PAPEETE, le 11 juin 2014 (COMMUNIQUE) La Ministre de la Santé, Béatrice CHANSIN, a procédé, mardi, en fin de journée, à l’hôtel Méridien, à l’ouverture de la 6ème conférence Asie-Pacifique de l’association internationale de prévention du suicide. Cette conférence internationale est organisée par le monde associatif, avec le co-parrainage du Bureau Régional de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) pour le Pacifique Occidental, ainsi que l'aide financière de l'AIPS (Association Internationale pour la Prévention du Suicide), du Fonds Pacifique, du gouvernement de la Polynésie française, et de la Caisse de Prévoyance Sociale.
Jusqu’à vendredi prochain, des experts internationaux de grand renom partageront leur expérience avec des praticiens de la santé, des travailleurs sociaux, et des personnes issues de multiples horizons (confessions religieuses, bénévoles, anthropologues…) de la région et de la Polynésie française. Cette approche multidisciplinaire va contribuer à la construction d’une stratégie efficace pour la prévention du suicide dans la région et en particulier en Polynésie française.
« Les idées suicidaires existent et s’expriment (…) Elles indiquent qu'une trop grande souffrance est devenue difficile à gérer, voire insupportable, trop lourde à porter, et la décision est précédée le plus souvent de signes avant-coureurs. Le suicide n'est jamais une option. Il y a toujours des solutions. Chacun peut aider à prévenir le suicide et c’est précisément ce qui nous réunit aujourd’hui », a souligné la Ministre de la Santé dans son discours.
« Il faut être vigilant. Les personnes qui pensent au suicide donnent généralement des signes de détresse ou des indices de leurs intentions qui peuvent alerter leurs proches, leurs amis ou leurs parents. C’est donc dans la fragilité affective et émotionnelle, dans les changements de comportements, dans l’isolement volontaire de la personne, dans son langage négatif, dans les antécédents médicaux et psychiatriques que se trouvent peut-être les pistes permettant de diagnostiquer un potentiel suicidaire (…) La dégradation économique qui affecte les familles avec une misère croissante et une promiscuité importante sont également des facteurs qui concourent à ce climat suicidaire en accentuant la fragilité de ces personnes à risque », a ajouté Béatrice CHANSIN.
Problème majeur de santé publique, révélateur du mal être social, le suicide est en Polynésie la première cause de décès chez les 15/44 ans, devant les accidents de la route et les tumeurs. « Nous ne pouvons plus ignorer une telle réalité. Il est donc essentiel de mettre en œuvre une stratégie aussi efficace que possible », a déclaré la Ministre de la Santé.
Des efforts internationaux importants pour la prévention du suicide ont été déployés par l'OMS avec le programme de prévention du suicide SUPRE et l’enquête sur « les conduites suicidaires dans les Territoires à risque (START), enquête initiée et coordonnée dans la région Asie-Pacifique par l’Institut Australien de Recherche et de Prévention sur le Suicide » (AISRAP) de Brisbane, menée en Polynésie française depuis 2008. Néanmoins, beaucoup de chemin reste encore à parcourir.
En Polynésie française, l’Association SOS Suicide existe depuis 2001, avec notamment à sa tête le docteur Stéphane AMADEO. L’association a mis en place un numéro gratuit, le 444 767, car c’est dans l’écoute que réside encore la meilleure prévention.
Jusqu’à vendredi prochain, des experts internationaux de grand renom partageront leur expérience avec des praticiens de la santé, des travailleurs sociaux, et des personnes issues de multiples horizons (confessions religieuses, bénévoles, anthropologues…) de la région et de la Polynésie française. Cette approche multidisciplinaire va contribuer à la construction d’une stratégie efficace pour la prévention du suicide dans la région et en particulier en Polynésie française.
« Les idées suicidaires existent et s’expriment (…) Elles indiquent qu'une trop grande souffrance est devenue difficile à gérer, voire insupportable, trop lourde à porter, et la décision est précédée le plus souvent de signes avant-coureurs. Le suicide n'est jamais une option. Il y a toujours des solutions. Chacun peut aider à prévenir le suicide et c’est précisément ce qui nous réunit aujourd’hui », a souligné la Ministre de la Santé dans son discours.
« Il faut être vigilant. Les personnes qui pensent au suicide donnent généralement des signes de détresse ou des indices de leurs intentions qui peuvent alerter leurs proches, leurs amis ou leurs parents. C’est donc dans la fragilité affective et émotionnelle, dans les changements de comportements, dans l’isolement volontaire de la personne, dans son langage négatif, dans les antécédents médicaux et psychiatriques que se trouvent peut-être les pistes permettant de diagnostiquer un potentiel suicidaire (…) La dégradation économique qui affecte les familles avec une misère croissante et une promiscuité importante sont également des facteurs qui concourent à ce climat suicidaire en accentuant la fragilité de ces personnes à risque », a ajouté Béatrice CHANSIN.
Problème majeur de santé publique, révélateur du mal être social, le suicide est en Polynésie la première cause de décès chez les 15/44 ans, devant les accidents de la route et les tumeurs. « Nous ne pouvons plus ignorer une telle réalité. Il est donc essentiel de mettre en œuvre une stratégie aussi efficace que possible », a déclaré la Ministre de la Santé.
Des efforts internationaux importants pour la prévention du suicide ont été déployés par l'OMS avec le programme de prévention du suicide SUPRE et l’enquête sur « les conduites suicidaires dans les Territoires à risque (START), enquête initiée et coordonnée dans la région Asie-Pacifique par l’Institut Australien de Recherche et de Prévention sur le Suicide » (AISRAP) de Brisbane, menée en Polynésie française depuis 2008. Néanmoins, beaucoup de chemin reste encore à parcourir.
En Polynésie française, l’Association SOS Suicide existe depuis 2001, avec notamment à sa tête le docteur Stéphane AMADEO. L’association a mis en place un numéro gratuit, le 444 767, car c’est dans l’écoute que réside encore la meilleure prévention.
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