faire des modifications en termes de prestations, il faut qu’on puisse essayer de voir cela dans les prochains budgets (…) Il faut que nous arrivions à trouver une solution à ces difficultés qui sont examinées depuis déjà assez longtemps, qui soient à la fois respectueuses du principe de bonne gestion de l’argent public et en même temps qui tiennent compte d’une situation qui est peut-être celle des Polynésiens qui sont chômeurs, qui ont des difficultés financières ».
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