PARIS, 2 juillet 2014 (AFP) - La nouvelle présidente du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Cynthia Ligeard, a estimé mercredi que l'Etat aurait un rôle de "partenaire" et non de simple "arbitre" à jouer aux côtés des indépendantistes et non-indépendantistes dans les discussions sur l'avenir de l'archipel.
Le Congrès calédonien, issu des élections provinciales de mai dernier, a entamé la dernière mandature de l'accord de Nouméa au cours de laquelle un référendum d'autodétermination doit être organisé d'ici 2018.
"L'État ne doit pas être seulement un arbitre impartial, c'est le troisième partenaire de l'accord de Nouméa, à la fois pour son regard un peu extérieur qui peut dépassionner les débats et pour son accompagnement comme expert et acteur réel de cet accord", a déclaré à la presse Mme Ligeard, à l'issue d'une rencontre avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.
"Nous sommes dans un calendrier contraint (fin 2018, ndlr). Après, avec les discussions, on peut toujours rendre ce calendrier élastique", a souligné la présidente non-indépendantiste du gouvernement collégial, qui prône toutefois le "volontarisme" pour ne "pas se retrouver dans le mur".
"Si on veut se donner davantage de temps, il faudra faire ce qu'il faut au niveau institutionnel", a-t-elle précisé. "On a tous les atouts pour trouver le chemin qui nous conviendra à tous, la question sera de savoir quels mots on met sur le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie pour que personne ne se sente trahi, oublié en chemin", a insisté Mme Ligeard.
Interrogée sur l'absence de ministre des mines et du nickel, secteur stratégique de l'économie du Caillou, Cynthia Ligeard a rappelé les "divergences" au sein des deux grands partis kanak indépendantistes --camp à qui doit revenir ce portefeuille -- qui retardent toute nomination.
"Cela ne pose pas de problème au quotidien, on peut se permettre d'attendre. En Calédonie, prendre le temps, ça n'est jamais en perdre", a souligné la présidente.
Le Congrès calédonien, issu des élections provinciales de mai dernier, a entamé la dernière mandature de l'accord de Nouméa au cours de laquelle un référendum d'autodétermination doit être organisé d'ici 2018.
"L'État ne doit pas être seulement un arbitre impartial, c'est le troisième partenaire de l'accord de Nouméa, à la fois pour son regard un peu extérieur qui peut dépassionner les débats et pour son accompagnement comme expert et acteur réel de cet accord", a déclaré à la presse Mme Ligeard, à l'issue d'une rencontre avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.
"Nous sommes dans un calendrier contraint (fin 2018, ndlr). Après, avec les discussions, on peut toujours rendre ce calendrier élastique", a souligné la présidente non-indépendantiste du gouvernement collégial, qui prône toutefois le "volontarisme" pour ne "pas se retrouver dans le mur".
"Si on veut se donner davantage de temps, il faudra faire ce qu'il faut au niveau institutionnel", a-t-elle précisé. "On a tous les atouts pour trouver le chemin qui nous conviendra à tous, la question sera de savoir quels mots on met sur le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie pour que personne ne se sente trahi, oublié en chemin", a insisté Mme Ligeard.
Interrogée sur l'absence de ministre des mines et du nickel, secteur stratégique de l'économie du Caillou, Cynthia Ligeard a rappelé les "divergences" au sein des deux grands partis kanak indépendantistes --camp à qui doit revenir ce portefeuille -- qui retardent toute nomination.
"Cela ne pose pas de problème au quotidien, on peut se permettre d'attendre. En Calédonie, prendre le temps, ça n'est jamais en perdre", a souligné la présidente.
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