PAPEETE, le 20 juin 2014. Le nombre de cas confirmés de dengue en Polynésie française est reparti nettement à la hausse depuis le mois de mai 2014 : alors qu’entre février et mai, les services de santé comptabilisaient entre 5 et 10 cas de dengue confirmés chaque semaine, ce nombre a doublé en mai et se stabilise autour des 15 cas confirmés chaque semaine depuis. Même si la situation est loin des 60 à 0 cas confirmés par semaine atteints en fin d’année 2013 qui avait marqué le pic de l’épidémie de dengue en Polynésie française depuis son déclenchement au début de l’année 2013, la tendance est clairement à une multiplication des cas de dengue confirmés depuis le mois de mai dernier. Cela se traduit également dans le nombre de passages aux urgences pour des cas suspects de dengue, aux formes plus sévères : 6 à 8 hospitalisations depuis mi mai, alors que le passage aux urgences du CHPF pour des cas suspects de dengue ne dépassait pas les deux personnes au cours des semaines précédentes.
Preuve que la dengue progresse sur le territoire, il y a eu un total de 188 cas positifs de dengue sur le territoire en mai dernier (dont 10 cas ont nécessité une hospitalisation), contre 134 en avril, 125 en mars. A noter qu’en décembre les autorités de la santé avaient recensés 376 cas positifs de dengue, ce qui a représenté pour l‘instant le pic de l’épidémie démarrée en Polynésie en février 2013. La majorité des cas de dengue recensés par les médecins du réseau sentinelle de Polynésie française se situent à Tahiti et dans les îles sous le vent. Quelques cas ont été confirmés également à Arutua et à Manihi (Tuamotu), quelques cas confirmés également en mai aux Australes. Le Bureau de veille sanitaire qualifie la situation de «reprise progressive de l’épidémie de dengue», ce qui semble indiquer une probable montée en puissance du nombre de cas sur le territoire.
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Preuve que la dengue progresse sur le territoire, il y a eu un total de 188 cas positifs de dengue sur le territoire en mai dernier (dont 10 cas ont nécessité une hospitalisation), contre 134 en avril, 125 en mars. A noter qu’en décembre les autorités de la santé avaient recensés 376 cas positifs de dengue, ce qui a représenté pour l‘instant le pic de l’épidémie démarrée en Polynésie en février 2013. La majorité des cas de dengue recensés par les médecins du réseau sentinelle de Polynésie française se situent à Tahiti et dans les îles sous le vent. Quelques cas ont été confirmés également à Arutua et à Manihi (Tuamotu), quelques cas confirmés également en mai aux Australes. Le Bureau de veille sanitaire qualifie la situation de «reprise progressive de l’épidémie de dengue», ce qui semble indiquer une probable montée en puissance du nombre de cas sur le territoire.
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Chikungunya : la première alerte est passée en Polynésie française
Les autorités sanitaires de Polynésie ont confirmé dans un communiqué publié ce jeudi qu'il n'y avait pas eu de nouveau cas de chikungunya après le premier cas importé recensé le 28 mai à Arue de la part d'une personne rentrant des Antilles. Une situation contrôlée qui ne doit pas faire baisser la vigilance sur ce virus particulier en raison de sa grande dispersion dans le monde actuellement et sur des territoires qui sont en contact régulier avec la Polynésie française. Ainsi, aux Tonga une épidémie de chikungunya est en cours depuis plusieurs semaines, le virus a également circulé récemment en Nouvelle Calédonie. Plus loin, l'épidémie de chikungunya devient massive, avec plusieurs milliers de nouveaux cas confirmés chaque semaine en Guadeloupe et s'étend dans toute la zone des îles caribéennes (14 territoires des Caraïbes sont désormais atteints) et jusqu'en Guyane. Le virus commence aussi à percer en Amérique latin, notamment au Costa Rica et au Salvador. Enfin, la France métropolitaine n'est pas à l'abri d'une épidémie de chikungunya durant l'été 2014 : 14 cas confirmés de chikungunya ont été recensés ces dernières semaines dans sept départements du sud. Il ne s'agit pour l'instant que de cas importés de la part de patients de retour de pays en situation épidémique.
Les autorités sanitaires de Polynésie ont confirmé dans un communiqué publié ce jeudi qu'il n'y avait pas eu de nouveau cas de chikungunya après le premier cas importé recensé le 28 mai à Arue de la part d'une personne rentrant des Antilles. Une situation contrôlée qui ne doit pas faire baisser la vigilance sur ce virus particulier en raison de sa grande dispersion dans le monde actuellement et sur des territoires qui sont en contact régulier avec la Polynésie française. Ainsi, aux Tonga une épidémie de chikungunya est en cours depuis plusieurs semaines, le virus a également circulé récemment en Nouvelle Calédonie. Plus loin, l'épidémie de chikungunya devient massive, avec plusieurs milliers de nouveaux cas confirmés chaque semaine en Guadeloupe et s'étend dans toute la zone des îles caribéennes (14 territoires des Caraïbes sont désormais atteints) et jusqu'en Guyane. Le virus commence aussi à percer en Amérique latin, notamment au Costa Rica et au Salvador. Enfin, la France métropolitaine n'est pas à l'abri d'une épidémie de chikungunya durant l'été 2014 : 14 cas confirmés de chikungunya ont été recensés ces dernières semaines dans sept départements du sud. Il ne s'agit pour l'instant que de cas importés de la part de patients de retour de pays en situation épidémique.
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