SYDNEY, 13 juin 2014 (AFP) - Les échanges commerciaux entre l'Australie et les pays arabes pourraient souffrir après la décision du gouvernement australien de ne plus utiliser le terme "occupée" à propos de Jérusalem-Est, a prévenu vendredi le chef de la délégation palestinienne à Canberra.
Cette décision "très provocante et inutile" pourrait avoir de graves conséquences pour les échanges commerciaux entre l'Australie et les pays arabes, a indiqué Izzat Abdulhadi à l'AFP.
"Tout dépend de la réaction du gouvernement australien" aux protestations du monde arabe, a-t-il dit.
Les échanges commerciaux entre l'Australie et le Moyen-Orient représentent des milliards de dollars. L'Australie exporte des céréales et de la viande. Le Qatar et la Jordanie sont des marchés importants pour les moutons vivants.
"Nous voulons maintenir le commerce (avec ces pays) et ferons le nécessaire pour cela", a réagi le vice-Premier ministre australien Warren Truss au cours d'une conférence de presse.
Jeudi, 18 chancelleries étrangères, dont l'Indonésie, l'Egypte et l'Arabie saoudite, ont formellement protesté auprès du ministère australien des Affaires étrangères.
Izzat Abdulhadi doit rencontrer la semaine prochaine la chef de la diplomatie australienne, Julie Bishop.
Les déclarations la semaine dernière du gouvernement australien indiquant qu'il n'utiliserait plus le qualificatif "occupée" pour Jérusalem-Est a déclenché la colère des Palestiniens.
"La vérité est qu'il s'agit d'un territoire disputé", a justifié le Premier ministre Tony Abbott.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est en revanche félicité de la déclaration australienne qu'il a jugée "intéressante" et "courageuse".
La partie orientale de Jérusalem, à majorité arabe, est occupée et annexée depuis juin 1967 par Israël après la guerre israélo-arabe. Les Palestiniens ambitionnent d'en faire la capitale de leur futur Etat.
Quelque 200.000 Israéliens y habitent dans des quartiers de colonisation, à côté de plus de 290.000 Palestiniens.
La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est et considère les colonies en territoire occupé comme illégales au regard du droit international.
Cette décision "très provocante et inutile" pourrait avoir de graves conséquences pour les échanges commerciaux entre l'Australie et les pays arabes, a indiqué Izzat Abdulhadi à l'AFP.
"Tout dépend de la réaction du gouvernement australien" aux protestations du monde arabe, a-t-il dit.
Les échanges commerciaux entre l'Australie et le Moyen-Orient représentent des milliards de dollars. L'Australie exporte des céréales et de la viande. Le Qatar et la Jordanie sont des marchés importants pour les moutons vivants.
"Nous voulons maintenir le commerce (avec ces pays) et ferons le nécessaire pour cela", a réagi le vice-Premier ministre australien Warren Truss au cours d'une conférence de presse.
Jeudi, 18 chancelleries étrangères, dont l'Indonésie, l'Egypte et l'Arabie saoudite, ont formellement protesté auprès du ministère australien des Affaires étrangères.
Izzat Abdulhadi doit rencontrer la semaine prochaine la chef de la diplomatie australienne, Julie Bishop.
Les déclarations la semaine dernière du gouvernement australien indiquant qu'il n'utiliserait plus le qualificatif "occupée" pour Jérusalem-Est a déclenché la colère des Palestiniens.
"La vérité est qu'il s'agit d'un territoire disputé", a justifié le Premier ministre Tony Abbott.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est en revanche félicité de la déclaration australienne qu'il a jugée "intéressante" et "courageuse".
La partie orientale de Jérusalem, à majorité arabe, est occupée et annexée depuis juin 1967 par Israël après la guerre israélo-arabe. Les Palestiniens ambitionnent d'en faire la capitale de leur futur Etat.
Quelque 200.000 Israéliens y habitent dans des quartiers de colonisation, à côté de plus de 290.000 Palestiniens.
La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est et considère les colonies en territoire occupé comme illégales au regard du droit international.
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