PAPEETE, e vendredi 13 juin 2014 - Le tribunal mixte de commerce de Papeete a rejeté ce matin la demande d’annulation de la vente de Média Polynésie déposée en urgence par Marc Collins au nom de la SCP Chin Foo.
Les obstacles à la prise de contrôle de la maison-mère de La Dépêche par Pierre Marchesini et Dominique Auroy – et par suite la fermeture des Nouvelles de Tahiti – s’écartent progressivement. Le 23 mai, les juges avaient écouté les plaidoiries des quatre avocats représentant les hommes d’affaires ayant un intérêt dans le dossier. Ce vendredi 13 juin, ils ont rendu leur délibéré : la demande d’annulation de la vente de Média Polynésie à la SCP Papyrus est rejetée.
« Le tribunal constate la diarchie inclue dans les statuts de la SCP Chin Foo et le fait que M. Collins agit seul. Il déclare donc irrecevable la demande de la SCP Chin Foo » explique, sibyllin, le juge. C’est en fait sur un problème de forme que l’action échoue, et le fond n’aura même pas été évoqué.
Lors des plaidoiries, c’est l’avocat de M. Paul Yeou Chichong (l’un des hommes d’affaires qui s’était désengagé du groupe de presse) qui avait soulevé le lièvre : les statuts de 2012 de la SCP Chin-Foo sont clairs, lorsqu’il y a co-gérance les deux dirigeants ne peuvent exercer leur pouvoir qu’ensemble. Ce point est même écrit en gras dans toutes les versions des statuts, et ces derniers sont clairs, les deux gérants de la société sont Marc Collins et Rosina Chin-Foo. Sans la signature de cette dernière, l’entreprise ne peut pas saisir la justice… Le juge qualifiera cet argument « d’imparable ».
Marc Collins a deux mois pour faire appel, et le séquestre sur les 66% des parts de Média Polynésie contestés reste en place jusqu’à une éventuelle décision en appel. Malgré tout, la situation se décante pour les nouveaux gérants de Média Polynésie dans les affaires qui les opposent à Marc Collins.
Il leur reste à présent à affronter le recours d’Albert Moux, actionnaire minoritaire du journal Les Nouvelles, qui leur reproche des erreurs de procédure lors de la fermeture du plus ancien quotidien de Polynésie.
Les obstacles à la prise de contrôle de la maison-mère de La Dépêche par Pierre Marchesini et Dominique Auroy – et par suite la fermeture des Nouvelles de Tahiti – s’écartent progressivement. Le 23 mai, les juges avaient écouté les plaidoiries des quatre avocats représentant les hommes d’affaires ayant un intérêt dans le dossier. Ce vendredi 13 juin, ils ont rendu leur délibéré : la demande d’annulation de la vente de Média Polynésie à la SCP Papyrus est rejetée.
« Le tribunal constate la diarchie inclue dans les statuts de la SCP Chin Foo et le fait que M. Collins agit seul. Il déclare donc irrecevable la demande de la SCP Chin Foo » explique, sibyllin, le juge. C’est en fait sur un problème de forme que l’action échoue, et le fond n’aura même pas été évoqué.
Lors des plaidoiries, c’est l’avocat de M. Paul Yeou Chichong (l’un des hommes d’affaires qui s’était désengagé du groupe de presse) qui avait soulevé le lièvre : les statuts de 2012 de la SCP Chin-Foo sont clairs, lorsqu’il y a co-gérance les deux dirigeants ne peuvent exercer leur pouvoir qu’ensemble. Ce point est même écrit en gras dans toutes les versions des statuts, et ces derniers sont clairs, les deux gérants de la société sont Marc Collins et Rosina Chin-Foo. Sans la signature de cette dernière, l’entreprise ne peut pas saisir la justice… Le juge qualifiera cet argument « d’imparable ».
Marc Collins a deux mois pour faire appel, et le séquestre sur les 66% des parts de Média Polynésie contestés reste en place jusqu’à une éventuelle décision en appel. Malgré tout, la situation se décante pour les nouveaux gérants de Média Polynésie dans les affaires qui les opposent à Marc Collins.
Il leur reste à présent à affronter le recours d’Albert Moux, actionnaire minoritaire du journal Les Nouvelles, qui leur reproche des erreurs de procédure lors de la fermeture du plus ancien quotidien de Polynésie.
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