PAPEETE, 16 juin 2014 - Pour clore les municipales de la commune d’Hitia’a O Te Ra, un second tour est nécessaire seulement à Mahaena où seuls trois sièges sont à pourvoir. Ces nouvelles élections ne modifient pas profondément le paysage politique de la grande commune de la côte Est.
Comme en mars dernier, les listes orange obtiennent, dès le premier tour, 12 conseillers municipaux sur la commune d’Hitia’a O Te Ra qui en compte 29 au total : dix élus à Papenoo derrière Henri Flohr, un à Tiarei et un à Hitiaa. En clair, pour les élus orange qui ont provoqué, par leur démission massive en avril dernier, ce nouveau rendez-vous devant les urnes, il n’y a pas eu d’engouement supplémentaire de la part de leurs électeurs. Alors qu’en revanche, les voix UPLD progressent à Hitiaa en faveur de Jacqui Drollet qui obtient 162 voix supplémentaires ; progression aussi pour Dauphin Domingo qui améliore son score de 142 voix à Tiarei.
Sans changement flagrant, c’est donc le statu quo sur l’ensemble de la commune, avec l’inquiétude, sans doute, pour les électeurs d’une spirale de la démission sans fin ! Mais Henri Flohr est clair à ce sujet, il ne sera pas question de démissionner encore, même si le rapport de force au sein du conseil municipal ne change pas à l’issue de cette nouvelle consultation des électeurs. "On va essayer de négocier avec la future majorité, nous n’envisageons pas de démissionner à nouveau, il vaut mieux essayer de travailler ensemble pour le bien de la commune. Vous savez, ce n’est pas pour avoir le poste de maire de la commune que nous avons fait tout ça, mais pour avoir au moins des sièges d’adjoints et de maire délégué".
A Papenoo notamment, où sa liste est arrivée largement en tête dimanche avec 63,9% des voix, Henri Flohr veut revêtir l’échappe de maire délégué.
Un siège orange de plus à Mahaena ?
Avant d’ouvrir ces négociations pour le 3e tour qui devra désigner parmi les 29 conseillers municipaux le maire et ses délégués à Hitia’a O Te Ra, il reste un vote au suffrage direct à Mahaena dimanche prochain pour déterminer qui seront les trois élus de cette section.
Trois listes restent en compétition au lieu des cinq proposées pour le premier tour. Chez le parti orange, des discussions ont été ouvertes dans l’espoir de conclure des alliances afin de renforcer les résultats attendus d’Abel Tehotu arrivé en seconde position avec 28,51% des voix, loin derrière les 40,22% obtenus par Victor Tchoung. Au passage, entre mars et juin, Abel Tehotu ne progresse guère au 1er tour (20 voix supplémentaires) alors que Victor Tchoung empoche, lui, 130 voix de plus.
"On essaie de faire une liste d’union" indique tout simplement Henri Flohr qui ne s’avoue pas vaincu.
Le parti orange tente ainsi de se regrouper avec la liste de Justin Arapari créditée de 17,72 % des suffrages au premier tour. La marge de manœuvre est très serrée et ne changera pas profondément le résultat final sur la commune : avec un conseiller supplémentaire à Mahaena, les élus orange pourraient donc être à 14 élus face aux 15 supposés de la majorité de la municipalité.
Un siège espéré de plus pour rééquilibrer les forces en présence et "être en meilleure position pour discuter" poursuit Henri Flohr qui ne peut admettre que ce nouveau rendez-vous électoral n’a certainement pas le goût de la victoire qu’il souhaitait obtenir.
Comme en mars dernier, les listes orange obtiennent, dès le premier tour, 12 conseillers municipaux sur la commune d’Hitia’a O Te Ra qui en compte 29 au total : dix élus à Papenoo derrière Henri Flohr, un à Tiarei et un à Hitiaa. En clair, pour les élus orange qui ont provoqué, par leur démission massive en avril dernier, ce nouveau rendez-vous devant les urnes, il n’y a pas eu d’engouement supplémentaire de la part de leurs électeurs. Alors qu’en revanche, les voix UPLD progressent à Hitiaa en faveur de Jacqui Drollet qui obtient 162 voix supplémentaires ; progression aussi pour Dauphin Domingo qui améliore son score de 142 voix à Tiarei.
Sans changement flagrant, c’est donc le statu quo sur l’ensemble de la commune, avec l’inquiétude, sans doute, pour les électeurs d’une spirale de la démission sans fin ! Mais Henri Flohr est clair à ce sujet, il ne sera pas question de démissionner encore, même si le rapport de force au sein du conseil municipal ne change pas à l’issue de cette nouvelle consultation des électeurs. "On va essayer de négocier avec la future majorité, nous n’envisageons pas de démissionner à nouveau, il vaut mieux essayer de travailler ensemble pour le bien de la commune. Vous savez, ce n’est pas pour avoir le poste de maire de la commune que nous avons fait tout ça, mais pour avoir au moins des sièges d’adjoints et de maire délégué".
A Papenoo notamment, où sa liste est arrivée largement en tête dimanche avec 63,9% des voix, Henri Flohr veut revêtir l’échappe de maire délégué.
Un siège orange de plus à Mahaena ?
Avant d’ouvrir ces négociations pour le 3e tour qui devra désigner parmi les 29 conseillers municipaux le maire et ses délégués à Hitia’a O Te Ra, il reste un vote au suffrage direct à Mahaena dimanche prochain pour déterminer qui seront les trois élus de cette section.
Trois listes restent en compétition au lieu des cinq proposées pour le premier tour. Chez le parti orange, des discussions ont été ouvertes dans l’espoir de conclure des alliances afin de renforcer les résultats attendus d’Abel Tehotu arrivé en seconde position avec 28,51% des voix, loin derrière les 40,22% obtenus par Victor Tchoung. Au passage, entre mars et juin, Abel Tehotu ne progresse guère au 1er tour (20 voix supplémentaires) alors que Victor Tchoung empoche, lui, 130 voix de plus.
"On essaie de faire une liste d’union" indique tout simplement Henri Flohr qui ne s’avoue pas vaincu.
Le parti orange tente ainsi de se regrouper avec la liste de Justin Arapari créditée de 17,72 % des suffrages au premier tour. La marge de manœuvre est très serrée et ne changera pas profondément le résultat final sur la commune : avec un conseiller supplémentaire à Mahaena, les élus orange pourraient donc être à 14 élus face aux 15 supposés de la majorité de la municipalité.
Un siège espéré de plus pour rééquilibrer les forces en présence et "être en meilleure position pour discuter" poursuit Henri Flohr qui ne peut admettre que ce nouveau rendez-vous électoral n’a certainement pas le goût de la victoire qu’il souhaitait obtenir.
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