SAINT-DENIS DE LA RÉUNION, 5 juillet 2014 (AFP) - Les salariés de la Compagnie laitière de La Réunion, qui réclament des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail, ont entamé samedi leur sixième jour de grève, a-t-on appris de sources concordantes.
Les éleveurs affirment jeter chaque jour 50.000 litres de lait à cause de ce conflit en cours à la Compagnie laitière des Mascareignes (Cilam), à l'appel de la Confédération générale de travailleurs de La Réunion (CGTR) et du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale de La Réunion.
Les grévistes, confrontés à une direction qui refuse l'ouverture de négociations, bloquent les issues du site de production, empêchant toute livraison de lait et sortie des produits laitiers.
Des heurts ont opposé grévistes d'une part, non-grévistes, personnel d'encadrement et personnel de sécurité d'autre part. "On dresse des travailleurs contre d'autres travailleurs tout simplement pour éviter d'avoir à partager les bénéfices avec l'ensemble de ces travailleurs", a dénoncé Clara Derfla (CGTR). "La Cilam se porte très bien, au point de distribuer chaque année 2,5 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires", affirme pour sa part Pascal Hoarau, secrétaire général de la CGTR.
Les grévistes se fondent sur un audit effectué, à la demande du syndicat, par un cabinet d'expertise comptable grenoblois. Publié par la presse locale, le rapport montre "un partage des richesses défavorables aux salariés", avec "des salaires moyens plus faibles que ceux de la profession pour un coût pourtant inférieur". Il souligne également des écarts de rémunération "difficiles à comprendre" entre ouvriers/employés et cadres.
C'est sur cette base que les grévistes réclament "une harmonisation des salaires" et "une meilleure répartition des richesses qu'(ils) contribuent à produire".
Le directeur général de la Cilam, Gilles Espitalier-Noël, affirme quant à lui que cet audit comporte "beaucoup d'inexactitudes et d'approximations".
Le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, a appelé vendredi au calme et à l'ouverture du dialogue entre les deux parties.
Selon les chiffres fournis par les éleveurs, 300.000 litres ont déjà été perdus depuis le début de la grève. Les commerces ne sont plus livrés, le lait et les produits laitiers locaux commencent à manquer dans les rayons des magasins.
Les 81 élevages de La Réunion, essentiellement basés sur les hauteurs de la région sud, produisent annuellement environ 20 millions de litres de lait. Pour satisfaire le marché local, 140 millions de litres de lait et de produits laitiers sont importés par an.
Les éleveurs affirment jeter chaque jour 50.000 litres de lait à cause de ce conflit en cours à la Compagnie laitière des Mascareignes (Cilam), à l'appel de la Confédération générale de travailleurs de La Réunion (CGTR) et du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale de La Réunion.
Les grévistes, confrontés à une direction qui refuse l'ouverture de négociations, bloquent les issues du site de production, empêchant toute livraison de lait et sortie des produits laitiers.
Des heurts ont opposé grévistes d'une part, non-grévistes, personnel d'encadrement et personnel de sécurité d'autre part. "On dresse des travailleurs contre d'autres travailleurs tout simplement pour éviter d'avoir à partager les bénéfices avec l'ensemble de ces travailleurs", a dénoncé Clara Derfla (CGTR). "La Cilam se porte très bien, au point de distribuer chaque année 2,5 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires", affirme pour sa part Pascal Hoarau, secrétaire général de la CGTR.
Les grévistes se fondent sur un audit effectué, à la demande du syndicat, par un cabinet d'expertise comptable grenoblois. Publié par la presse locale, le rapport montre "un partage des richesses défavorables aux salariés", avec "des salaires moyens plus faibles que ceux de la profession pour un coût pourtant inférieur". Il souligne également des écarts de rémunération "difficiles à comprendre" entre ouvriers/employés et cadres.
C'est sur cette base que les grévistes réclament "une harmonisation des salaires" et "une meilleure répartition des richesses qu'(ils) contribuent à produire".
Le directeur général de la Cilam, Gilles Espitalier-Noël, affirme quant à lui que cet audit comporte "beaucoup d'inexactitudes et d'approximations".
Le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, a appelé vendredi au calme et à l'ouverture du dialogue entre les deux parties.
Selon les chiffres fournis par les éleveurs, 300.000 litres ont déjà été perdus depuis le début de la grève. Les commerces ne sont plus livrés, le lait et les produits laitiers locaux commencent à manquer dans les rayons des magasins.
Les 81 élevages de La Réunion, essentiellement basés sur les hauteurs de la région sud, produisent annuellement environ 20 millions de litres de lait. Pour satisfaire le marché local, 140 millions de litres de lait et de produits laitiers sont importés par an.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti