BELO HORIZONTE, 15 juin 2014 (AFP) - Un groupe de prostituées a disputé un match de football samedi dans un quartier populaire de Belo Horizonte aux côtés de joueuses d'une association chrétienne évangélique pour réclamer le respect de leurs droits.
Organisée en marge de la rencontre Colombie-Grèce (3-0) comptant pour le Mondial-2014, la partie s'est tenue sur le bitume d'une petite rue peinte pour l'occasion en vert, avec des cônes de signalisation en guise de buts.
Les prostituées, qui jouaient aux côtés de membres d'une organisation chrétienne évangélique américaine, ont affronté une équipe universitaire locale.
"Les droits doivent être les mêmes pour tous. On ne peut pas être mises de côté en tant que travailleuses sexuelles (...) La discrimination doit prendre fin", a déclaré à l'AFP une des prostituées, Patricia Bonges, en marge de cette rencontre organisée sous le slogan: "Nos droits, notre combat".
"Le message est qu'il faut s'aimer mutuellement. Vous ne jugez pas, vous ne changez pas les gens, vous vous contentez de les aimer", a renchéri sa coéquipière américaine Jenny Jack.
La partie a été perdue par l'équipe des prostituées, mais le score n'a semblé affecter personne et l'opposition s'est terminée par des embrassades et des cris de joie dans les deux camps.
Depuis plusieurs années, les prostituées brésiliennes réclament la fin de la discrimination visant leur profession, qu'elles souhaitent réglementer notamment pour procurer des revenus aux "travailleuses du sexe" vieillissantes.
ng-ag/jta
Organisée en marge de la rencontre Colombie-Grèce (3-0) comptant pour le Mondial-2014, la partie s'est tenue sur le bitume d'une petite rue peinte pour l'occasion en vert, avec des cônes de signalisation en guise de buts.
Les prostituées, qui jouaient aux côtés de membres d'une organisation chrétienne évangélique américaine, ont affronté une équipe universitaire locale.
"Les droits doivent être les mêmes pour tous. On ne peut pas être mises de côté en tant que travailleuses sexuelles (...) La discrimination doit prendre fin", a déclaré à l'AFP une des prostituées, Patricia Bonges, en marge de cette rencontre organisée sous le slogan: "Nos droits, notre combat".
"Le message est qu'il faut s'aimer mutuellement. Vous ne jugez pas, vous ne changez pas les gens, vous vous contentez de les aimer", a renchéri sa coéquipière américaine Jenny Jack.
La partie a été perdue par l'équipe des prostituées, mais le score n'a semblé affecter personne et l'opposition s'est terminée par des embrassades et des cris de joie dans les deux camps.
Depuis plusieurs années, les prostituées brésiliennes réclament la fin de la discrimination visant leur profession, qu'elles souhaitent réglementer notamment pour procurer des revenus aux "travailleuses du sexe" vieillissantes.
ng-ag/jta
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti