PAPEETE, 11 juin 2014 – Geffry Salmon, le ministre du Tourisme, a présenté ce mercredi en Conseil des ministres une communication justifiant la réaffectation "au plus tôt" non pas du seul aéroport international Tahiti-Faa'a, mais des quatre aérodromes de compétence Etat en Polynésie française.
Véritable serpent de mer depuis 2007, tous les gouvernements polynésiens se sont succédé pour faire la demande d’une rétrocession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a à la collectivité d’outremer. Sur le principe, cette réaffectation avait pris la forme d’une promesse du candidat François Hollande, à la veille des élections Présidentielles de 2012. En campagne pour les Territoriales de 2013 puis de retour à la présidence, Gaston Flosse en a fait la pierre angulaire de sa politique en matière de tourisme. Régulièrement, le sujet revient dans l’actualité en guise de piqûre de rappel.
"Nous avons élargi la demande, nous ne pouvons pas uniquement nous contenter de la rétrocession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a", a confirmé ce mercredi Marcel Tuihani, lors d’un point presse à la mi journée.
"Le candidat Hollande s’était engagé à ce que le transfert des trois autres aérodromes soit réputé d’intérêt régional ou local. Ce transfert à la Polynésie ne devrait donc souffrir aucun obstacle", a-t-il supposé. "Cette intégration favoriserait la réalisation des projets d’aménagement structurants portés par le Pays dans son plan de relance économique et touristique. L’aéroport de Tahiti-Faa’a est l’unique porte d’entrée internationale ; celui de Bora Bora concerne l’île phare de l’industrie touristique polynésienne ; celui de Rangiroa, dans le cadre de sa normalisation en aérodrome de dégagement des vols internationaux ; et l’aérodrome de Raiatea, dont la commune est la capitale administrative des îles Sous-le-vent, est aussi le point d’entrée des charters nautiques, une activité touristique en forte progression".
Le territoire avait manqué le coche de ce transfert en 2004 lors de l’adoption de la loi relative aux libertés et responsabilités locales. Cette loi de décentralisation, envisageait de procéder à la rétrocession, en 2007, de 150 aérodromes d’Etat aux collectivités locales. Un décret d’application publié en 2005, avait exclu du périmètre de ce texte certains aéroports. Mais en 2005, Tahiti-Faa’a ne figurait pas dans le décret qui visait pourtant en outremer, la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et la Guyane. Mais en Polynésie française, les personnalités politiques du Pays ne réaliseront vraiment la mesure du fait que l’aéroport de Faa’a vient de leur échapper qu’en 2010 lors de la signature entre l’Etat et le groupe Egis via sa filiale Aéroport de Tahiti (ADT) d’une concession trentenaire pour le développement, l’exploitation et la maintenance de l’aéroport de Tahiti Faa’a.
Véritable serpent de mer depuis 2007, tous les gouvernements polynésiens se sont succédé pour faire la demande d’une rétrocession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a à la collectivité d’outremer. Sur le principe, cette réaffectation avait pris la forme d’une promesse du candidat François Hollande, à la veille des élections Présidentielles de 2012. En campagne pour les Territoriales de 2013 puis de retour à la présidence, Gaston Flosse en a fait la pierre angulaire de sa politique en matière de tourisme. Régulièrement, le sujet revient dans l’actualité en guise de piqûre de rappel.
"Nous avons élargi la demande, nous ne pouvons pas uniquement nous contenter de la rétrocession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a", a confirmé ce mercredi Marcel Tuihani, lors d’un point presse à la mi journée.
"Le candidat Hollande s’était engagé à ce que le transfert des trois autres aérodromes soit réputé d’intérêt régional ou local. Ce transfert à la Polynésie ne devrait donc souffrir aucun obstacle", a-t-il supposé. "Cette intégration favoriserait la réalisation des projets d’aménagement structurants portés par le Pays dans son plan de relance économique et touristique. L’aéroport de Tahiti-Faa’a est l’unique porte d’entrée internationale ; celui de Bora Bora concerne l’île phare de l’industrie touristique polynésienne ; celui de Rangiroa, dans le cadre de sa normalisation en aérodrome de dégagement des vols internationaux ; et l’aérodrome de Raiatea, dont la commune est la capitale administrative des îles Sous-le-vent, est aussi le point d’entrée des charters nautiques, une activité touristique en forte progression".
Le territoire avait manqué le coche de ce transfert en 2004 lors de l’adoption de la loi relative aux libertés et responsabilités locales. Cette loi de décentralisation, envisageait de procéder à la rétrocession, en 2007, de 150 aérodromes d’Etat aux collectivités locales. Un décret d’application publié en 2005, avait exclu du périmètre de ce texte certains aéroports. Mais en 2005, Tahiti-Faa’a ne figurait pas dans le décret qui visait pourtant en outremer, la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et la Guyane. Mais en Polynésie française, les personnalités politiques du Pays ne réaliseront vraiment la mesure du fait que l’aéroport de Faa’a vient de leur échapper qu’en 2010 lors de la signature entre l’Etat et le groupe Egis via sa filiale Aéroport de Tahiti (ADT) d’une concession trentenaire pour le développement, l’exploitation et la maintenance de l’aéroport de Tahiti Faa’a.
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