PAPEETE, le 23 juin 2014. Le Comité spécial chargé des questions de décolonisation par les Nations Unies se réunit en ce moment pour sa session de fond à New York et jusqu’à ce vendredi inclus. Ce 27 juin, il sera question notamment de la Polynésie française : Oscar Temaru et Richard Tuheiava seront entendus par les membres du comité spécial.
C’est un rendez-vous annuel désormais devant le Comité spécial chargé de la décolonisation aux Nations Unies, à l’occasion duquel les représentants des territoires non autonomes ils sont 17 sur la liste de l’ONU, peuvent demander à être auditionnés, pour présenter leur situation actuelle. Depuis le 16 juin, le comité spécial chargé de la décolonisation par l’ONU a ouvert ses travaux d’examen concernant les 17 territoires non autonomes. La situation politique de chaque territoire sera examiné successivement et ce vendredi 27 juin, la Polynésie française qui est le dernier territoire non autonome à avoir été inscrit par l’ONU sur cette liste, le 17 mai 2013, sera sur le devant de la scène. L’occasion pour les pétitionnaires qui le souhaitent, d’être entendus par le comité spécial.
Pour cette session, trois polynésiens composent la délégation qui se déplace à New York : Oscar Temaru, le leader indépendantiste mais également Richard Tuheiava et Moetai Brotherson. Les deux premiers seulement, qui sont élus à l’assemblée territoriale de Polynésie française, seront invités à s’exprimer sur des questions de leurs choix dans un discours millimétré et minuté très précisément. Les Polynésiens invités à s’exprimer mettront notamment l’accent sur l’importance de la zone maritime de compétence de la Polynésie française et sur ce qui s’est passé officiellement depuis que la réinscription est actée. Le sénateur Richard Tuheiava a choisi, quant à lui, de s’exprimer sur la situation des communes de Polynésie française, soumises aux conditions du CGCT (code général des collectivités territoriales) parfois difficilement applicables sur le territoire. Il évoquera aussi les règles du code électoral avec en vue, toujours, les conditions d’organisation d’un référendum d’autodétermination.
Cette réunion devant le comité spécial de l’ONU et l’audition des élus indépendantistes n’empêchera pas, au contraire, à la majorité politique polynésienne de célébrer les 30 ans de l’autonomie au même moment, avec un colloque à suivre, vendredi également, à l’assemblée de la Polynésie française. Et qui a inspiré à Edouard Fritch, le président de l'assemblée polynésienne cette petite phrase quand il a présenté vendredi à la presse le programme du colloque sur les 30 ans du statut d'autonomie du Pays : «ils le suivront en direct aussi à New York et ils pourront informer le Comité des 24 que nous faisons le point sur le statut de la Polynésie française».
C’est un rendez-vous annuel désormais devant le Comité spécial chargé de la décolonisation aux Nations Unies, à l’occasion duquel les représentants des territoires non autonomes ils sont 17 sur la liste de l’ONU, peuvent demander à être auditionnés, pour présenter leur situation actuelle. Depuis le 16 juin, le comité spécial chargé de la décolonisation par l’ONU a ouvert ses travaux d’examen concernant les 17 territoires non autonomes. La situation politique de chaque territoire sera examiné successivement et ce vendredi 27 juin, la Polynésie française qui est le dernier territoire non autonome à avoir été inscrit par l’ONU sur cette liste, le 17 mai 2013, sera sur le devant de la scène. L’occasion pour les pétitionnaires qui le souhaitent, d’être entendus par le comité spécial.
Pour cette session, trois polynésiens composent la délégation qui se déplace à New York : Oscar Temaru, le leader indépendantiste mais également Richard Tuheiava et Moetai Brotherson. Les deux premiers seulement, qui sont élus à l’assemblée territoriale de Polynésie française, seront invités à s’exprimer sur des questions de leurs choix dans un discours millimétré et minuté très précisément. Les Polynésiens invités à s’exprimer mettront notamment l’accent sur l’importance de la zone maritime de compétence de la Polynésie française et sur ce qui s’est passé officiellement depuis que la réinscription est actée. Le sénateur Richard Tuheiava a choisi, quant à lui, de s’exprimer sur la situation des communes de Polynésie française, soumises aux conditions du CGCT (code général des collectivités territoriales) parfois difficilement applicables sur le territoire. Il évoquera aussi les règles du code électoral avec en vue, toujours, les conditions d’organisation d’un référendum d’autodétermination.
Cette réunion devant le comité spécial de l’ONU et l’audition des élus indépendantistes n’empêchera pas, au contraire, à la majorité politique polynésienne de célébrer les 30 ans de l’autonomie au même moment, avec un colloque à suivre, vendredi également, à l’assemblée de la Polynésie française. Et qui a inspiré à Edouard Fritch, le président de l'assemblée polynésienne cette petite phrase quand il a présenté vendredi à la presse le programme du colloque sur les 30 ans du statut d'autonomie du Pays : «ils le suivront en direct aussi à New York et ils pourront informer le Comité des 24 que nous faisons le point sur le statut de la Polynésie française».
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