PAPEETE, le 4 juillet 2014. Des professionnels de la perle (producteurs d'huîtres perlières, de perles, négociants), représentatifs de toutes les organisations déjà existantes dans ce secteur d'activité et de tous les archipels, viennent de créer une association (loi 1901) de promotion de la perle. Baptisée Tahitian pearl association of French Polynesia (TPAFP). En effet, après la fermeture du GIE Tahiti Perles de Tahiti (1993-2008) puis de la Maison de la Perle (2010-2013), il n'existait plus de structure apte à traiter la promotion, particulièrement à l'international, de la perle de culture de Tahiti. "Les professionnels de la filière perlicole, après concertation et accord de leur ministère de tutelle, ont décidé de prendre en charge cette promotion indispensable à notre perle afin de lui garantir une pérennité aujourd'hui mise en danger" détaille le communiqué de presse de la TPAFP. La perle reste le principal produit exporté de la Polynésie française, en dépit de grosses difficultés au cours des dix dernières années.
Pour financer les actions de promotion de la perle que l'association envisage de mener -principalement à partir de 2015-, la TPAFP compte sur le versement d'une subvention de la part du Pays. En revanche, la somme prévue n'a pas été annoncée. Ces professionnels de la perle espèrent que le Pays versera une partie non négligeable du produit du DSPE (droit spécifique de la perle à l'export fixé à 50 Fcfp/perle) dont les recettes annuelles sont estimées entre 400 et 500 millions de Fcfp. Les actions de promotion seront menées en priorité "pour aider les associations de grossistes japonais et chinois qui restent nos plus gros clients" explique Aline Baldassari-Bernard, la présidente de la Tahitian pearl association of French Polynesia. Des contacts ont déjà été pris "ils sont prêts à retravailler avec nous" assure-t-elle. Viendront ensuite si les subsides de l'association le permettent des actions de promotion en direction des Etats-Unis puis de l'Europe. Sont évoquées aussi des participations à de gros événements internationaux comme les salons de Bâle ou de Hong-Kong, les plus importants en bijouterie. "Mais aujourd'hui nous voulons avant tout rester simples, car on sait que le Pays ne pourra pas nous donner beaucoup" poursuit Aline Baldassari-Bernard.
Au-delà des actions de promotion que la TPAFP entend mener, cette association réunissant les professionnels de la perle autour d'un projet commun est le signe d'un vrai changement de philosophie. L'association aura également une mission de régulation de la production et de la commercialisation de la perle. "C'est la première fois que nous sommes tous réunis dans le même organisme. Le fait d'être consensuel va nous permette de discuter" souligne Loïc Wiart, un négociant en perles membre du bureau de l'association. La TPAFP s'enorgueillit ainsi de réunir plus de 300 professionnels (sur les 468 recensés) : son conseil d'administration est composé de présidents ou de leurs représentants des douze groupements professionnels représentatifs et membres du Conseil de la perliculture. Enfin, cette nouvelle association de promotion de la perle n'est pas en concurrence avec la récente Fédération perlière de Polynésie française (FPPF) créée le 4 février 2014, et dont la mission à l'international s'oriente plus vers la promotion de la perle pour son utilisation en bijouterie ou dans l'artisanat haut de gamme : la vice-présidente de la FPPF est d'ailleurs membre du conseil d'administration de l'association TPAFP.
Pour financer les actions de promotion de la perle que l'association envisage de mener -principalement à partir de 2015-, la TPAFP compte sur le versement d'une subvention de la part du Pays. En revanche, la somme prévue n'a pas été annoncée. Ces professionnels de la perle espèrent que le Pays versera une partie non négligeable du produit du DSPE (droit spécifique de la perle à l'export fixé à 50 Fcfp/perle) dont les recettes annuelles sont estimées entre 400 et 500 millions de Fcfp. Les actions de promotion seront menées en priorité "pour aider les associations de grossistes japonais et chinois qui restent nos plus gros clients" explique Aline Baldassari-Bernard, la présidente de la Tahitian pearl association of French Polynesia. Des contacts ont déjà été pris "ils sont prêts à retravailler avec nous" assure-t-elle. Viendront ensuite si les subsides de l'association le permettent des actions de promotion en direction des Etats-Unis puis de l'Europe. Sont évoquées aussi des participations à de gros événements internationaux comme les salons de Bâle ou de Hong-Kong, les plus importants en bijouterie. "Mais aujourd'hui nous voulons avant tout rester simples, car on sait que le Pays ne pourra pas nous donner beaucoup" poursuit Aline Baldassari-Bernard.
Au-delà des actions de promotion que la TPAFP entend mener, cette association réunissant les professionnels de la perle autour d'un projet commun est le signe d'un vrai changement de philosophie. L'association aura également une mission de régulation de la production et de la commercialisation de la perle. "C'est la première fois que nous sommes tous réunis dans le même organisme. Le fait d'être consensuel va nous permette de discuter" souligne Loïc Wiart, un négociant en perles membre du bureau de l'association. La TPAFP s'enorgueillit ainsi de réunir plus de 300 professionnels (sur les 468 recensés) : son conseil d'administration est composé de présidents ou de leurs représentants des douze groupements professionnels représentatifs et membres du Conseil de la perliculture. Enfin, cette nouvelle association de promotion de la perle n'est pas en concurrence avec la récente Fédération perlière de Polynésie française (FPPF) créée le 4 février 2014, et dont la mission à l'international s'oriente plus vers la promotion de la perle pour son utilisation en bijouterie ou dans l'artisanat haut de gamme : la vice-présidente de la FPPF est d'ailleurs membre du conseil d'administration de l'association TPAFP.
La Tahitian Pearl Association of French Polynesia ouvre un concours pour la création de son logo
La TPAFP vient juste de naître et est à la recherche de son identité visuelle : pour la trouver l'association lance donc un concours de création de son futur logo. Ce concours doté d'un prix de 1 million de Fcfp est ouvert à tous. Le règlement de ce concours et les modalités d'inscription sont disponibles à la Cellule de contrôle de qualité de la perle (dans les locaux de l'ex Maison de la Perle dans les jardins de Paofai) ou par mail à : tpafp.tahiti@gmail.com ou encore en appelant le 87 77 78 87. Les dessins sur papier ou sur support numérique devront être remis avant le 22 août 2014. Le prix de 1 000 000 Fcfp sera remis au gagnant lors d'un événement spécialement organisé, après décision du jury composé de huit professionnels et d'un membre du ministère de la culture.
Pour consulter le règlement de ce concours, CLIQUER ICI
Pour imprimer la fiche d'inscription à ce concours, CLIQUER ICI
Pour consulter le règlement de ce concours, CLIQUER ICI
Pour imprimer la fiche d'inscription à ce concours, CLIQUER ICI
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti